La parole aux lecteurs : qu’est-ce qui te pose problème ?

La parole aux lecteurs : qu’est-ce qui te pose problème ?

C’est un article assez spécial aujourd’hui. Cela fait un peu plus de 6 mois que j’ai démarré l’aventure de ce blog « Graines d’écriture », où je te partage tous mes trucs, astuces et shoots de motivation sur l’écriture.

Vous êtes de plus en plus nombreux à me lire et à me suivre ici, sur Instagram et sur Facebook et je tiens tout d’abord à vous remercier pour vos nombreux messages de soutien, d’encouragement, et de remerciement. Votre implication par vos questions et vos commentaires me donne l’énergie nécessaire pour continuer !

Aujourd’hui, j’aimerais partager davantage avec toi et t’aider encore plus. J’ai comme projet d’écrire un ebook plus approfondi encore que les articles de ce blog, sur un sujet qui te tient à cœur et surtout qui corresponde à tes besoins.

Alors dis-moi, avant que je sorte ma baguette magique pour créer pour toi ce contenu :

Quel problème te freine le plus par rapport au fait d’écrire un roman ?

Comment je pourrais t’aider à surmonter cette difficulté ?

Ton avis est très important pour moi, et j’ai hâte de créer avec tes propositions quelque chose qui te sera vraiment utile.

Alors installe-toi confortablement avec ta tasse de thé ou de café préférée, et raconte-moi tout dans les commentaires ! Merci d’avance !

Et n’oublie pas de partager cet article, pour que je puisse obtenir encore plus de suggestions ! 😉

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Le syndrome de l’imposteur chez l’auteur : naviguer au-delà du doute

Le syndrome de l’imposteur chez l’auteur : naviguer au-delà du doute

Aujourd’hui on va parler d’un sujet sérieux : le syndrome de l’imposteur, qui touche tant d’auteurs.

Mais promis je vais essayer de garder mon côté fun !

Tu sais, cette petite voix dans ta tête qui nous dit qu’on n’est pas légitime, qu’on ne mérite pas notre place. Alors déjà, dis-toi que c’est quelque chose de plutôt commun dans notre milieu. Et même si ce n’est pas un terme médical, c’est bien une notion de psychologie et une perception assez répandue.

Et ce sentiment d’imposture peut vraiment nous miner le moral, à force !

Heureusement, il y a plein de choses qu’on peut faire pour se sentir mieux. L’objectif de mon article aujourd’hui, c’est de comprendre d’où ça vient, d’identifier les signes et puis te donner des pistes concrètes et positives pour y remédier. Car au bout du compte, il faut bien qu’on arrive à se faire confiance et à prendre plaisir dans notre passion pour l’écriture !

Allez, on se motive et on avance ensemble ? Le premier pas, c’est de reconnaître qu’on n’est pas tout seul dans cette galère. En route pour surmonter tous nos doutes !

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

Les petites voix dans notre tête : reconnaître les signes du syndrome de l’imposteur

Les doutes sur ta légitimité

Qui n’a jamais été titillé par ces petits doutes, hein ? Cette petite voix jugeante qui nous dit « mais de quoi tu te mêles là, de quelle légitimité tu te prétends ? Tu n’as aucune formation dans l’écriture ! De quel droit tu veux écrire un livre ? ». Ou encore « Est-ce que j’ai un minimum de talent ? Est-ce que j’écris bien ? Est-ce que mon histoire va plaire ? ». Parfois on a juste envie de se cacher tellement on se sent illégitime.

Ce sentiment de ne jamais être à la hauteur nous plombe le moral et nous fait douter de nos capacités.

Cette remise en question sans fin qui te ronge

Un des signes les plus fréquents, c’est de remettre en question en permanence nos compétences et nos connaissances. De ne pas se sentir assez qualifié ou expérimenté pour notre métier d’auteur, de ne pas se sentir à sa place. Pourtant, qui nous dit qu’on doit être un maître absolu ou avoir vécu mille vies pour raconter nos histoires ?

Et cette peur constante de se faire démasquer, que les autres s’aperçoivent qu’en fait, au fond, on ne sait pas vraiment ce qu’on fait ? Qu’on ne mérite pas notre place d’auteur ? Qu’on ne mérite pas nos succès d’auteur, si on a déjà commencé à publier ? Pourtant, ces réussites sont souvent dues à notre talent ET à notre travail acharné !

La minimisation de tes réussites

Ou bien, écrire pour toi, c’est facile, et tu te dis qu’il y a sûrement quelque chose qui cloche, tu te décrédibilises, tu dévalorises ton travail, et tu expliques ta « réussite » par d’autres facteurs extérieurs.

Tu te dis que tu as sûrement réussi grâce à la chance, grâce aux circonstances (le Covid qui faisait que les gens avaient du temps pour lire tout et n’importe quoi), grâce à tes relations.

Par exemple, je me suis déjà dit que le genre dans lequel j’écris est facile à écrire, que mon histoire est sûrement trop simple, trop légère, qu’elle n’est pas si originale…

Bullshit !

Les comédies romantiques, et la romance en général, sont des genres qui parlent de sentiments, d’émotions.

En quoi c’est facile à écrire ?

Mes lecteurs saluent souvent justement la profondeur de mes histoires, les différentes sous-couches que j’apporte.

Et puis chaque histoire est forcément originale, puisque chaque auteur est différent !

Voilà ce que j’arrive à me dire, quand je suis dans un bon jour…

Les effets dévastateurs du syndrome de l’imposteur

Gare aux dégâts si tu laisses le syndrome t’envahir trop longtemps ! En plus du stress et de la procrastination que peut engendrer ce sentiment d’imposture, tu peux rentrer dans un véritable cercle vicieux.

En effet, plus on doute de soi et plus on remet tout en question, moins on ose passer à l’action de peur de se planter. Résultat, on stagne et on n’avance plus. Et plus on n’avance pas, plus on en vient à douter et à se trouver des excuses !

Bref, le syndrome impacte directement ta créativité et ton efficacité. Difficile de faire preuve d’audace et de s’exprimer librement quand on est rongé par le stress de se faire démasquer. Notre confiance en prend un coup, et notre motivation aussi.

Et toujours aucune ligne d’écrite de ce nouveau projet…

À force de se cacher et de minimiser ses propres compétences, on finit par y croire soi-même. Alors sortons de ce cercle vicieux qui nous empêche de développer tout notre potentiel. Il est temps de reprendre confiance en toi et en ton travail.

syndrome imposteur auteur

Comprendre les origines du syndrome

Explorons maintenant les causes possibles du syndrome de l’imposteur, qui jouent directement sur notre confiance en nous, pour ensuite pouvoir y remédier plus facilement !

Les influences extérieures

Dès le début de notre carrière d’auteur, on est confrontés à des modèles inatteignables ou, du moins, c’est ce qu’on croit.

En effet, notre éducation nous a habitués aux œuvres abouties de grands auteurs, sans nous montrer les étapes de création. On imagine qu’il faut d’emblée écrire des chefs-d’œuvre, sans se douter que ces auteurs ont d’abord dû apprendre leur métier – et que leurs œuvres ont nécessité des heures de travail.

Et puis, il est facile de s’empêcher d’écrire ou d’y croire, quand on se compare à des écrivains multipubliés par exemple.

