Les secrets de ma routine matinale d’auteure

Les secrets de ma routine matinale d’auteure

Aujourd’hui, je te dévoile ma routine matinale ! Plongeons ensemble dans ce moment qui est bien plus qu’une simple routine, c’est un voyage presque sacré (eh oui, carrément !) où le thé, la planification et mes rituels créatifs se donnent rendez-vous ! Alors, prêt à plonger dans mon univers matinal ?

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

La première tâche du jour

À 9 heures, je m’installe à mon bureau avec une bonne tasse de thé dans un joli mug, mes carnets, mon stylo plume et mes feutres devant moi, prête à orchestrer ma journée.

bullet journal work

Mon Bullet Journal “Work” est comme ma boussole. J’y relis ma page du jour où j’ai déterminé la veille :

  • ma priorité (la chose qui fera que ma journée sera réussie, si je ne fais que ça. Ça me permet de moins culpabiliser en fin de journée si ma To do list n’est pas toute cochée)
  • par quelle tâche je vais commencer (pour éviter la procrastination du matin et le “Et je fais quoi maintenant ?”)
  • mon habitude positive de la journée (comme par exemple : « faire du sport ce midi » si on est le mardi ou le jeudi, ou « ne pas finir trop tard de bosser », ou « ne pas me mettre trop la pression aujourd’hui »…)
  • et enfin, une partie « Thoughts«  ou « Pensées » (oui, tout est en anglais dans mes BuJo !) où j’écris tout ce que je veux, sans réfléchir. C’est un peu comme un petit espace de journaling, et les sujets sont donc hyper variés et spontanés : mon humeur du moment, mes préoccupations, mon organisation précise si j’en ai besoin, etc… Tout est permis !
page du jour gros plan

Écouter ses énergies

Ensuite, direction mon Bullet Journal “général”, un autre carnet séparé, dans lequel j’examine ou je remplis ma To do list pour la journée.

bullet journal

J’ai à gauche de la page, ma To do perso, et à droite, ma To do pour mes activités pro. Comme ça, j’ai aussi un aperçu de mon emploi du temps perso, pour ne rien oublier, et ne pas remplir à bloc mon travail si j’ai un RDV en plein aprèm, et inversement !

exemple de to do lists

Parfois, je jette aussi un œil à ma page Notion « Today », qui reprend ma To do list, mais dans un tableau lié à calendrier. Mais je l’utilise plutôt le soir pour bouger facilement mes tâches d’un jour à l’autre (sans tout gommer dans mon BuJo) et pour programmer des tâches récurrentes (comme les bilans, l’écriture de mon mail hebdomadaire à mes lecteurs, la rédaction et la mise en forme des articles de ce blog, des posts pour les réseaux sociaux…). Mais normalement, j’ai donc déjà vérifié tout ça la veille, à la fin de ma journée de travail.

Comme je suis fan de l’organisation en fonction de son énergie, j’ai réussi à déterminer ce que je fais mieux et avec plus de facilité le lundi, ou le mardi, ou le matin ou l’après-midi. Mais parfois, il faut quand même réajuster.

Je me laisse donc ce temps de relecture de ma To do et de ma page journalière pour voir si je suis toujours ok, s’il ne faut pas réorganiser ou déplacer des tâches

Pour apporter une touche d’inspiration à ma journée, je prends ensuite 10 minutes pour me plonger dans mon Vision Board. En ce moment, je le recrée sur Canva avec mes aspirations pour l’année en cours (que j’ai déterminées grâce à mon bilan de l’année précédente, et mon planning pour la nouvelle année ! Tu peux en savoir plus ici).

vision board

Ou sinon, je m’accorde ces 10 minutes pour écouter, lire ou regarder quelque chose d’inspirant, de motivant. Je commence ainsi la journée de façon toute douce et très positive.

Comment ne pas zapper certaines tâches

Une nouvelle tasse de thé à la main, et je suis prête pour la première tâche de la journée ! À savoir regarder mes mails. Je le fais le matin, sinon c’était systématiquement zappé ! Ça me permet aussi d’enclencher mon cerveau vers une phase plus active, me motivant à le faire carburer.

tasse de the

Il est maintenant 9h30, c’est parti pour 30 minutes de formation (sur l’écriture, l’entrepreneuriat, la communication, le marketing… en fonction du sujet principal de la journée). Pareil que pour les mails, si je ne prends pas le temps en début de journée, je le zappe, il y a toujours plein de choses plus urgentes à faire ! J’ai donc décidé il y a déjà plusieurs mois de le faire en début de matinée, comme ça je suis sûre que c’est fait.

Il est 10h, j’entre dans la période où je suis la plus efficace, c’est donc parti pour une activité qui me plonge dans le flow, et ce jusqu’à 13h !

Conclusion

Ça t’a plu d’explorer avec moi les coulisses de ma routine matinale, avec ces petits rituels, ces astuces et ces stratégies pour m’assurer de démarrer la journée du bon pied, entre organisation et motivation ?

moi et mon carnet

Planification minutieuse dans mes Bullet Journals, définition de mes priorités, pensées jetées sur le papier, To do list organisée selon mon énergie du jour, Vision board : chaque étape vise à accueillir au mieux ma créativité, mon inspiration, et au final, à augmenter mon efficacité pour la journée qui s’annonce.

Et n’oublie pas, écrire avec passion, c’est aussi savoir s’écouter. Alors, à toi de jouer !

C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Voici quelques questions pour pimenter ta propre aventure matinale :

1. Que te faut-il pour démarrer en beauté tes journées : d’un moment calme ou d’une plongée immédiate dans l’action ?

2. Est-ce qu’il y a des petites tâches pour lesquelles tu n’arrives jamais à prendre le temps, comme lire un livre sur l’écriture, écouter un podcast ?

3. Trouve-leur une place dans ta journée ! Dès le début de la journée comme moi, ou en fin de journée, ou avant d’aller manger… À toi de voir. Inscris tout ça dans ton agenda.

4. Est-ce que tu écoutes ton énergie avant de te lancer une tâche ? Si quelque chose ne colle pas, que tu n’as pas du tout envie de te mettre à cette tâche, pose-toi la question : est-ce qu’il y a autre chose que je préférerais faire ? Peut-être que c’est parce que ton énergie est plus tournée vers la communication ce matin, que sur la création. Si tu sens au fond de toi que ce n’est pas juste une excuse pour ne rien faire, alors change ta To do list, inverse tes tâches, reporte-les à demain.

5. Dis-toi aussi, et je le répète souvent, que c’est aussi ok de temps en temps de ne pas avoir envie de quoi que ce soit ! Alors, arrête de culpabiliser, prends une pause, va te changer les idées, recharge tes batteries, et tu verras que tu reviendras vers ta To do list avec envie et énergie !

On a tous une façon unique de lancer notre journée, alors n’hésite pas à partage tes propres rituels et processus dans les commentaires !

