L’écriture d’un livre, c’est passionnant, mais parfois un peu complexe ! Mais ça tombe bien, j’ai des outils pour écrire, des applications, des logiciels spécialement conçus pour les auteurs, ainsi que d’autres ressources incontournables, qui vont pouvoir faciliter ton processus d’écriture, à te proposer…

Un petit tour de tous les outils que j’utilise en tant qu’auteur au quotidien pour écrire mes romans, organiser mes idées et mes journées, ça te dit ? C’est parti !

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

1. Toggl

toggl logo

Première action de la journée, je mets en marche Toggl, pour suivre mes différentes activités. Il suffit de mettre le timer en marche, de dire sur quelle activité on travaille, et de ne pas oublier de l’arrêter quand on change d’activité (le plus difficile au début ! ?). Ensuite, Toggl te propose des analyses de l’occupation de tes journées/semaines/mois/années. Je m’en sers pour faire mes bilans, et c’est comme ça que je me suis rendue compte il y a quelques mois que je passais plus de temps à préparer du contenu pour les réseaux sociaux, à écrire le mail hebdomadaire pour mes lecteurs, ou à préparer ce blog… plutôt qu’à écrire…

Et notre activité principale, on est bien d’accord, c’est d’écrire, non ? Alors, file écrire ! Euh, non, non, reste ici et fini d’abord de lire cet article… ?

➼ Va voir Toggl par ici.

Statut : indispensable !

2. Mes carnets Leuchtturm

carnets leuchtturm

Ce sont mes carnets chouchous ! Mon stylo plume glisse parfaitement sur le papier, ils existent en plein de jolies couleurs, on peut les prendre à carreaux, à ligne, tout blancs, mais mes préférés restent à points. Je peux créer des agendas mensuels, des tableaux, dans le sens que je veux, et faire tout ce dont j’ai besoin.

Tous les matins, je fais le tour de ma To do list dans mon carnet Leuchtturm, de ce que j’ai prévu la veille pour la journée, et j’ajuste s’il le faut. Je sais quelle est mon action principale, et par quoi je vais commencer !

Je me sers aussi de carnets, pas forcément des Leuchtturm, pour préparer mes romans, l’histoire, les personnages, la timeline… Mai aussi pour préparer l’écriture du résumé, par exemple. Je ne saurais pas l’expliquer, mais pour certaines choses, j’ai besoin du papier, du stylo plume, ou du crayon à papier…

Tu peux trouver les carnets Leuchtturm ici.

Statut : comme tu veux, suivant si tu es plutôt numérique ou papier

3. Notion

Notion logo

En complément, j’ai toute mon organisation sur Notion également : j’ai la vision de mes projets en cours, de mes projets futurs, mes thématiques, mes mots-clés, mes valeurs, mon identité visuelle de marque (les couleurs que j’utilise, les typo…), des conseils d’écriture, de marketing, les notes prises pendant des formations ou des masterclass… Le tout organisé dans des pages et des sous-pages.

Et toutes les petites actions à faire dans la semaine, dans le mois, ou plus tard, sont là-bas aussi, dans une To Do List. Je trouvais fastidieux de noter à l’écrit toutes mes petites tâches pour la semaine ou le mois, sachant que certaines ne seraient pas faites… Et que du coup je devais tout recopier le mois suivant…

Donc : sur mon carnet « Work » je note uniquement les actions principales, pour les avoir sous les yeux, puis dans mon Bullet Journal, je note précisément les tâches du jour à accomplir, en me basant sur ce qu’il y a dans la To Do List sur Notion.

Dans Notion, j’ai aussi un espace pour garder toutes les infos importantes sur mes romans, tu sais, les trucs que tu cherches frénétiquement partout sur ton ordi, et que tu retrouves au bout d’une bonne demi-heure… : les ISBN et les liens de vente de chaque édition de mes livres (broché / ebook / relié), le prix, le poids (important quand on en envoie des exemplaires, pour ne pas à avoir à les peser tous les 4 matins pour connaitre les frais de port !), le résumé à jour du roman, les liens vers mon site d’auteure, les liens de mes réseaux sociaux, les commentaires positifs des lecteurs (pour la comm’ et pour un petit coup de boost !), des tableaux de suivi pour les Beta lecteurs, l’équipe de lancement…

J’ai aussi sur Notion tout mon calendrier éditorial pour organiser mes posts sur les réseaux sociaux, et mes emails à mes lecteurs.

Bref, je te recommande Notion à 100%, c’est un super outil hyper personnalisable et d’une grande utilité ! Si tu veux avoir un espace rangé à ta sauce, c’est sur Notion que tu dois foncer.

Il est peut-être un peu compliqué à prendre en main au début, mais il existe plein de tutos sur Youtube pour t’aider !

Viens découvrir Notion par ici !

Statut : indispensable, même si ce n’est pas Notion que tu utilises, il te faut un système d’organisation, parce qu’écrire un roman, c’est gérer un gros projet !

4. Scrivener

scrivener logo

Ce que je lance tout de suite après avoir déterminé sur quoi j’allais travailler au niveau écriture, c’est le super logiciel Scrivener !