Les réseaux sociaux n’arrangent rien. Voir des auteurs qui viennent de sortir un livre, ou leur 4ème livre de l’année, alors qu’on n’arrive même pas à se décider à écrire un seul mot, ça peut être dur…

Le manque de confiance en soi

Outre les facteurs externes, nos propres doutes intérieurs peuvent aussi jouer beaucoup sur notre tendance à éprouver le syndrome de l’imposteur.

Pour certains, le manque de confiance en soi est tenace et remonte même à l’enfance. On a du mal à percevoir et à accepter nos propres forces, on est toujours enclin à minimiser nos qualités.

Cela peut venir d’un manque d’estime de soi, construit au fil du temps à force de ne pas toujours se sentir légitime. Lorsqu’on n’a pas appris à s’aimer soi-même tel qu’on est, il devient compliqué de se reconnaître comme capable.

Le besoin de contrôle

Un autre élément déclencheur possible du syndrome de l’imposteur est notre besoin de maîtrise et de contrôle. Lorsqu’on se lance dans l’écriture, une activité créative, donc par définition imprévisible, on a tendance à vouloir tout anticiper et tout maîtriser d’emblée.

Ce besoin de contrôle est encore plus fort, quand on débute dans ce domaine ! La nouveauté active naturellement notre peur de l’échec et de l’imperfection. On a tendance à se mettre une pression immense pour tout contrôler afin d’éviter tout faux pas.

syndrome imposteur auteur 3

Surmonter le syndrome de l’imposteur : mes tactiques

Allez, il est temps d’y voir plus clair et de positiver ! Quelles sont mes tactiques pour contrer le syndrome de l’imposteur, issues de mes nombreuses lectures sur le sujet, ou de ma propre expérience ?

Dis-toi que c’est une bonne chose

Aline de The Bboost, qui aide les entrepreneurs, pense carrément que le syndrome de l’imposteur est une bonne chose parce qu’il agit en vrai garde-fou, et il évite qu’on prenne le melon ! Eh oui, sans aucun syndrome de l’imposteur, tu arrives à l’effet inverse : une confiance en toi telle que tu n’acceptes aucune critique et que tu ne cherches pas à t’améliorer.

C’est donc un sentiment que tu dois maîtriser, mais pas t’en débarrasser ! Il faut l’accepter comme un garde-fou, tout en évitant de se laisser entraver par lui. C’est ok, si ce n’est pas trop : pas trop violent, et pas trop souvent. Plutôt que de le combattre, on peut en faire un allié, trouver le positif pour s’améliorer toujours plus !

Développe ta confiance en toi

Apprenons à nous détacher des pressions externes dont je t’ai parlé juste avant, et à valoriser notre parcours unique !

Chacun a bel et bien des talents et des choses merveilleuses à offrir. Mais pour y croire, il faut souvent rebâtir patiemment cette confiance et estime en soi au fil des années, en acceptant de se voir tel qu’on est réellement : un être humain, avec ses forces ET ses faiblesses.

Il s’agit de développer son amour et son image de soi plutôt que de se dénigrer. Faire preuve d’honnêteté dans son évaluation personnelle, et reconnaître sa propre valeur. Chaque petit pas vers une meilleure assurance de soi permet de croire davantage en ses capacités. Il n’y a pas de recette miracle, mais en étant bienveillant envers nous-mêmes, on peut trouver la confiance nécessaire pour avancer.

Eh oui, être auteur implique aussi tout un travail sur soi-même ! Mais tu verras, c’est passionnant. Et peut-être qu’au détour de tes découvertes et apprentissages sur toi-même, ça aidera aussi ton écriture, tes idées, ou ta perception de tes personnages…

Arrête de te comparer aux autres

La comparaison aux autres contribue grandement aux doutes, comme nous l’avons vu…

J’aime beaucoup suivre des auteurs sur Instagram, mais si je suis en proie aux questionnements, si mon moral est un peu bas, si j’ai des difficultés, j’essaye d’éviter d’aller voir que tel ou tel auteur est en pleine « gloire », avec des centaines de commentaires sur le 4ème livre sorti cette année…

Oui, ok, je fais un peu une fixette, mais c’est un de mes talons d’Achille : me dire que je n’écris pas assez vite.

Mais j’ai appris à arrêter ce cheminement de pensées, et à me demander : Pas assez vite par rapport à quoi ? Aux autres ? Mais les autres auteurs ne sont pas moi, ils n’ont pas la vie que j’ai, le temps que j’ai, les projets que j’ai, et peut-être pas la même exigence aussi. Peut-être que j’ai besoin de temps pour mûrir mes histoires. Et alors ? Peut-être que toi tu peux corriger tout un roman bien plus vite que moi. Et alors ? Il y a quelqu’un pour compter les points, ou quoi ? J’étais pas au courant !

Mon conseil ? (et je n’ai rien inventé, c’est un conseil que l’on voit partout !) : arrêter de se comparer aux autres, et se comparer à soi-même. Ne pas se juger, mais se demander : Quelle est ma propre progression ? Qu’est-ce que j’ai accompli aujourd’hui, cette semaine, cette année ? Où j’en suis de mon rêve d’écrire, par rapport à l’année dernière ?

Fais une liste

Un autre excellent exercice pour combattre le syndrome de l’imposteur est de reconnaître ses compétences en tant qu’auteur. Prends le temps de faire une liste détaillée de toutes les qualités, de toutes les forces et de toutes les compétences que tu as pour ce domaine. N’oublie pas non plus de noter tes réalisations et accomplissements, aussi modestes soient-ils !

En écrivant puis en te replongeant dans cette liste, tu verras à quel point tu as de quoi être fier ! Ton parcours est déjà riche de talents et d’expériences. Quand tu douteras à nouveau, relis cette liste – elle sera comme un allié bienveillant qui te soutient ! Elle est là pour te rappeler combien tu es déjà légitime en tant qu’auteur. Pour aller plus loin, n’hésite pas à compléter et actualiser régulièrement cet inventaire, afin de suivre ton évolution.

Tu veux un exemple ? J’ai fait ce travail moi aussi, je te livre ici mes propres compétences, qui me servent en tant qu’auteure. Tu vas voir, il y en a certaines qui sont évidentes, d’autres moins ! Encore une fois, il ne s’agit pas de se comparer, mais de t’inspirer pour ta propre liste.

Et non, adorer manger du chocolat ne peut pas faire partie de ta liste… Quoique, si on cherche bien, ça doit être une compétence ! On a de l’imagination ou on en n’a pas ???

Alors donc, voici mes compétences, ce que je fais assez facilement ou ce dans quoi je suis bonne, pour mon activité d’auteure : je suis créative, j’ai de l’imagination, j’écris facilement, je suis capable de me concentrer longuement, j’ai la capacité de mener à bien de gros projets, j’ai envie d’apprendre tout le temps, je suis organisée, j’aime faire des recherches, je suis bosseuse, je suis indépendante, j’ai de l’humour, je suis à l’écoute des gens, j’ai de bonnes déductions sur les gens en général, j’ai de l’empathie, je suis observatrice, je suis pleine de minutie, j’adore lire, je sais bien communiquer (oralement ou par écrit), je suis curieuse.

Accepte de lâcher-prise

On l’a dit, on a souvent tendance à vouloir tout maîtriser en tant qu’auteur.

Mais la création littéraire demande justement de lâcher prise et d’accepter l’inconnu. D’accepter de se laisser bercer par notre créativité. La création ne peut pas être « le cube va dans la case carrée »… Non, c’est plutôt : « Je plante une graine en automne, je fais au mieux, et j’admire la plante qui pousse au printemps ! ».