Démarre ton année d’auteur sans stress

Démarre ton année d’auteur sans stress

Démarrer l’année sans stress, ça te dit ? C’est le moment idéal pour se débarrasser de tout ça et créer une année sans anxiété, pour débuter cette nouvelle aventure avec une énergie renouvelée ! En tant qu’auteur, que personne créative, une telle positivité ne peut qu’être bénéfique pour stimuler ta créativité.

Avec cet article, je participe à l’évènement « Démarrer l’année sans stress » du blog Manager pas à pas. J’apprécie particulièrement le blog d’Edna, tu y trouveras plein d’articles super intéressant, en particulier celui sur la « Gestion du temps : les secrets d’une journée réussie avec le Time Blocking » – si tu me suis depuis un moment, tu sais que je suis adepte du time blocking !

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Fais le bilan de l’année passée

Généralement en fin d’année, parfois en début d’année, je sors mon carnet « Work ».

(oui, j’avoue, j’adore utiliser des mots anglais ! Je n’y peux rien, je suis fan de cette langue. Mais revenons à nos moutons).

Donc je sors mon « Work Bullet Journal », cet agenda hyper personnalisé, mais pas n’importe lequel : celui spécialement réservé à l’organisation de mes activités d’auteur, que je remplis chaque jour, chaque semaine, chaque mois, chaque trimestre, avec des questions, des bilans, des interrogations…

Et donc, pour faire le bilan de l’année, il n’y a plus qu’à…

Je me plonge dans les bilans de chaque trimestre de l’année écoulée (faits à partir des bilans de chaque jour de travail, de chaque semaine et de chaque mois), et j’étudie tout ça à la loupe, en me posant toute une série de questions.

Je le fais depuis plusieurs années et c’est hyper intéressant pour plusieurs raisons :

– tu te rends compte de tout ce que tu as accompli pendant l’année ! Et tu peux t’en féliciter. Combien de pages/mots as-tu écrits ? Quels projets as-tu terminés ? Commencés ? Note ce qui a fonctionné, identifie tes points forts comme ta régularité ou ton imagination débordante

– tu peux aussi te demander pourquoi certains objectifs n’ont pas été atteints et quelles leçons en tirer, ou ce qui a moins bien fonctionné

– pour éviter la procrastination sur certains sujets ou certaines tâches, identifie les causes : qu’est-ce qui te bloque ? Le projet est trop grand et te fait peur ? Découpe-le en tout petits objectifs réalisables en une demie-journée, voire en une heure. Tu n’arrives toujours pas à t’y mettre ? Est-ce que ce projet est toujours aligné avec tes envies, qui tu es maintenant ? Si c’est non, balance-le à la poubelle ! Pouf ! Plus de projet sur lequel procrastiner !

– tu peux ensuite te poser des questions sur ce que tu as aimé faire, ce que tu n’as pas aimé, ce que tu voudrais changer, améliorer, ce que tu ne veux plus, ce que tu veux arrêter de faire, les sources potentielles de stress

– mais aussi ce pour quoi tu es reconnaissant, les leçons apprises

– et enfin, ça te permet aussi de te demander si tu es toujours aligné avec tes projets principaux.

Et tout ça, que ce soit par rapport à ton activité d’écriture en elle-même, mais aussi par rapport à ton organisation, ta communication, ton marketing, etc.

Prépare l’année suivante

Après avoir fait le bilan, je pense au futur : je définis mes objectifs, mes projets pour l’année qui s’ouvre, en tenant compte de tout ce que j’ai découvert au fur et à mesure de mon bilan :

où est-ce que je veux que mon écriture, ou mon business en tant qu’auteur, en soit dans un an ? Dans 3 mois ? Le mois prochain ?

– quels sont alors les projets principaux qui passeront devant tout le reste ?

– quelle est ma stratégie annuelle pour y arriver ?

Tu veux quelques astuces pour préparer ça avec motivation et douceur ? Les voici !

Fixe-toi des des objectifs atteignables – et cool !

On te dit partout qu’il faut se fixer des objectifs réalistes, clairs, mesurables, qui te motivent sans trop te mettre la pression. Des objectifs SMART, des objectifs de winner

Ok.

Mais je rajouterai une chose : tes objectifs doivent aussi te faire vibrer d’excitation. Mets la priorité aux projets qui t’inspirent vraiment, sans pression inutile. Parce que c’est là que tu déploieras ton meilleur potentiel, c’est comme ça que tu garderas ta motivation !

Mon autre conseil : ne te disperse pas trop, priorise tes projets d’écriture, recentre-toi sur ce qui te fait vraiment kiffer, pour éviter la surcharge.

Note à moi-même : relire le paragraphe précédent et a-ppli-quer !

La première chose à faire

Quelle est la toute première chose à faire, une fois que tu as ta liste de projets ? Et d’ailleurs, tes projets annuels ça peut n’être que : écrire tel roman ou préparer tel roman, si tu sais que tu n’auras pas le temps de faire plus ! Et ce sera déjà énorme !

Donc la 1ère chose à faire, et attention, je veux que tu t’y tiennes, c’est de noter tes vacances. Si tu ne les notes pas en début d’année, elles vont passer à la trappe parce que tu seras happé par tout ce que tu as à faire, et au final tu arriveras crevé au mois d’août, incapable de ne plus bouger un orteil.

J’avais entendu les spécialistes derrière la chaîne youtube « Et tout le monde s’en fout » (Fabrice et Marc de Boni) que l’idéal était 8 semaines de travail et 2 semaines de repos. Regarde ce que tu peux faire avec tes propres contraintes, mais sois conscient qu’au bout de 8 semaines, tu es déjà pas mal au bout du rouleau…

Établis un planning équilibré

Après avoir bloqué tes vacances dans ton agenda, tu vas te créer un emploi du temps réaliste ET adaptable. Le fait de s’organiser, de poser des dates pour tes projets, de planifier ton année en amont, mais aussi le fait d’établir un planning souple, qui laisse place à l’imprévu : tout ça va te permettre de gagner en sérénité.

Pense à allouer du temps à l’écriture (que ce soit sur ton temps libre, si tu as un autre job, ou dans ta semaine en général), mais aussi à la détente et aux engagements personnels. Tu dois absolument équilibrer ta vie perso et ta vie d’auteur. Ce n’est pas parce que c’est notre passion qu’on doit passer notre temps à ça ! On ne voudrait pas finir en burn out, ce serait dommage…

Organise-toi efficacement

De quels outils as-tu besoin pour écrire ? Les outils que tu utilises sont-ils les bons ?

Pour t’inspirer, tu peux aller voir mon article sur les 6 outils incontournables pour un auteur.

As-tu besoin de te former ? Sur quel sujet ? À quel moment de l’année auras-tu besoin de ces compétences, vu tes projets ?

Est-ce que tu travailles mieux le matin ? Le soir ? Organise tes semaines aussi en fonction de ça. Programme tes séances d’écriture dans ton agenda, au moins pour la première semaine ou le 1er mois (tu pourras revoir et adapter ensuite).