Il est conçu spécialement pour l’écriture de roman ou de scénario. La grosse différence avec un traitement de texte basique comme Pages sur Mac ou Word, c’est la possibilité d’avoir 2 écrans côte à côte. J’adore ! Ça fait gagner tellement de temps, et ça me permet vraiment de m’immerger dans l’écriture.

Au moment où j’écris cet article, j’ai du côté gauche le texte, et du côté droit, la page de notes, avec mes idées, mon brainstorming, et le plan de l’article. Je peux donc facilement m’y référer sans avoir à aller chercher une deuxième fenêtre.

Le deuxième bénéfice à utiliser Scrivener est qu’on peut aussi très facilement déplacer des parties, des scènes, puisqu’on a accès au classeur sur la gauche avec toutes les pages. Il suffit d’en prendre une et de la mettre 2 scènes plus loin, et tout d’un coup, tu as ajouté du suspense dans ton livre ! ?

Le troisième petit truc sympa, c’est qu’on n’a pas besoin d’enregistrer, ça se fait automatiquement.

Autre avantage : on peut aussi avoir une vue « tableau de liège » de chaque scène, où on peut noter ce qu’on veut sur les cartes (comme je le fais avec des post it pour la préparation de mes romans, je t’en parle plus loin).

On peut aussi activer le mode machine à écrire : la ligne où l’on écrit se trouve ainsi toujours à la même place (sympa pour le regard et pour le cou !).

Et puis une fois qu’on a écrit son manuscrit (ou plutôt « tapuscrit »), on peut le sortir sous plein de formats différents, suivant ce qu’on va ensuite en faire. Perso, je le sors en version Word pour pouvoir le mettre en page dans un autre logiciel.

Et dernier truc super chouette : tu peux commencer à écrire sur ton ordi, continuer sur ta tablette, et finir sur ton téléphone ! Tout se synchronise parfaitement et les appli sont très bien.

Envie de craquer pour Scrivener ? C’est par là !

Statut : indispensable

5. Vellum

Vellum logo

C’est aussi un de mes logiciels chouchous ! Découvert grâce à Joanna Penn, la super auteure anglaise qui donne plein de tips dans son podcast et sur son blog, il permet de faire une mise en page professionnelle de ton livre en un rien de temps.

Il y a plein de possibilités, suivant le genre de ton livre, et ton propre style, mais ce que je trouve chouette, c’est qu’il n’y a pas trop de choix justement… On se le rappelle, on est auteur avant tout ! Alors passer une semaine à faire sa mise en page, à choisir sa typo, le style de ses titres, etc, bof… Soit il vaut mieux passer par quelqu’un dont c’est le métier, soit passer par Vellum qui est très facile d’emploi et ne te prend pas la tête !

Tu veux une super mise en page de ton livre ! Clique par ici !

Statut : pas indispensable, mais à ce moment-là, assure-toi de faire les choses bien ou de faire appel à un pro.

6. Des post it ou des fiches !

post it
flash cards

Quand je suis en préparation de livre, à partir du moment où j’ai une idée précise de la trame, j’adore écrire un résumé de chaque scène sur un post it, ou sur une fiche bristol (mes préférées sont celles au format anglais ou américains, tu sais, les rectangulaires qui tiennent presque dans la main). Je les agence en actes, je note les nœuds dramatiques, le climax etc, pour voir si tout fonctionne. À ce stade-là, ça me parle plus qu’un tableau sur ordi ! J’ai vraiment besoin d’être dans la matière, d’avoir les choses devant les yeux, pour me rendre compte de si tout va bien.

Et puis le fait de devoir nommer ou résumer chaque scène me permet aussi de sentir si la scène est un peu vide et peut être mêlée à une autre, ou si au contraire il s’y passe beaucoup de choses, et qu’il vaut mieux la diviser en 2.

Tu peux trouver des post-it en papeterie ou ici (moi je prends cette taille-là), et des fiches bristol l’anglaise ou à l’américaine chez WH Smith, la papeterie anglaise ou bien ici, ici, ou !

Statut : pas indispensable, mais moi j’adore, et c’est super pratique et rapide.

Voilà, on a exploré ensemble des outils qui pourront t’aider dans ta préparation à l’écriture et dans ton écriture de roman, qui auront sûrement chacun leur place dans ta création littéraire. Expérimente, explore et adapte-les à tes besoins personnels. Maintenant, c’est à toi de jouer ! Avec ces outils, tu vas pouvoir laisser libre cours à ton imagination et donner vie à tes idées.

? C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Alors, résumons, tu as besoin de quoi pour écrire ?

1. Pour la préparation de ton livre : un logiciel, un carnet, un classeur…

2. Pour écrire ton livre : un logiciel dédié (ou non).

3. Pour ton organisation au quotidien : Notion, ou un autre logiciel de gestion de projet, ou un carnet ou un classeur.

4. Pour faire la mise en page de ton livre : d’un logiciel, ou des règles de mises en forme adaptées à Word ou Pages, ou d’un professionnel.

Ensuite, on passe dans le domaine du marketing du livre, je m’arrête donc là pour le moment !

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