L’apprentissage passe nécessairement par des essais – et des erreurs. C’est en acceptant de ne pas tout maîtriser du premier coup qu’on se libère pour progresser sereinement.

Il faut arriver à se faire confiance même lorsqu’on marche sur un terrain inexploré. Après tout, explorer de nouveaux horizons fait aussi partie du plaisir d’écrire ! Alors lâchons prise avec cette peur panique de ne pas tout maîtriser tout de suite.

Entoure-toi

Pour combattre efficacement le syndrome de l’imposteur, il est aussi important de savoir s’entourer de personnes ressources qui nous soutiendront de manière constructive. Rejoindre des collectifs d’entrepreneurs ou de professionnels, des groupes d’auteurs ou d’autrices, te permettra de créer du lien avec des collègues qui traversent les mêmes questionnements et doutes que toi. Tu ne te sens plus seul face à tes doutes, et vous pouvez échanger des encouragements.

Fais aussi attention à choisir ton entourage avec soin, en privilégiant ceux qui vont te pousser à aller de l’avant avec bienveillance. Et si tu ne peux pas choisir de t’éloigner des personnes négatives, pessimistes ou toxiques, alors, ne parle pas de ton projet à ceux qui te découragent systématiquement !

En trouvant un cercle de soutien bienveillant, tu te donneras les moyens de surmonter plus sereinement les épreuves inhérentes à notre passion. C’est un très bon allié pour regagner confiance en soi avec le temps.

Au passage, je remercie mon chéri et ma maman, qui ont toujours le petit mot pour me féliciter ou me rebooster !

Apprends des critiques

Recevoir des critiques fait partie intégrante du métier d’auteur ! Alors, plutôt que de les rejeter systématiquement par peur d’être jugé, et plutôt que de se braquer en étant sur la défensive, il vaut mieux apprendre à les accueillir de manière positive. C’est un excellent moyen de surmonter le syndrome de l’imposteur. On peut ainsi voir qu’on a toujours une marge de progression, et que la création est un cheminement infini.

Bien sûr, tous les commentaires ne se valent pas et certains peuvent manquer de bienveillance. Mais en identifiant les retours constructifs, on répond à notre besoin de progresser continuellement en tant qu’artiste, et on s’ouvre à des opportunités de s’améliorer.

C’est pour ça que je fais appel à des Bêta lecteurs, ainsi qu’à un Bêta lecteur professionnel, ces fans de comédies romantiques qui vont lire mes romans dans leur version presque aboutie (donc après le 1er jet et de la réécriture). Leur mission ? Me pointer les incohérences, les incompréhensions, les déceptions… Mais me dire aussi ce qui est réussi !

En me donnant des précisions sur les points à améliorer, à chaque roman, je suis constamment dans une démarche d’apprentissage. Et j’adore ça !

Concentre-toi sur tes motivations

Parfois, se focaliser uniquement sur ses doutes n’est pas la meilleure solution. Il vaut mieux que tu te raccroches aussi, et même surtout, sur tes motivations profondes en tant qu’auteur. Te rappeler ce qui te pousse à écrire malgré tout, ta passion pour la fiction et ton envie de raconter des histoires.

Ok, ça, c’est un bon petit rappel à moi-même, dans cette période un peu stressante de sortie de 2 nouveaux romans…

Se replonger dans les raisons qui t’ont poussé à te mettre à écrire, la toute première fois, va sûrement permettre de contrebalancer tes questionnements. Trouve du plaisir dans la pratique quotidienne de l’écriture, en te recentrant sur ce que tu aimes y faire. Explore. Détermine et garde en tête ton « pourquoi » : pourquoi auteur ? Pourquoi ce projet ? Pourquoi cette histoire-là ? Je te parle de la méthode des Cinq Pourquoi en détail dans l’article « Comment oser libérer l’auteur qui sommeille en toi« .

Ose passer à l’action malgré tes doutes

Enfin, le meilleur remède contre le syndrome de l’imposteur est souvent l’action. Plutôt que de laisser les doutes nous paralyser, il est temps d’oser sauter le pas malgré tout. On se concentre sur ses objectifs d’écriture, en se fixant des étapes concrètes, et on avance avec méthode et persévérance.

Bien sûr, les questionnements feront probablement encore partie du processus créatif, mais l’action a le mérite de donner une énergie positive. En se lançant coûte que coûte malgré la peur, on prend conscience que c’est possible, et que notre travail mérite d’aboutir.

Au lieu de se décourager ou de se comparer, concentrons-nous sur nos propres envies et sur ce que l’on a à offrir. Acceptons que le doute fasse partie intégrante du cheminement, mais restons résolument tournés vers l’avant. C’est en persévérant avec bienveillance envers nous-mêmes que nous pourrons nous débarrasser du syndrome.

Conclusion

Alors, prêt à dire adieu à ces satanées petites voix qui t’empêchent d’écrire sereinement ? Tu as désormais toutes les clés pour transformer ton syndrome de l’imposteur en un super-pouvoir créatif !

À travers ces conseils, tu as pu prendre la mesure de ta propre valeur et de ton talent. Le syndrome, c’est juste un mirage, si l’on accepte de croire en soi et d’avancer malgré les doutes. Une poussière dans le moteur. C’est surmontable, si tu choisis de te concentrer sur tes forces plutôt que sur tes faiblesses.

Il est grand temps de sortir ta plume préférée et de laisser couler l’encre sans modération. Persévère dans ton travail d’écriture chaque jour, avec assurance, détermination et motivation. Tu peux le faire, n’en doute plus !

Allez, en route et vive la création !

C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Voici une liste (non exhaustive !) de ce que tu peux accomplir pour combattre ce fameux syndrome. Laquelle de ces 10 actions concrètes vas-tu choisir de réaliser dès aujourd’hui ?

1. Réalise une liste détaillée de tes compétences et accomplissements en tant qu’auteur

2. Rejoins au moins un groupe ou collectif d’auteurs sur les réseaux sociaux

3. Fixe-toi un objectif d’écriture hebdomadaire ou mensuel et tiens-toi à ton calendrier

4. Demande un retour constructif à une personne de confiance sur ton dernier projet

5. Note 3 raisons concrètes qui te motivent à écrire

6. Évalue de manière honnête et bienveillante tes points forts et points à améliorer

7. Identifie une personne ressource pour obtenir du soutien en cas de doute

8. Participe à un atelier d’écriture ou une formation pour booster ta confiance

9. Ose poster le début de ton récit sur les réseaux pour avoir des retours

10. Relis régulièrement ta liste de motivations pour combattre le syndrome

Bonus. Note tes petites victoires quotidiennes liées à ta pratique de l’écriture

Comment tu as surmonté le syndrome de l’imposteur en tant qu’auteur ? Partage tes propres astuces ou expériences dans les commentaires !

Explore la profondeur de tes personnages avec l’ennéagramme

Explore la profondeur de tes personnages avec l’ennéagramme

Aujourd’hui je te parle d’une astuce amusante et créative pour donner vie à tes personnages : l’utilisation de l’Ennéagramme !

Je l’ai déjà évoqué dans l’article « Fiches Personnages : les clés pour leur donner une âme », mais plongeons plus avant dans cette perspective psychologique qui te permettra de donner une nouvelle dimension à tes propres protagonistes. Au passage, tu pourras en profiter pour en apprendre un peu plus sur toi et ton fonctionnement en tant qu’humain – et en tant qu’auteur !