Crée un espace d’écriture inspirant – et funky !

Comme je t’en ai déjà parlé dans l’article où je t’aide à trouver ton lieu d’écriture idéal, il est important pour ta créativité de t’aménager un coin propice, dédié à l’écriture. Cet espace accueillant te permettra de mettre le stress de côté. Et si en plus tu arrives à créer un endroit cosy ET qui respire la bonne humeur, c’est tout bénéf’ !

Prends soin de toi

En tant qu’auteurs passionnés, on a tendance à s’absorber totalement dans l’écriture lorsque l’inspiration est là. On plonge corps et âme dans nos personnages, dans leur univers, et il est facile d’oublier que notre corps et notre esprit sont nos outils de travail les plus précieux – et qu’il faut en prendre soin. Notre bien-être, tant physique que mental, est la fondation même de notre créativité, après tout !

Bien manger, bien dormir, prendre des pauses méritées, comme boire un café ou un thé entre deux chapitres, quelques étirements, une courte promenade pour secouer la page blanche, une séance de méditation, de fitness, une activité qui te ressource ou un moment de détente en famille, mais aussi le partage de tes coups de blues avec tes collègues auteurs, tout cela permet de préserver ta santé mentale et physique sur le long terme. Car c’est seulement en étant en forme que l’on pourra continuer à exercer notre passion dans la joie !

Positivité et confiance à gogo

Et si tu te disais qu’au lieu de ruminer ce qui ne va pas, tu allais plutôt cultiver une attitude positive envers l’année à venir, et envers chaque défi à venir ?

Rappelle-toi que chaque jour d’écriture est une victoire en soi ! Et qu’en plus, tu vas pouvoir célébrer tout ça !

Entoure-toi de personnes bienveillantes

Il est temps d’expliquer tes objectifs de l’année à ton entourage, de dire à ta moitié pourquoi tu rayonnes devant ton écran. Et demande-leur du soutien si tu en as besoin !

Dans les autres personnes bienveillantes dont tu peux t’entourer, je pense aussi à tes beta lecteurs, à qui tu pourras par exemple montrer tes premiers jets pour en avoir un retour constructif et encourageant.

Et pense aussi à tes collègues auteurs : calez-vous des rendez-vous sympas entre vous, et pas que pour parler boulot !

Mon astuce bonus : choisir un mot pour l’année

Est-ce que tu as déjà choisi le mot qui définira ton année en tant qu’auteur ?

Ça peut te permettre de réaliser quels seront les objectifs dont tu as besoin pour l’année prochaine, et donc de déterminer si tu es sur les rails pour ton écriture, ou ton marketing.

Je le fais depuis une dizaine d’années et c’est très intéressant de voir ce qui en ressort ! Je m’inscris à chaque fois aux 5 emails (gratuits) de Susannah Conway. (c’est en anglais mais compréhensible). Elle a tout un processus qui est très enrichissant et fun à faire.

Après Sérénité, Aventure, Pouvoir, Douceur, Force, Joie, Apaisement, Simplicité, cette année je ne suis pas encore décidée à 100 %, mais je pense que j’aurais un mot dynamique pour le travail, et un mot plus calme pour le perso.

Alors quel sera ton mot pour l’année prochaine ? De quoi as-tu besoin ?

Conclusion

Prêt à démarrer cette nouvelle année sans stress et plein d’énergie positive ? Félicitations pour ce nouveau départ ! Tu vas pouvoir embrasser cette année d’écriture avec confiance et joie, et créer des projets mémorables et amusants. Let’s go !

C'est parti mon kiki : passe à l'action !

1. Choisis une date dans ton agenda pour réaliser ton bilan de l’année écoulée

2. Note dès maintenant tes périodes de vacances dans ton agenda pour l’année prochaine

3. Fais ton bilan avec les questions que je t’ai proposées.

4. En fonction de ce qui est ressorti et de tes envies, note tes projets/objectifs pour l’année prochaine, avec leur durée, et à peu près leur date de réalisation

5. Identifie 2-3 priorités pour les 3 prochains mois et planifie leur mise en œuvre de manière réaliste

6. Partage tes objectifs avec 1 ou 2 personnes de confiance pour bénéficier de leur soutien

7. Commence à identifier les formations ou lectures qui pourraient t’être utiles et planifie-les dans ton calendrier

8. Apprends à identifier tes signaux de fatigue ou de stress pour mieux te préserver

9. Prends rendez-vous avec toi-même pour faire le point sur ton organisation dans 1 mois !

10. Bonus : Choisis ton mot pour l’année et réfléchis à ce qu’il implique pour tes projets

Et toi, est-ce que tu prends le temps chaque année de faire ce genre de bilan complet pour mieux préparer la suivante ?

Les 50 petits et grands plaisirs de l’écriture

Les 50 petits et grands plaisirs de l’écriture

Quoi ?! Tu hésites encore à écrire ton roman ? Alors, laisse-moi te donner un avant-goût des 50 petits plaisirs qui t’attendent : de la satisfaction de trouver le bon titre au frisson de voir ton univers s’animer sur la page, en passant par le réconfort d’un thé bien chaud. Ces plaisirs, aussi simples soient-ils, sont là pour t’accompagner dans cette aventure.

Alors ne tarde plus à sauter le pas ! Qui sait, peut-être que l’un de ces plaisirs sera juste ce qu’il te faut pour enfin te lancer.

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Inspiration

1. Écrire les histoires qu’on voudrait lire soi-même
2. Laisser ses pensées vagabonder et découvrir de nouvelles idées
3. Observer les gens autour de soi pour nourrir son inspiration
4. S’immerger dans la recherche pour enrichir son univers
5. Se laisser surprendre par son imagination
6. Puiser dans ses souvenirs
7. Garder trace de ses émotions
8. Prendre le temps d’observer (les gens, les lieux, les situations, les émotions)
9. Regarder des films ou des séries pour l’inspiration
10. Lire des livres ou des poèmes pour l’inspiration
11. Écouter des musiques inspirantes ou sa playlist préférée pendant l’écriture
12. S’offrir une balade inspirante

petits plaisirs de l auteur 2

Processus d’écriture

13. Relire un passage et ressentir une satisfaction totale
14. Augmenter son vocabulaire
15. Trouver de nouvelles ressources
16. Tester de nouveaux outils d’écriture
17. Recevoir une illumination soudaine pour la suite de l’intrigue
18. Le moment où tout s’emboîte parfaitement
19. Imaginer les réactions des lecteurs à des rebondissements inattendus
20. La satisfaction de mettre fin à une journée d’écriture avec un sentiment d’accomplissement
21. Atteindre un objectif d’écriture, petit ou grand
22. Réajuster l’intrigue selon les retours