C’est tout à fait ce qui m’est arrivé il y a un an et demi, quand j’ai appris à quel type j’appartenais : des portes se sont ouvertes, des caractéristiques de ma personnalité se sont confirmées à moi, j’ai compris pourquoi je n’aimais pas parler de la pluie et du beau temps – et pourquoi j’avais à la fois ce côté artistique, aimant la création et la beauté, mais aussi ce côté fonceur qui n’a pas peur de s’engager dans des projets hyper longs (comme écrire un livre !).

Allez, c’est parti !

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

Qu’est-ce que l’Ennéagramme?

Brève explication

Derrière ses airs de test de personnalité, l’Ennéagramme cache en fait 9 archétypes humains inspirés des anciennes traditions et confirmés par les éclairages modernes des neurosciences.

Visualise ça comme un jardin secret de l’âme, ou une boussole qui dévoile à la fois les 9 personnalités humaines, mais aussi les 9 facettes de notre personnalité, chacune avec ses motivations, ses peurs, ses forces et ses faiblesses.

Pourquoi ça peut être si précieux pour la création de tes personnages ? Parce que cet outil à la fois fun et puissant te permettra de cerner la psychologie d’un personnage, de plonger plus profondément dans ce qui fait tes héros et héroïnes, pour leur donner vie de manière plus réaliste !

Chaque type de personnalité est une plante unique, une graine précieuse, alors mettons nos gants de jardinage et partons à la découverte de ces 9 floraisons fascinantes.

Les neuf types de personnalités de l’Ennéagramme

Pour ceux qui ne connaissent pas encore l’Ennéagramme, sachez qu’il identifie 9 types de personnalité principaux, chacun avec sa propre façon d’être au monde.

Le Perfectionniste (Type 1)

Les Perfectionnistes sont animés par le désir de faire ce qui est juste et de corriger ce qui ne l’est pas. Ils sont les gardiens zélés de l’intégrité et peuvent être le moteur puissant de toute histoire. Rigide mais avec un grand sens du devoir.

Hermione Granger (Harry Potter), qui fait toujours ce qui est juste

L’Aidant (Type 2)

Si ton personnage est instinctivement porté à être attentionné, aimant, et peut-être un peu trop soucieux du bonheur des autres, il pourrait bien être un Aidant. Ces âmes chaleureuses ont un super pouvoir pour lire les besoins des autres, mais attention à ne pas se négliger soi-même.

Mère Teresa, dévouée à aider les autres

Le Battant (Type 3)

As-tu un protagoniste qui aspire à être le meilleur, à briller sous les projecteurs ? Le Battant est la personnalité du succès par excellence, toujours en quête de reconnaissance et prête à tout pour atteindre ses objectifs. Le danger ? Il peut manquer d’authenticité.

Napoléon Bonaparte, ambitieux et leader charismatique

Le Créatif (Type 4)

Les Créatifs sont profondément connectés à leurs émotions, et peuvent apporter une richesse émotionnelle inégalée à ton récit. Attention à leurs tourments existentiels, mais c’est là que réside souvent leur génie !

Amélie Poulain dans « Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain », rêveuse sensible

Le Cérébral (Type 5)

Imagine une seconde Sherlock Holmes sirotant du café dans une bibliothèque poussiéreuse ! Les Cérébraux ont soif de connaissance, collectionnant les faits comme d’autres collectionnent les timbres. Ils peuvent apporter une dose de rationalité à ton histoire, mais assure-toi qu’ils ne fuient pas trop les relations sociales.

Spock (Star Trek), logique, intelligent et détaché

Le Loyaliste (Type 6)

Les Loyalistes sont toujours prêts à défendre leurs convictions. Si ton personnage a une tendance à anticiper les problèmes, à être méfiant, à faire confiance à son intuition, mais aussi à être fidèle jusqu’au bout, il pourrait bien être un Loyaliste. Un allié inestimable, mais qui peut se perdre dans les méandres de son anxiété.

Ron Weasley (Harry Potter), loyal mais inquiet excessivement

L’Épicurien (Type 7)

Contrairement à l’idée stéréotype que l’on a d’un épicurien, l’Épicurien de l’Ennéagramme n’est pas juste un jouisseur des petits plaisirs matériels de la vie. Ce sont plutôt des êtres toujours en quête de nouvelles expériences, des optimistes enthousiastes qui veulent profiter de tout ce que la vie peut leur donner. Ils apportent une bouffée d’air frais à toute histoire, mais méfie-toi de leur tendance à éviter les aspects douloureux de la vie.

Peter Pan, joyeux et cherchant toujours de nouvelles aventures

Le Leader (Type 8)

Si ton personnage est impulsif, puissant, qu’il souhaite diriger et affirmer sa force personnelle, il pourrait bien être un Leader. Ces protecteurs intrépides peuvent apporter un dynamisme à ton récit, si tu t’assures qu’ils ne réduisent pas tout en cendres sur leur passage ! Ils sont aussi parfois peu diplomates.

Daenerys Targaryen (Game of Thrones), forte volonté et dominante

Le Médiateur (Type 9)

Les Médiateurs sont les diplomates de l’Ennéagramme, cherchant la paix et l’harmonie et évitant les conflits. Ils peuvent ajouter une dimension apaisante à ton histoire, mais peuvent manquer de combativité.

L’Ours Paddington, Winnie l’Ourson ou Maître Yoda : calme, bienveillant, cherchant toujours la paix.

Comment fonctionne l’Ennéagramme dans la caractérisation des personnages

Chaque type, comme une variété végétale unique dans un jardin, apporte ses propres forces, et comme les pétales des fleurs, ajoute sa touche de couleur et de vitalité à ton histoire.

Mais l’Ennéagramme ne s’arrête pas là. Il révèle également les aspects moins nobles de la personnalité, les zones d’ombre que tes personnages préfèrent garder cachées. Des conflits internes, des dilemmes et des moments de vulnérabilité émergent, et comme les fragiles bourgeons, offrent des occasions de croissance et de transformation. En cultivant ces nuances, tu révéleras la beauté complexe de chaque personnage, tissant une trame narrative riche et captivante.

Comment découvrir le type de personnalité de ton personnage principal ?

L’Ennéagramme permet de voir que chaque personnage possède des talents et des motivations spécifiques, en lien avec son type. Observe son rôle dans l’histoire, cela te donnera un point de départ solide.

Ton personnage excelle-t-il dans la rigueur et le sens du devoir ? C’est sûrement un Perfectionniste de Type 1. Il sait insuffler humour et légèreté dans toute situation ? Il s’agit sans doute d’un Épicurien de Type 7.

Approfondir la caractérisation de ton personnage

Mais chacun a aussi sa zone d’ombre, sa faiblesse à explorer, ses peurs profondes. L’Ennéagramme te permet d’observer tout cela également.

Ainsi le Battant ambitieux de Type 3 pourra tomber dans l’ego, prenant le risque de devenir superficiel. Quant au Créatif de Type 4, sa sensibilité fera parfois de lui un grand anxieux narcissique !

Les frictions entre forces et faiblesses sont une mine d’or pour le développement d’un personnage complexe et crédible.

Le garde-fou loyal de Type 6 pourra être paralysé par ses doutes, tandis que le réformateur rigoriste de Type 1 devra apprendre la souplesse.

Des tonnes d’histoires complexes et passionnantes en perspective ! Personnellement, utiliser l’Ennéagramme m’a permis de débloquer facilement des pistes pour travailler la psyché de mes personnages, leurs peurs, leurs désirs inconscients, et de déterminer aussi leurs comportements typiques dans plusieurs situations.

Et comme tu t’en doutes, utiliser l’Ennéagramme permet aussi de considérer le développement du personnage tout au long de l’histoire. Il t’aide à construire l’arc narratif de ton personnage, en explorant comment ces dynamiques latentes façonnent son évolution, le poussant à grandir, à changer, ou à se confronter à ses propres ombres.

Éviter les stéréotypes et cultiver la complexité

Ça, c’est mon credo depuis des années, presque depuis que j’écris : comment éviter d’être purement dans les stéréotypes quand on écrit, quand on créé des personnages ?

Si l’Ennéagramme est une excellente base pour cerner la psychologie des personnages, il ne faut pas oublier qu’aucun être humain n’est défini par un seul trait de personnalité.

Voici donc quelques astuces pour t’éloigner des clichés et façonner des personnages uniques :

  • ne caricature pas les forces de chaque type à l’extrême. Un Perfectionniste de Type 1 peut aussi savoir être tolérant.

  • échappe aux sentiers battus : au lieu de céder aux stéréotypes, creuse profondément dans chaque type pour déterrer des traits inattendus. Tu offriras une expérience riche et surprenante à tes lecteurs, qui seront captivés et auront envie d’explorer les facettes encore inexplorées de la personnalité de ton personnage

 

  • déjoue les clichés : ce sont les mauvaises herbes de ton jardin narratif. Utilise l’Ennéagramme comme un sécateur aiguisé pour éliminer les idées préconçues. Défie les attentes en évitant les pièges des descriptions trop simplistes et en donnant à tes personnages la liberté d’évoluer au-delà des archétypes prévisibles.

 

  • fais évoluer ton personnage hors de sa zone de confort pour un arc narratif riche. Par exemple, le Médiateur diplomate du Type 9 pourrait apprendre à s’affirmer.

 

  • la fusion des caractéristiques : imagine tes personnages comme des hybrides floraux, mélangeant les caractéristiques de différents types pour créer quelque chose de tout à fait unique. En combinant subtilement les forces et les faiblesses de plusieurs types, tu façonnes des personnages complexes et inoubliables, tout en offrant un éventail infini de possibilités narratives. Et si le Leader de Type 8 avait aussi une sensibilité artistique propre au Type 4 ? Et si ton personnage empruntait au Type 1 sa rigueur et au Type 3 son ambition ?

Une petite note

Sur ce dernier point, je rajoute que l’Ennéagramme est encore plus complexe que ce que je t’explique dans cet article. En particulier, chaque type est aussi influencé par les types à sa droite et à sa gauche (voir le diagramme), mais aussi par d’autres types avec lesquels il est en lien fort.

Diagramme de l'Enneagramme

Par exemple, je suis de Type 4, Créatif (très étonnant, n’est-ce pas !), j’ai donc aussi de l’influence du Type 3 (Battant) et du Type 5 (Cérébral), mais aussi avec le Type 1 (Perfectionniste) avec la flèche qui vient du 1 vers le 4, et avec le Type 2 (Aidant), avec la flèche qui va du 4 vers le 2.

Pour tout comprendre dans sa complexité, il existe de très bons livres, comme L’Ennéagramme pour les Nuls de Béatrice Foenix-Riou et Asuncion Valderrama, ou L’Ennéagramme de René De Lassus.

Comment les types interagissent avec les autres personnages

Au-delà des forces et faiblesses individuelles, l’Ennéagramme éclaire aussi sur la dynamique relationnelle propre à chaque type. Ton personnage porte en lui des tensions internes, et ces conflits intérieurs peuvent influencer la manière dont il interagit avec les autres. Plonge dans les méandres de ces affrontements personnels pour comprendre comment ils façonnent ses relations et impactent son développement. C’est une mine d’or pour pimenter les interactions entre personnages !

Par exemple, le Perfectionniste de Type 1 appréciera l’organisation du Cérébral de Type 5, mais risque de se braquer face à l’impulsivité de l’Épicurien de Type 7.

Le Battant ambitieux de Type 3 admirera le courage du Leader de Type 8, même s’il trouvera ce dernier trop belliqueux.

Le Créatif rêveur de Type 4, de par sa sensibilité exacerbée, aura souvent tendance à se sentir incompris. Il sera alors attiré par le réconfort et l’écoute de l’Aidant attentionné de Type 2.

Cependant, ce dernier pourra avoir du mal à gérer les sautes d’humeur et les états d’âme souvent très intenses du Créatif. Cela risquera de frustrer l’Aidant, davantage porté sur l’action que sur la rêverie.

À l’inverse, le Créatif appréciera le côté contemplatif du Cérébral de Type 5, capable de comprendre sa quête artistique et spirituelle. Même si le manque d’expressivité du Cérébral pourra parfois décontenancer le sensible Type 4 !

On voit ici comment les forces de l’un peuvent compléter les faiblesses de l’autre, tout en générant aussi quelques frictions typiques de chaque profil. Des interactions pleines de nuances à exploiter pour générer facilement quiproquos, rivalités ou au contraire complicités inattendues entre les personnages. De quoi nourrir des rebondissements narratifs surprenants dans ton histoire !

Conclusion

L’Ennéagramme offre une perspective fascinante sur la psychologie de tes héros et anti-héros. Cet outil puissant te permettra de créer des personnages inoubliables, avec toutes leurs nuances et leurs contradictions. Les lecteurs pourront mieux comprendre leurs actions et leurs réactions, et cela créera une connexion plus profonde avec eux.

Maintenant, c’est à toi de jouer !

Alors c’est parti, en avant pour explorer les profondeurs de la psychologie de tes personnages !

C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Maintenant qu’on a exploré les différents types de personnalité selon l’Ennéagramme, tu peux l’appliquer concrètement à la création de tes propres personnages. Voici un guide étape par étape pour t’y aider !

1. Choisis un personnage de ton projet, et réfléchis à sa fonction narrative : héros, antagoniste, personnage secondaire ?

2. Plonge dans les neuf types et détermine son Ennéagramme de base, celui qui correspond le mieux à son rôle et à son évolution.

3. Regarde les traits spécifiques à ce type pour définir les forces et les faiblesses de ton personnage, ses motivations, ses limites, ses comportements distinctifs, ses schémas de pensée, ou ses habitudes propres.

4. Fais évoluer ton caractère hors de son type, en regardant ses liens sur le schéma de l’Ennéagramme, pour lui apporter plus de complexité. N’hésite pas à mélanger subtilement plusieurs traits pour un individu unique. Pense à introduire des nuances pour t’éloigner un peu plus des stéréotypes.

5. Pendant la préparation plus précise des scènes, explore les émotions associées au type que tu as choisi. Comment ton personnage réagit-il sous pression ? Quelles sont ses joies et ses peurs profondes ?

6. Détermine aussi comment il interagit avec les autres. Crée des dynamiques de groupe, des alliances surprenantes, et des conflits intrinsèques.

7. Considère comment l’Ennéagramme peut influencer le développement de ton personnage : comment ses forces peuvent-elles le propulser vers la croissance, et comment ses faiblesses peuvent être des graines d’évolution narrative ?

8. Laisse parler ta créativité et amuse-toi avec ce nouvel outil psychologique !

Partage avec nous dans les commentaires vers quel type penche ton personnage principal, ou même si tu as découvert ton propre type en les explorant ?

Mes podcasts préférés pour auteurs

Mes podcasts préférés pour auteurs

Aujourd’hui, je partage avec toi mes podcasts préférés pour les auteurs !