Motivation

23. L’excitation de commencer un nouveau projet
24. Voir son nombre de pages/de mots augmenter peu à peu
25. Découvrir une citation qui résonne parfaitement avec son travail
26. Créer un personnage que l’on adore détester
27. Observer son personnage prendre vie et évoluer
28. La joie pure de raconter une histoire qui passionne
29. Les encouragements des bêta-lecteurs
30. Rencontrer d’autres auteurs et partager sa passion

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Ambiance d’écriture

31. Le doux son des touches du clavier ou du crayon sur le papier
32. La sensation d’un stylo glissant sans effort sur le papier
33. L’odeur d’un nouveau carnet
34. Savourer une tasse de thé, de café ou de chocolat chaud pendant l’écriture
35. Trouver un endroit parfait pour écrire, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur
36. Se récompenser d’un petit chocolat après une séance intensive d’écriture
37. Utiliser son amour des carnets au quotidien en les intégrant dans le processus d’écriture
38. S’offrir une petite collation

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Plaisirs ultimes

39. Se délecter d’une histoire naissante
40. Visualiser ses personnages
41. Écrire une réplique qui te fait rire
42. Écrire une scène qui fait battre le cœur
43. Faire jaillir de nouvelles idées
44. Prendre plaisir à peaufiner
45. Trouver le mot parfait pour exprimer une idée
46. Trouver LA formulation ultime d’une phrase
47. Trouver LE bon titre pour son roman
48. Créer des titres de chapitres qui intriguent
49. Célébrer chaque étape franchie
50. Écrire le dernier point final

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Et voilà, j’espère que cette plongée dans les petits et grands plaisirs que procure l’écriture t’a donné envie de t’y mettre ou de continuer ! Comme tu as pu le voir, chaque instant de création regorge de petites pépites.

Que ce soit savourer une tasse de thé après une intense session ou admirer son univers prendre forme petit à petit, ces plaisirs sont précieux pour nous motiver sur la durée. Alors prends le temps d’apprécier chaque petit moment que tu vis en tant qu’auteur.

Célèbre aussi tes réalisations, même si elles sont modestes : c’est ce qui te permettra d’avancer le sourire aux lèvres ! Souviens-toi que l’essentiel n’est pas uniquement le résultat final, ce roman entre tes mains, mais bien le chemin parcouru pas à pas. Et ces petits plaisirs, si tu les apprécies pleinement, pourront nourrir ta flamme créative au fur et à mesure des jours.

À toi de jouer ! Partage avec nous 3 nouvelles idées de petits plaisirs d’écriture à ajouter à cette liste !

La parole aux lecteurs : qu’est-ce qui te pose problème ?

La parole aux lecteurs : qu’est-ce qui te pose problème ?

C’est un article assez spécial aujourd’hui. Cela fait un peu plus de 6 mois que j’ai démarré l’aventure de ce blog « Graines d’écriture », où je te partage tous mes trucs, astuces et shoots de motivation sur l’écriture.

Vous êtes de plus en plus nombreux à me lire et à me suivre ici, sur Instagram et sur Facebook et je tiens tout d’abord à vous remercier pour vos nombreux messages de soutien, d’encouragement, et de remerciement. Votre implication par vos questions et vos commentaires me donne l’énergie nécessaire pour continuer !

Aujourd’hui, j’aimerais partager davantage avec toi et t’aider encore plus. J’ai comme projet d’écrire un ebook plus approfondi encore que les articles de ce blog, sur un sujet qui te tient à cœur et surtout qui corresponde à tes besoins.

Alors dis-moi, avant que je sorte ma baguette magique pour créer pour toi ce contenu :

Quel problème te freine le plus par rapport au fait d’écrire un roman ?

Comment je pourrais t’aider à surmonter cette difficulté ?

Ton avis est très important pour moi, et j’ai hâte de créer avec tes propositions quelque chose qui te sera vraiment utile.

Alors installe-toi confortablement avec ta tasse de thé ou de café préférée, et raconte-moi tout dans les commentaires ! Merci d’avance !

Et n’oublie pas de partager cet article, pour que je puisse obtenir encore plus de suggestions ! 😉

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Le syndrome de l’imposteur chez l’auteur : naviguer au-delà du doute

Le syndrome de l’imposteur chez l’auteur : naviguer au-delà du doute

Aujourd’hui on va parler d’un sujet sérieux : le syndrome de l’imposteur, qui touche tant d’auteurs.

Mais promis je vais essayer de garder mon côté fun !

Tu sais, cette petite voix dans ta tête qui nous dit qu’on n’est pas légitime, qu’on ne mérite pas notre place. Alors déjà, dis-toi que c’est quelque chose de plutôt commun dans notre milieu. Et même si ce n’est pas un terme médical, c’est bien une notion de psychologie et une perception assez répandue.

Et ce sentiment d’imposture peut vraiment nous miner le moral, à force !

Heureusement, il y a plein de choses qu’on peut faire pour se sentir mieux. L’objectif de mon article aujourd’hui, c’est de comprendre d’où ça vient, d’identifier les signes et puis te donner des pistes concrètes et positives pour y remédier. Car au bout du compte, il faut bien qu’on arrive à se faire confiance et à prendre plaisir dans notre passion pour l’écriture !

Allez, on se motive et on avance ensemble ? Le premier pas, c’est de reconnaître qu’on n’est pas tout seul dans cette galère. En route pour surmonter tous nos doutes !

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Les petites voix dans notre tête : reconnaître les signes du syndrome de l’imposteur

Les doutes sur ta légitimité

Qui n’a jamais été titillé par ces petits doutes, hein ? Cette petite voix jugeante qui nous dit « mais de quoi tu te mêles là, de quelle légitimité tu te prétends ? Tu n’as aucune formation dans l’écriture ! De quel droit tu veux écrire un livre ? ». Ou encore « Est-ce que j’ai un minimum de talent ? Est-ce que j’écris bien ? Est-ce que mon histoire va plaire ? ». Parfois on a juste envie de se cacher tellement on se sent illégitime.

Ce sentiment de ne jamais être à la hauteur nous plombe le moral et nous fait douter de nos capacités.

Cette remise en question sans fin qui te ronge

Un des signes les plus fréquents, c’est de remettre en question en permanence nos compétences et nos connaissances. De ne pas se sentir assez qualifié ou expérimenté pour notre métier d’auteur, de ne pas se sentir à sa place. Pourtant, qui nous dit qu’on doit être un maître absolu ou avoir vécu mille vies pour raconter nos histoires ?

Et cette peur constante de se faire démasquer, que les autres s’aperçoivent qu’en fait, au fond, on ne sait pas vraiment ce qu’on fait ? Qu’on ne mérite pas notre place d’auteur ? Qu’on ne mérite pas nos succès d’auteur, si on a déjà commencé à publier ? Pourtant, ces réussites sont souvent dues à notre talent ET à notre travail acharné !

La minimisation de tes réussites

Ou bien, écrire pour toi, c’est facile, et tu te dis qu’il y a sûrement quelque chose qui cloche, tu te décrédibilises, tu dévalorises ton travail, et tu expliques ta « réussite » par d’autres facteurs extérieurs.