Imagine un instant : tu es coincé dans les bouchons, ou dans le métro, ou tout simplement en train de faire le ménage ou la vaisselle, et tu peux en même temps plonger dans des conversations captivantes avec des auteurs aguerris, des experts de l’écriture, ou tout simplement des passionnés comme toi et moi ! Génial, non ?

Alors voici la crème de la crème des podcasts pour auteurs, qui ont tous été une source inestimable pour moi d’inspiration, de conseils et de soutien pour nourrir ma créativité et m’aider à surmonter les défis de l’écriture. J’espère avec cet article qu’ils feront aussi partie de de tes ressources désormais !

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

Les podcasts pour les auteurs, par des auteurs

The Creative Penn podcast

C’est par ici !

Joanna Penn, auteure autoéditée, blogueuse (The Creative Penn), conférencière

Ce podcast est une bible ! Pas uniquement sur l’écriture, aussi sur le marketing – Joanna est pour moi une des 2 ou 3 auteures dont je suis à la lettre les conseils, tant ils sont sensés et fondés sur une grande expérience, et un sérieux à toute épreuve.

Il s’agit d’nterviews essentiellement, environ une heure à chaque fois, mais on ne voit pas le temps passer !

C’est là que j’ai découvert la méthode Story Grid, le livre Story Genius

Story Grid Writing Podcast

C’est par ici !

Shawn Coyne et Tim Grahl

Épisodes plutôt longs (environ une heure), mais incroyables !

Voici un podcast qui dévoile toutes les subtilités de la méthode de création narrative « Story Grid« , que j’utilise depuis des années dans mes écrits, en complément de la structure en 3 actes et du Voyage du Héros.

Shawn Coyne tire des leçons des milliers d’histoires lues et étudiées, de ses dizaines années en tant qu’éditeur et consultant en écriture, dans les plus grandes maisons d’édition de New York et à Hollywood, et c’est passionnant.

Tim Grahl l’accompagne sur ce podcast. Auteur de non fiction à la base, il aide ses collègues depuis de nombreuses années. Dans le podcast, il se met à l’écriture de romans, avec l’aide de Shawn.

Story Grid Writers’ Room

C’est par ici !

Analyses de scène ou d’histoires courtes en utilisant la Méthode Story Grid développée par Shawn Coyne.

Comme dans Story Grid Writing Podcast, on met les mains dans le cambouis, on est dans le concret de l’écriture, par ici !

Métier : écrivain

C’est par ici !

Jupiter Phaeton, auteure autoéditée

Episodes d’une heure quand ce sont des interviews, environ 15 minutes quand c’est Jupiter seule.

Pareil, c’est un podcast surtout axé marketing du livre, mais tu peux y trouver quelques pépites sur l’écriture !

Le chat de l’écrivain

C’est par ici !

Caroline Vermalle, auteure autoéditée

Caroline veut propulser le concept de « Nouvelle Autoédition », puisqu’elle voit autour d’elle que cette tendance est en train de se professionnaliser. Elle partage dans son podcast ses coulisses, tant sur l’écriture que sur le marketing du livre, seule ou en interview.

Le typoteur

C’est par ici !

Christelle Lebailly

Encore un podcast qui s’est arrêté, mais que je recommande chaudement ! Christelle Lebailly y partage tous ses trucs et ses expériences d’auteure, que ce soit sur l’écriture, la révision mais aussi sur la publication ou la promotion d’un livre. Pour continuer à la suivre, après avoir écouté les 22 épisodes de ce podcast, Christelle est maintenant active sur Youtube.

The writer’s well

C’est par ici !

Rachael Herron et J. Thorn, deux auteurs indépendants américains, discutent pendant des épisodes d’une vingtaine de minutes sur l’écriture, leur quotidien d’auteur, et notamment du fait qu’ils se lancent pour être auteurs à temps plein. C’est hyper motivant, ces deux-là sont faits pour discuter ensemble et je regrette juste qu’ils aient arrêté ce podcast… Mais il te reste 193 épisodes à rattraper !

How do you write?

C’est par ici !

Rachael Herron

Revoilà Rachael dans son podcast « solo », qui explore comment on écrit un roman, tout simplement ! J’adore vraiment ce que propose Rachael, elle est très inspirante et motivante. Il s’agit ici d’interviews d’auteurs, ainsi que de conversations avec Sacha Black.

The Career Author podcast

C’est par ici !

On retrouve J. Thorn ici accompagné de son ami Zach Bohannon, tous deux auteurs américains indépendants, qui se débattent dans leur nouvelle carrière professionnelle – ils viennent de lâcher leur boulot alimentaire ! Très inspirant et no bullshit !

Les podcasts pour te motiver, t’organiser, t’inspirer…

Indépendante et authentique

C’est par ici !

Pêche

Superbe podcast qui déménage et qui fait travailler ses peurs, ses zones d’ombre, son rapport à l’argent, au succès, le syndrome de l’imposteur…

Tout ce qu’on connaît bien en tant qu’auteur, finalement ! Même si Pêche se penche surtout sur les entrepreneurs du bien-être comme elle les appelle (naturopathe…), tout ce dont elle parle résonne beaucoup en moi.

Et puis, après tout, nous sommes aussi des entrepreneurs du bien-être en tant qu’auteurs !

Planifie selon ton énergie

C’est par ici !

Olivia Bienvenu

Je t’ai déjà parlé d’Olivia dans l’article sur Comment trouver enfin le temps pour écrire un livre : mes astuces, dans Ma routine bien-être d’auteur ainsi que dans Trouve ton lieu d’écriture idéal et booste ta créativité et ton efficacité !. Elle explore les énergies liées au cycle féminin, notamment celle de l’Enchanteresse (pendant les règles), qui est liée à la créativité.

Elle t’explique tout dans son podcast !

Bye bye procrastination

C’est par ici !

Claire Vitaux, coach en organisation et efficacité

Un podcast pour les entrepreneurs pour « devenir plus efficace, mieux gérer son temps, atteindre ses objectifs sans s’épuiser » : autant dire que ça nous parle aussi en tant qu’auteur !

Claire préfère le terme « efficacité » à celui de productivité, et je me retrouve tout à fait là-dedans. Elle partage dans des épisodes assez courts plein de conseils pratiques, des méthodes pas à pas, j’adore !

Achieve your goals

C’est par ici !

Hal Elrod, auteur du Miracle Morning, et du Miracle Morning for writers

Podcast de développement personnel, mais il parle de temps de temps d’écriture ou avec des auteurs.

Très inspirant et boostant, si on accepte le côté un peu too much à l’américaine !

Le podcast

C’est par ici !

Pauline L’agneau

Interviews essentiellement (environ une heure), avec aussi des formats courts

Orienté business et expériences de vie, on peut quand même y trouver des épisodes avec des interviews d’auteurs, et des chroniques de livres que Pauline affectionne.

C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Voici mes conseils pas à pas pour que tu ne t’éparpilles pas dans tous ces conseils de podcasts :

1. Choisis ton point de départ : commence par sélectionner un podcast qui correspond le mieux à tes besoins. Si tu as besoin de motivation, opte pour un podcast mettant en lumière des histoires inspirantes d’auteurs à succès. Si tu cherches des conseils pratiques, oriente-toi vers des podcasts qui proposent des discussions sur l’écriture, la révision, ou la publication.

2. Planifie ton temps d’écoute : intègre les podcasts dans ta routine d’écriture. Que ce soit pendant ton trajet matinal, pendant une pause déjeuner ou avant de te coucher, définis un créneau pour en écouter régulièrement.

3. Prends des notes : sois actif pendant l’écoute. Prends des notes (vocales ou écrites) sur les idées, les conseils, ou les anecdotes qui te semblent particulièrement utiles ou inspirantes.

4. Partage tes découvertes : ne garde pas ces pépites pour toi ! Partage tes découvertes avec d’autres auteurs. Cela peut renforcer ta compréhension des sujets abordés dans le podcast et créer une discussion enrichissante.

5. Échange et discute : de la même façon, si le podcast a une communauté en ligne, rejoins-la. Participe aux discussions, pose des questions, partage tes propres expériences. L’échange avec d’autres auteurs peut être une source précieuse de soutien et de nouvelles idées.

6. Applique ce que tu apprends : l’action est essentielle. Après avoir écouté un épisode, essaye d’appliquer les conseils ou les idées dans ta propre écriture. C’est en mettant en pratique ce que tu apprends que tu progressera vraiment !

7. Diversifie ton écoute : n’aie pas peur de sortir de ta zone de confort. Explore différents podcasts, même ceux qui ne semblent pas directement liés à l’écriture. Tu pourrais trouver des pépites d’inspiration dans des domaines inattendus !

Quels sont tes podcasts préférés pour t’inspirer en tant qu’auteur ? Partage-les dans les commentaires !

Fiches personnages : les clés pour leur donner une âme

Fiches personnages : les clés pour leur donner une âme

Me revoilà avec d’autres conseils encore plus concrets sur les fiches personnages ! Dans cet article, je te donne les clés pour créer des personnages inoubliables, qui rendront ton roman solide, cohérent et vivant, et qui, surtout, captiveront tes lecteurs !

Pour la première partie sur les fiches personnages, tu peux aller lire cet article : « Fiches personnages : comment créer des héros inoubliables ?« 

Le physique de ton personnage

Le nom de tes personnages : un élément clé de leur création

Tu pourrais penser que choisir le bon nom pour tes héros est carrément anecdotique, mais en réalité, c’est une étape cruciale. Son nom, c’est son étiquette dans l’univers de ton histoire, c’est ce qui le distingue des autres.

Un nom bien choisi peut évoquer des émotions, des images, des souvenirs. Il peut être le reflet de la personnalité de ton personnage, de ses origines, de son histoire. Donc, prends le temps de réfléchir à ce choix, car il peut avoir un impact profond sur la manière dont les lecteurs percevront ton personnage.

On n’imagine pas la même personne s’il s’appelle Duncan MacQuoid ou Josh Higgins !

L’apparence physique de tes personnages

Les lecteurs ont besoin de créer une image mentale de tes héros et héroïnes, et c’est là que l’apparence entre en jeu. Chaque détail compte : les yeux qui pétillent d’intelligence, la démarche assurée ou hésitante, les cicatrices cachées sous les vêtements… Ce sont ces petits éléments qui ajoutent de la profondeur à tes personnages, qui les rendent vivants et crédibles.

Et il peut y avoir un lien magique entre le nom, l’apparence et la personnalité de ton personnage. Le nom peut influencer l’image que les lecteurs se font de lui, et l’apparence peut refléter ceci. Duncan MacQuoid est effectivement un aristocrate anglais pure souche (dans mon roman Mariage et remue-ménage en Toscane).

Mais il peut aussi y avoir un décalage entre l’apparence, le nom, et la personnalité de ton personnage, que peut-être, seul le lecteur pourra déceler, parce que tu lui en auras donné les clés. C’est une manière subtile mais puissante de créer des liens entre ces éléments, et de rendre tes personnages attachants auprès de tes lecteurs.

Alors, prends ton temps pour choisir le nom parfait et pour détailler l’apparence physique de tes personnages. Et n’aie pas peur d’explorer les petites subtilités, car ce sont elles qui rendront tes personnages vivants et inoubliables.

Idées de questions pour l’apparence physique de ton personnage

Son nom, son surnom ?

Son sexe ?

Son âge ?

Sont son apparence physique, sa voix, son style vestimentaire, sa langue ?

Son métier (avec précision) ?

Sa santé, ses maladies, ses tics, sa phobie ?

Son lieu de vie ?

Son plat préféré ?

Sa musique préférée ?

Son livre préféré ?

Son film préféré ?

La psychologie de ton personnage

L’importance de l’arc narratif du personnage

L’arc narratif du personnage est crucial pour rendre les personnages authentiques. C’est comme la transformation d’une chenille en papillon, un voyage intérieur qui doit être significatif et détaillé pour captiver les lecteurs.

Au-delà de leur apparence physique, comprendre les mécanismes psychologiques qui animent tes héros et héroïnes est donc une clé essentielle pour leur insuffler une véritable âme.

Conseils pour maîtriser la psychologie de tes personnages

Alors, voici quelques conseils pour donner vie à des personnages qui ne sont ni clichés ni superficiels. Tout d’abord, rappelle-toi que l’empathie du lecteur commence par celle de l’auteur pour ses personnages, même pour les personnages antipathiques !

Et puis, tes personnages doivent être bien plus que des silhouettes en noir et blanc. Ils doivent être complexes, avec des nuances de gris, comme l’humanité elle-même, en fait ! Leur réalisme réside dans leurs qualités autant que dans leurs défauts, et c’est à travers leurs imperfections que les lecteurs peuvent s’identifier et ressentir une véritable connexion.

L’objectif est de créer des personnages réels, crédibles, et avant tout, capables de provoquer de l’empathie et de susciter des émotions chez les lecteurs. Pour ça, il faut les rendre profonds, les étoffer, leur donner une véritable complexité. Les filtres qui régissent nos vies, sociaux, culturels, physiques, sont autant de facettes de la psychologie de tes personnages à explorer.

Tes personnages devraient aussi être plein de contradictions, ces dilemmes qui sont propres à la nature humaine, devraient être ceux de tes personnages. Perso, je me revendique écolo tout en ayant parfois des comportements contradictoires, comme prendre parfois la voiture, même pour une petite distance, parce que bon, flemme… Ces dilemmes sont ceux du lecteur, les questionnements du personnage le captiveront.

Tu devrais tout savoir sur tes personnages, mais n’oublie pas de laisser des zones d’ombres, des secrets pour le lecteur. Ça les rend prévisibles et imprévisibles à la fois, créant un suspense captivant.

Et n’oublie pas de soigner les adversaires de tes héros ! Donne-leur des arguments solides face au protagoniste. Les antagonistes bien développés sont les piliers d’une intrigue riche et captivante.

En bref, plonge au cœur de la psychologie de tes personnages, creuse leurs pensées, leurs émotions, leurs contradictions, pour créer des êtres vivants et inoubliables qui feront vibrer le cœur de tes lecteurs.

Idées de questions pour étoffer la psychologie de ton personnage

Célibataire ou en couple ?

Ses loisirs ?

L’endroit où il se sent le mieux ?

Ses qualités et ses défauts ? (en s’inspirant de la vraie vie !)

Sa personnalité ?

Son caractère ?

Son comportement ?

Quelles relations a-t-il avec les autres (parents, proches, inconnus, au travail, en amour…) ?

Ses contradictions ?

Ses talents et capacités particuliers ?

Ses forces, ses faiblesses ?

Ses peurs et ses phobies ?

Ses rêves et ses désirs, ses projets ?

Les motivations profondes qui l’animent ?