Tu te dis que tu as sûrement réussi grâce à la chance, grâce aux circonstances (le Covid qui faisait que les gens avaient du temps pour lire tout et n’importe quoi), grâce à tes relations.

Par exemple, je me suis déjà dit que le genre dans lequel j’écris est facile à écrire, que mon histoire est sûrement trop simple, trop légère, qu’elle n’est pas si originale…

Bullshit !

Les comédies romantiques, et la romance en général, sont des genres qui parlent de sentiments, d’émotions.

En quoi c’est facile à écrire ?

Mes lecteurs saluent souvent justement la profondeur de mes histoires, les différentes sous-couches que j’apporte.

Et puis chaque histoire est forcément originale, puisque chaque auteur est différent !

Voilà ce que j’arrive à me dire, quand je suis dans un bon jour…

Les effets dévastateurs du syndrome de l’imposteur

Gare aux dégâts si tu laisses le syndrome t’envahir trop longtemps ! En plus du stress et de la procrastination que peut engendrer ce sentiment d’imposture, tu peux rentrer dans un véritable cercle vicieux.

En effet, plus on doute de soi et plus on remet tout en question, moins on ose passer à l’action de peur de se planter. Résultat, on stagne et on n’avance plus. Et plus on n’avance pas, plus on en vient à douter et à se trouver des excuses !

Bref, le syndrome impacte directement ta créativité et ton efficacité. Difficile de faire preuve d’audace et de s’exprimer librement quand on est rongé par le stress de se faire démasquer. Notre confiance en prend un coup, et notre motivation aussi.

Et toujours aucune ligne d’écrite de ce nouveau projet…

À force de se cacher et de minimiser ses propres compétences, on finit par y croire soi-même. Alors sortons de ce cercle vicieux qui nous empêche de développer tout notre potentiel. Il est temps de reprendre confiance en toi et en ton travail.

syndrome imposteur auteur

Comprendre les origines du syndrome

Explorons maintenant les causes possibles du syndrome de l’imposteur, qui jouent directement sur notre confiance en nous, pour ensuite pouvoir y remédier plus facilement !

Les influences extérieures

Dès le début de notre carrière d’auteur, on est confrontés à des modèles inatteignables ou, du moins, c’est ce qu’on croit.

En effet, notre éducation nous a habitués aux œuvres abouties de grands auteurs, sans nous montrer les étapes de création. On imagine qu’il faut d’emblée écrire des chefs-d’œuvre, sans se douter que ces auteurs ont d’abord dû apprendre leur métier – et que leurs œuvres ont nécessité des heures de travail.

Et puis, il est facile de s’empêcher d’écrire ou d’y croire, quand on se compare à des écrivains multipubliés par exemple.

Les réseaux sociaux n’arrangent rien. Voir des auteurs qui viennent de sortir un livre, ou leur 4ème livre de l’année, alors qu’on n’arrive même pas à se décider à écrire un seul mot, ça peut être dur…

Le manque de confiance en soi

Outre les facteurs externes, nos propres doutes intérieurs peuvent aussi jouer beaucoup sur notre tendance à éprouver le syndrome de l’imposteur.

Pour certains, le manque de confiance en soi est tenace et remonte même à l’enfance. On a du mal à percevoir et à accepter nos propres forces, on est toujours enclin à minimiser nos qualités.

Cela peut venir d’un manque d’estime de soi, construit au fil du temps à force de ne pas toujours se sentir légitime. Lorsqu’on n’a pas appris à s’aimer soi-même tel qu’on est, il devient compliqué de se reconnaître comme capable.

Le besoin de contrôle

Un autre élément déclencheur possible du syndrome de l’imposteur est notre besoin de maîtrise et de contrôle. Lorsqu’on se lance dans l’écriture, une activité créative, donc par définition imprévisible, on a tendance à vouloir tout anticiper et tout maîtriser d’emblée.

Ce besoin de contrôle est encore plus fort, quand on débute dans ce domaine ! La nouveauté active naturellement notre peur de l’échec et de l’imperfection. On a tendance à se mettre une pression immense pour tout contrôler afin d’éviter tout faux pas.

syndrome imposteur 2

Surmonter le syndrome de l’imposteur : mes tactiques

Allez, il est temps d’y voir plus clair et de positiver ! Quelles sont mes tactiques pour contrer le syndrome de l’imposteur, issues de mes nombreuses lectures sur le sujet, ou de ma propre expérience ?

Dis-toi que c’est une bonne chose

Aline de The Bboost, qui aide les entrepreneurs, pense carrément que le syndrome de l’imposteur est une bonne chose parce qu’il agit en vrai garde-fou, et il évite qu’on prenne le melon ! Eh oui, sans aucun syndrome de l’imposteur, tu arrives à l’effet inverse : une confiance en toi telle que tu n’acceptes aucune critique et que tu ne cherches pas à t’améliorer.

C’est donc un sentiment que tu dois maîtriser, mais pas t’en débarrasser ! Il faut l’accepter comme un garde-fou, tout en évitant de se laisser entraver par lui. C’est ok, si ce n’est pas trop : pas trop violent, et pas trop souvent. Plutôt que de le combattre, on peut en faire un allié, trouver le positif pour s’améliorer toujours plus !

Développe ta confiance en toi

Apprenons à nous détacher des pressions externes dont je t’ai parlé juste avant, et à valoriser notre parcours unique !

Chacun a bel et bien des talents et des choses merveilleuses à offrir. Mais pour y croire, il faut souvent rebâtir patiemment cette confiance et estime en soi au fil des années, en acceptant de se voir tel qu’on est réellement : un être humain, avec ses forces ET ses faiblesses.

Il s’agit de développer son amour et son image de soi plutôt que de se dénigrer. Faire preuve d’honnêteté dans son évaluation personnelle, et reconnaître sa propre valeur. Chaque petit pas vers une meilleure assurance de soi permet de croire davantage en ses capacités. Il n’y a pas de recette miracle, mais en étant bienveillant envers nous-mêmes, on peut trouver la confiance nécessaire pour avancer.

Eh oui, être auteur implique aussi tout un travail sur soi-même ! Mais tu verras, c’est passionnant. Et peut-être qu’au détour de tes découvertes et apprentissages sur toi-même, ça aidera aussi ton écriture, tes idées, ou ta perception de tes personnages…

Arrête de te comparer aux autres

La comparaison aux autres contribue grandement aux doutes, comme nous l’avons vu…

J’aime beaucoup suivre des auteurs sur Instagram, mais si je suis en proie aux questionnements, si mon moral est un peu bas, si j’ai des difficultés, j’essaye d’éviter d’aller voir que tel ou tel auteur est en pleine « gloire », avec des centaines de commentaires sur le 4ème livre sorti cette année…

Oui, ok, je fais un peu une fixette, mais c’est un de mes talons d’Achille : me dire que je n’écris pas assez vite.