Son secret caché qui ne demande qu’à être révélé ?

Ses mensonges ?

Son histoire (les événements marquants de sa vie, son parcours avant, pendant et après l’histoire que tu veux raconter) ?

Sa manière de penser et percevoir le monde (croyances, opinions, ses goûts…) ?

Son conflit ou son objectif externe ?

Son conflit ou son objectif interne ?

And last but not least :

Ce que tu aimes dans ce personnage (même pour ceux que tout le monde va détester !) ?

fiches personnages

Un exemple perso

Toi aussi, ça t’horripile quand les personnages féminins de romans, de films ou de séries sont parfaites ? Elles sont sveltes, femmes au foyer performantes, battantes dans leur boulot, une super amie/fille/mère, avec toujours la bonne répartie…

Ou au contraire, elles ont tous les défauts du monde : moches, grosses, désorganisées, gaffeuses, avec une vie amoureuse en vrac, ou carrément au fond du trou…

Comment on peut s’identifier avec l’un ou l’autre de ces 2 extrêmes ? Impossible ! Ce n’est pas la vraie vie… Personne n’est tout l’un ou tout l’autre à ce point-là.

Après, c’est vrai que ça permet de se comparer et de se dire : « ok, ma vie est nulle par moment, mais quand même pas à ce point. » ????

Mais les filles parfaites, ça reste un problème. Wonder Woman, ok, elle est inspirante… Mais elle nous pousse un peu trop, non ? On a le droit de se reposer ou de dérailler aussi de temps en temps, non ?

Le problème c’est quand on se flagelle en se disant qu’on devrait être comme elles, et que ça devient un idéal impossible à atteindre.

Alors que dans les rôles de mecs, enfin, c’est mon opinion, il y a plus de nuances, de yin et de yang, de qualités mais aussi de défauts…

C’est pour ça qu’on arrive mieux à s’identifier à Elizabeth Bennet (qui a un paquet de défauts ! À commencer par son orgueil et ses préjugés comme le souligne Jane Austen ????), à Bridget Jones (la reine pour nous décomplexer), à Anna de Leap year (qui va vivre de sacrées aventures), à Hermione dans Harry Potter (et ses cheveux en bataille), à Lucy de TheHating game (qui a du mal à comprendre son collègue de bureau)…

Je ne suis pas la femme parfaite et c’est avec ça en tête que j’écris mes personnages principaux, qu’ils soient féminins ou masculins, d’ailleurs : avec des défauts, surtout pas de stéréotypes, et en essayant d’apporter mes réflexions sur ce qu’est être une femme, un homme, mais également un être humain, dans le monde d’aujourd’hui.

Et toi, tu en penses quoi ?

Bonus : l’ennéagramme de tes personnages

Un petit bonus pour t’aider à créer des personnages intéressants : j’utilise également depuis environ un an l’ennéagramme pour approfondir la psychologie de mes personnages. C’est quoi l’ennéagramme ? Imagine-le comme une boussole intérieure qui te guide à travers les dédales des personnalités humaines.

Avec ses neuf types de personnalité, l’ennéagramme offre une plongée dans les motivations et les zones d’ombre de tes personnages, enrichissant ainsi leur psychologie. En identifiant le type dominant de ton personnage, tu obtiens un point de départ solide pour explorer ses motivations avant, pendant et après ton histoire.

L’ennéagramme révèle aussi les aspects moins nobles de la personnalité, créant ainsi des conflits internes et des moments de vulnérabilité, ce qui enrichit la complexité de tes personnages. En l’intégrant dans la création de tes héros, tu les rends plus authentiques, plus humains, et encore une fois, tout cela permet de renforcer la connexion émotionnelle des lecteurs à l’histoire.

Tu connaissais l’ennéagramme, toi ?

2ème bonus : les questions de Lisa Cron

Quand je suis en préparation de roman, j’aime bien aussi répondre aux questions de Lisa Cron, issues du livre « Story Genius« , qui est beaucoup dans la psychologie, et qui nous fait chercher par exemple la scène originelle du personnage qui fait qu’il a une croyance fausse . C’est cette scène qui le projette dans l’histoire que tu veux raconter.

Elle nous fait également réfléchir sur les trois moments dans la vie du personnage qui sont venus renforcer cette croyance fausse, et elle nous propose de les écrire en entier. Elles ne seront pas telles quelle dans le roman, mais ça permet de découvrir des choses et de distiller ces infos. Ça permet aussi de déterminer quel est le moment précis le plus intéressant pour commencer l’histoire, par rapport à cette fausse croyance, celui où le personnage principal est obligé de passer à l’action.

Perso, ça m’a toujours été très utile, et j’ai vraiment pu réutiliser ces 3 scènes, soit pour déterminer plus précisément mon personnage, soit carrément en les mettant dans mon roman sous forme de flashbacks ou de récits… Et en les écrivant noir sur blanc, les circonstances, les actions et les pensées des personnages sont bien plus claires.

Lisa Cron nous propose aussi de déterminer le « Aha moment », le moment où le personnage, dans notre histoire, va atteindre son objectif externe et va donc changer intérieurement. De la même façon, Lisa Cron suggère d’écrire tout de suite cette scène et de ne pas attendre d’avoir écrit les précédentes.

Du coup, on sait où va le personnage, et notre histoire !

Et les personnages secondaires ?

Ne sous-estime jamais le pouvoir des personnages secondaires ! Bien qu’ils puissent être moins détaillés que les personnages principaux, ils ne devraient pas être dépourvus de profondeur, ni être là « juste comme ça ». Même dans leurs rôles de soutien, les personnages secondaires ont besoin de leurs propres contradictions et tensions intérieures. Ils seront plus authentiques et ça enrichira l’ensemble de l’histoire.

Leurs tensions internes peuvent aussi être des leviers puissants pour faire avancer l’intrigue et créer des moments clés. Les personnages secondaires doivent être plus que de simples faire-valoir : ils doivent contribuer à la dynamique de l’histoire et, d’une manière ou d’une autre, servir le récit principal. En les dotant de complexité, même à petite échelle, tu les rends plus mémorables et utiles pour tisser une toile narrative riche et immersive.

C'est parti mon kiki : passe à l'action !

1. Encore et toujours : laisse aller ton imagination, ne te mets pas de limites en remplissant tes fiches personnages !

2. Par exemple, pour remplir ces fiches, je fais ce qu’on appelle de l’écriture automatique : je me pose une des questions et j’écris tout ce qui me passe par la tête, sans analyser et sans m’arrêter.

3. Quand je ne sais pas (encore) répondre à une question, je la passe et je reviens dessus plus tard (ou jamais ! Rien ne t’oblige à tout remplir !)

4. Remplir ces fiches peut aussi te lancer dans des recherches (sur un lieu, un métier, un âge, etc) et donc étoffer encore ton histoire, ton intrigue… Laisse-toi porter par tout cela !

5. Une fois que tu l’as imaginé physiquement, tu peux par exemple aller chercher une photo ou plusieurs sur Pinterest (de personnes connues qui t’inspirent ou autres), ou demander à une IA de te la créer,  pour lui donner vie et mieux l’imaginer.

4. Et n’oublie pas que comme pour tout le reste, tu ne dois pas tout dire sur ton personnage dans ton roman, même si toi, tu sais tout sur lui ! Il faudra que tu distilles les détails importants aux bons moments.

Quel est le nom de ton personnage principal ? Partage-le avec nous dans les commentaires et dis-nous pourquoi tu l’as choisi !