Mais j’ai appris à arrêter ce cheminement de pensées, et à me demander : Pas assez vite par rapport à quoi ? Aux autres ? Mais les autres auteurs ne sont pas moi, ils n’ont pas la vie que j’ai, le temps que j’ai, les projets que j’ai, et peut-être pas la même exigence aussi. Peut-être que j’ai besoin de temps pour mûrir mes histoires. Et alors ? Peut-être que toi tu peux corriger tout un roman bien plus vite que moi. Et alors ? Il y a quelqu’un pour compter les points, ou quoi ? J’étais pas au courant !

Mon conseil ? (et je n’ai rien inventé, c’est un conseil que l’on voit partout !) : arrêter de se comparer aux autres, et se comparer à soi-même. Ne pas se juger, mais se demander : Quelle est ma propre progression ? Qu’est-ce que j’ai accompli aujourd’hui, cette semaine, cette année ? Où j’en suis de mon rêve d’écrire, par rapport à l’année dernière ?

Fais une liste

Un autre excellent exercice pour combattre le syndrome de l’imposteur est de reconnaître ses compétences en tant qu’auteur. Prends le temps de faire une liste détaillée de toutes les qualités, de toutes les forces et de toutes les compétences que tu as pour ce domaine. N’oublie pas non plus de noter tes réalisations et accomplissements, aussi modestes soient-ils !

En écrivant puis en te replongeant dans cette liste, tu verras à quel point tu as de quoi être fier ! Ton parcours est déjà riche de talents et d’expériences. Quand tu douteras à nouveau, relis cette liste – elle sera comme un allié bienveillant qui te soutient ! Elle est là pour te rappeler combien tu es déjà légitime en tant qu’auteur. Pour aller plus loin, n’hésite pas à compléter et actualiser régulièrement cet inventaire, afin de suivre ton évolution.

Tu veux un exemple ? J’ai fait ce travail moi aussi, je te livre ici mes propres compétences, qui me servent en tant qu’auteure. Tu vas voir, il y en a certaines qui sont évidentes, d’autres moins ! Encore une fois, il ne s’agit pas de se comparer, mais de t’inspirer pour ta propre liste.

Et non, adorer manger du chocolat ne peut pas faire partie de ta liste… Quoique, si on cherche bien, ça doit être une compétence ! On a de l’imagination ou on en n’a pas ???

Alors donc, voici mes compétences, ce que je fais assez facilement ou ce dans quoi je suis bonne, pour mon activité d’auteure : je suis créative, j’ai de l’imagination, j’écris facilement, je suis capable de me concentrer longuement, j’ai la capacité de mener à bien de gros projets, j’ai envie d’apprendre tout le temps, je suis organisée, j’aime faire des recherches, je suis bosseuse, je suis indépendante, j’ai de l’humour, je suis à l’écoute des gens, j’ai de bonnes déductions sur les gens en général, j’ai de l’empathie, je suis observatrice, je suis pleine de minutie, j’adore lire, je sais bien communiquer (oralement ou par écrit), je suis curieuse.

Accepte de lâcher-prise

On l’a dit, on a souvent tendance à vouloir tout maîtriser en tant qu’auteur.

Mais la création littéraire demande justement de lâcher prise et d’accepter l’inconnu. D’accepter de se laisser bercer par notre créativité. La création ne peut pas être « le cube va dans la case carrée »… Non, c’est plutôt : « Je plante une graine en automne, je fais au mieux, et j’admire la plante qui pousse au printemps ! ».

L’apprentissage passe nécessairement par des essais – et des erreurs. C’est en acceptant de ne pas tout maîtriser du premier coup qu’on se libère pour progresser sereinement.

Il faut arriver à se faire confiance même lorsqu’on marche sur un terrain inexploré. Après tout, explorer de nouveaux horizons fait aussi partie du plaisir d’écrire ! Alors lâchons prise avec cette peur panique de ne pas tout maîtriser tout de suite.

Entoure-toi

Pour combattre efficacement le syndrome de l’imposteur, il est aussi important de savoir s’entourer de personnes ressources qui nous soutiendront de manière constructive. Rejoindre des collectifs d’entrepreneurs ou de professionnels, des groupes d’auteurs ou d’autrices, te permettra de créer du lien avec des collègues qui traversent les mêmes questionnements et doutes que toi. Tu ne te sens plus seul face à tes doutes, et vous pouvez échanger des encouragements.

Fais aussi attention à choisir ton entourage avec soin, en privilégiant ceux qui vont te pousser à aller de l’avant avec bienveillance. Et si tu ne peux pas choisir de t’éloigner des personnes négatives, pessimistes ou toxiques, alors, ne parle pas de ton projet à ceux qui te découragent systématiquement !

En trouvant un cercle de soutien bienveillant, tu te donneras les moyens de surmonter plus sereinement les épreuves inhérentes à notre passion. C’est un très bon allié pour regagner confiance en soi avec le temps.

Au passage, je remercie mon chéri et ma maman, qui ont toujours le petit mot pour me féliciter ou me rebooster !

Apprends des critiques

Recevoir des critiques fait partie intégrante du métier d’auteur ! Alors, plutôt que de les rejeter systématiquement par peur d’être jugé, et plutôt que de se braquer en étant sur la défensive, il vaut mieux apprendre à les accueillir de manière positive. C’est un excellent moyen de surmonter le syndrome de l’imposteur. On peut ainsi voir qu’on a toujours une marge de progression, et que la création est un cheminement infini.

Bien sûr, tous les commentaires ne se valent pas et certains peuvent manquer de bienveillance. Mais en identifiant les retours constructifs, on répond à notre besoin de progresser continuellement en tant qu’artiste, et on s’ouvre à des opportunités de s’améliorer.

C’est pour ça que je fais appel à des Bêta lecteurs, ainsi qu’à un Bêta lecteur professionnel, ces fans de comédies romantiques qui vont lire mes romans dans leur version presque aboutie (donc après le 1er jet et de la réécriture). Leur mission ? Me pointer les incohérences, les incompréhensions, les déceptions… Mais me dire aussi ce qui est réussi !

En me donnant des précisions sur les points à améliorer, à chaque roman, je suis constamment dans une démarche d’apprentissage. Et j’adore ça !

Concentre-toi sur tes motivations

Parfois, se focaliser uniquement sur ses doutes n’est pas la meilleure solution. Il vaut mieux que tu te raccroches aussi, et même surtout, sur tes motivations profondes en tant qu’auteur. Te rappeler ce qui te pousse à écrire malgré tout, ta passion pour la fiction et ton envie de raconter des histoires.

Ok, ça, c’est un bon petit rappel à moi-même, dans cette période un peu stressante de sortie de 2 nouveaux romans…

Se replonger dans les raisons qui t’ont poussé à te mettre à écrire, la toute première fois, va sûrement permettre de contrebalancer tes questionnements. Trouve du plaisir dans la pratique quotidienne de l’écriture, en te recentrant sur ce que tu aimes y faire. Explore. Détermine et garde en tête ton « pourquoi » : pourquoi auteur ? Pourquoi ce projet ? Pourquoi cette histoire-là ? Je te parle de la méthode des Cinq Pourquoi en détail dans l’article « Comment oser libérer l’auteur qui sommeille en toi« .

Ose passer à l’action malgré tes doutes

Enfin, le meilleur remède contre le syndrome de l’imposteur est souvent l’action. Plutôt que de laisser les doutes nous paralyser, il est temps d’oser sauter le pas malgré tout. On se concentre sur ses objectifs d’écriture, en se fixant des étapes concrètes, et on avance avec méthode et persévérance.

Bien sûr, les questionnements feront probablement encore partie du processus créatif, mais l’action a le mérite de donner une énergie positive. En se lançant coûte que coûte malgré la peur, on prend conscience que c’est possible, et que notre travail mérite d’aboutir.

Au lieu de se décourager ou de se comparer, concentrons-nous sur nos propres envies et sur ce que l’on a à offrir. Acceptons que le doute fasse partie intégrante du cheminement, mais restons résolument tournés vers l’avant. C’est en persévérant avec bienveillance envers nous-mêmes que nous pourrons nous débarrasser du syndrome.

Conclusion

Alors, prêt à dire adieu à ces satanées petites voix qui t’empêchent d’écrire sereinement ? Tu as désormais toutes les clés pour transformer ton syndrome de l’imposteur en un super-pouvoir créatif !

À travers ces conseils, tu as pu prendre la mesure de ta propre valeur et de ton talent. Le syndrome, c’est juste un mirage, si l’on accepte de croire en soi et d’avancer malgré les doutes. Une poussière dans le moteur. C’est surmontable, si tu choisis de te concentrer sur tes forces plutôt que sur tes faiblesses.

Il est grand temps de sortir ta plume préférée et de laisser couler l’encre sans modération. Persévère dans ton travail d’écriture chaque jour, avec assurance, détermination et motivation. Tu peux le faire, n’en doute plus !

Allez, en route et vive la création !

C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Voici une liste (non exhaustive !) de ce que tu peux accomplir pour combattre ce fameux syndrome. Laquelle de ces 10 actions concrètes vas-tu choisir de réaliser dès aujourd’hui ?

1. Réalise une liste détaillée de tes compétences et accomplissements en tant qu’auteur

2. Rejoins au moins un groupe ou collectif d’auteurs sur les réseaux sociaux

3. Fixe-toi un objectif d’écriture hebdomadaire ou mensuel et tiens-toi à ton calendrier

4. Demande un retour constructif à une personne de confiance sur ton dernier projet

5. Note 3 raisons concrètes qui te motivent à écrire

6. Évalue de manière honnête et bienveillante tes points forts et points à améliorer

7. Identifie une personne ressource pour obtenir du soutien en cas de doute

8. Participe à un atelier d’écriture ou une formation pour booster ta confiance

9. Ose poster le début de ton récit sur les réseaux pour avoir des retours

10. Relis régulièrement ta liste de motivations pour combattre le syndrome

Bonus. Note tes petites victoires quotidiennes liées à ta pratique de l’écriture

Comment tu as surmonté le syndrome de l’imposteur en tant qu’auteur ? Partage tes propres astuces ou expériences dans les commentaires !

Explore la profondeur de tes personnages avec l’ennéagramme

Explore la profondeur de tes personnages avec l’ennéagramme

Aujourd’hui je te parle d’une astuce amusante et créative pour donner vie à tes personnages : l’utilisation de l’Ennéagramme !

Je l’ai déjà évoqué dans l’article « Fiches Personnages : les clés pour leur donner une âme », mais plongeons plus avant dans cette perspective psychologique qui te permettra de donner une nouvelle dimension à tes propres protagonistes. Au passage, tu pourras en profiter pour en apprendre un peu plus sur toi et ton fonctionnement en tant qu’humain – et en tant qu’auteur !

C’est tout à fait ce qui m’est arrivé il y a un an et demi, quand j’ai appris à quel type j’appartenais : des portes se sont ouvertes, des caractéristiques de ma personnalité se sont confirmées à moi, j’ai compris pourquoi je n’aimais pas parler de la pluie et du beau temps – et pourquoi j’avais à la fois ce côté artistique, aimant la création et la beauté, mais aussi ce côté fonceur qui n’a pas peur de s’engager dans des projets hyper longs (comme écrire un livre !).

Allez, c’est parti !

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

Qu’est-ce que l’Ennéagramme?

Brève explication

Derrière ses airs de test de personnalité, l’Ennéagramme cache en fait 9 archétypes humains inspirés des anciennes traditions et confirmés par les éclairages modernes des neurosciences.

Visualise ça comme un jardin secret de l’âme, ou une boussole qui dévoile à la fois les 9 personnalités humaines, mais aussi les 9 facettes de notre personnalité, chacune avec ses motivations, ses peurs, ses forces et ses faiblesses.

Pourquoi ça peut être si précieux pour la création de tes personnages ? Parce que cet outil à la fois fun et puissant te permettra de cerner la psychologie d’un personnage, de plonger plus profondément dans ce qui fait tes héros et héroïnes, pour leur donner vie de manière plus réaliste !

Chaque type de personnalité est une plante unique, une graine précieuse, alors mettons nos gants de jardinage et partons à la découverte de ces 9 floraisons fascinantes.

Les neuf types de personnalités de l’Ennéagramme

Pour ceux qui ne connaissent pas encore l’Ennéagramme, sachez qu’il identifie 9 types de personnalité principaux, chacun avec sa propre façon d’être au monde.

Le Perfectionniste (Type 1)

Les Perfectionnistes sont animés par le désir de faire ce qui est juste et de corriger ce qui ne l’est pas. Ils sont les gardiens zélés de l’intégrité et peuvent être le moteur puissant de toute histoire. Rigide mais avec un grand sens du devoir.

Hermione Granger (Harry Potter), qui fait toujours ce qui est juste

L’Aidant (Type 2)

Si ton personnage est instinctivement porté à être attentionné, aimant, et peut-être un peu trop soucieux du bonheur des autres, il pourrait bien être un Aidant. Ces âmes chaleureuses ont un super pouvoir pour lire les besoins des autres, mais attention à ne pas se négliger soi-même.

Mère Teresa, dévouée à aider les autres

Le Battant (Type 3)

As-tu un protagoniste qui aspire à être le meilleur, à briller sous les projecteurs ? Le Battant est la personnalité du succès par excellence, toujours en quête de reconnaissance et prête à tout pour atteindre ses objectifs. Le danger ? Il peut manquer d’authenticité.

Napoléon Bonaparte, ambitieux et leader charismatique

Le Créatif (Type 4)

Les Créatifs sont profondément connectés à leurs émotions, et peuvent apporter une richesse émotionnelle inégalée à ton récit. Attention à leurs tourments existentiels, mais c’est là que réside souvent leur génie !

Amélie Poulain dans « Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain », rêveuse sensible

Le Cérébral (Type 5)

Imagine une seconde Sherlock Holmes sirotant du café dans une bibliothèque poussiéreuse ! Les Cérébraux ont soif de connaissance, collectionnant les faits comme d’autres collectionnent les timbres. Ils peuvent apporter une dose de rationalité à ton histoire, mais assure-toi qu’ils ne fuient pas trop les relations sociales.

Spock (Star Trek), logique, intelligent et détaché

Le Loyaliste (Type 6)

Les Loyalistes sont toujours prêts à défendre leurs convictions. Si ton personnage a une tendance à anticiper les problèmes, à être méfiant, à faire confiance à son intuition, mais aussi à être fidèle jusqu’au bout, il pourrait bien être un Loyaliste. Un allié inestimable, mais qui peut se perdre dans les méandres de son anxiété.

Ron Weasley (Harry Potter), loyal mais inquiet excessivement

L’Épicurien (Type 7)

Contrairement à l’idée stéréotype que l’on a d’un épicurien, l’Épicurien de l’Ennéagramme n’est pas juste un jouisseur des petits plaisirs matériels de la vie. Ce sont plutôt des êtres toujours en quête de nouvelles expériences, des optimistes enthousiastes qui veulent profiter de tout ce que la vie peut leur donner. Ils apportent une bouffée d’air frais à toute histoire, mais méfie-toi de leur tendance à éviter les aspects douloureux de la vie.

Peter Pan, joyeux et cherchant toujours de nouvelles aventures

Le Leader (Type 8)

Si ton personnage est impulsif, puissant, qu’il souhaite diriger et affirmer sa force personnelle, il pourrait bien être un Leader. Ces protecteurs intrépides peuvent apporter un dynamisme à ton récit, si tu t’assures qu’ils ne réduisent pas tout en cendres sur leur passage ! Ils sont aussi parfois peu diplomates.

Daenerys Targaryen (Game of Thrones), forte volonté et dominante

Le Médiateur (Type 9)

Les Médiateurs sont les diplomates de l’Ennéagramme, cherchant la paix et l’harmonie et évitant les conflits. Ils peuvent ajouter une dimension apaisante à ton histoire, mais peuvent manquer de combativité.

L’Ours Paddington, Winnie l’Ourson ou Maître Yoda : calme, bienveillant, cherchant toujours la paix.

Comment fonctionne l’Ennéagramme dans la caractérisation des personnages

Chaque type, comme une variété végétale unique dans un jardin, apporte ses propres forces, et comme les pétales des fleurs, ajoute sa touche de couleur et de vitalité à ton histoire.

Mais l’Ennéagramme ne s’arrête pas là. Il révèle également les aspects moins nobles de la personnalité, les zones d’ombre que tes personnages préfèrent garder cachées. Des conflits internes, des dilemmes et des moments de vulnérabilité émergent, et comme les fragiles bourgeons, offrent des occasions de croissance et de transformation. En cultivant ces nuances, tu révéleras la beauté complexe de chaque personnage, tissant une trame narrative riche et captivante.

Comment découvrir le type de personnalité de ton personnage principal ?

L’Ennéagramme permet de voir que chaque personnage possède des talents et des motivations spécifiques, en lien avec son type. Observe son rôle dans l’histoire, cela te donnera un point de départ solide.

Ton personnage excelle-t-il dans la rigueur et le sens du devoir ? C’est sûrement un Perfectionniste de Type 1. Il sait insuffler humour et légèreté dans toute situation ? Il s’agit sans doute d’un Épicurien de Type 7.

Approfondir la caractérisation de ton personnage

Mais chacun a aussi sa zone d’ombre, sa faiblesse à explorer, ses peurs profondes. L’Ennéagramme te permet d’observer tout cela également.

Ainsi le Battant ambitieux de Type 3 pourra tomber dans l’ego, prenant le risque de devenir superficiel. Quant au Créatif de Type 4, sa sensibilité fera parfois de lui un grand anxieux narcissique !

Les frictions entre forces et faiblesses sont une mine d’or pour le développement d’un personnage complexe et crédible.

Le garde-fou loyal de Type 6 pourra être paralysé par ses doutes, tandis que le réformateur rigoriste de Type 1 devra apprendre la souplesse.

Des tonnes d’histoires complexes et passionnantes en perspective ! Personnellement, utiliser l’Ennéagramme m’a permis de débloquer facilement des pistes pour travailler la psyché de mes personnages, leurs peurs, leurs désirs inconscients, et de déterminer aussi leurs comportements typiques dans plusieurs situations.

Et comme tu t’en doutes, utiliser l’Ennéagramme permet aussi de considérer le développement du personnage tout au long de l’histoire. Il t’aide à construire l’arc narratif de ton personnage, en explorant comment ces dynamiques latentes façonnent son évolution, le poussant à grandir, à changer, ou à se confronter à ses propres ombres.

Éviter les stéréotypes et cultiver la complexité

Ça, c’est mon credo depuis des années, presque depuis que j’écris : comment éviter d’être purement dans les stéréotypes quand on écrit, quand on créé des personnages ?

Si l’Ennéagramme est une excellente base pour cerner la psychologie des personnages, il ne faut pas oublier qu’aucun être humain n’est défini par un seul trait de personnalité.

Voici donc quelques astuces pour t’éloigner des clichés et façonner des personnages uniques :

  • ne caricature pas les forces de chaque type à l’extrême. Un Perfectionniste de Type 1 peut aussi savoir être tolérant.

  • échappe aux sentiers battus : au lieu de céder aux stéréotypes, creuse profondément dans chaque type pour déterrer des traits inattendus. Tu offriras une expérience riche et surprenante à tes lecteurs, qui seront captivés et auront envie d’explorer les facettes encore inexplorées de la personnalité de ton personnage

 

  • déjoue les clichés : ce sont les mauvaises herbes de ton jardin narratif. Utilise l’Ennéagramme comme un sécateur aiguisé pour éliminer les idées préconçues. Défie les attentes en évitant les pièges des descriptions trop simplistes et en donnant à tes personnages la liberté d’évoluer au-delà des archétypes prévisibles.

 

  • fais évoluer ton personnage hors de sa zone de confort pour un arc narratif riche. Par exemple, le Médiateur diplomate du Type 9 pourrait apprendre à s’affirmer.

 

  • la fusion des caractéristiques : imagine tes personnages comme des hybrides floraux, mélangeant les caractéristiques de différents types pour créer quelque chose de tout à fait unique. En combinant subtilement les forces et les faiblesses de plusieurs types, tu façonnes des personnages complexes et inoubliables, tout en offrant un éventail infini de possibilités narratives. Et si le Leader de Type 8 avait aussi une sensibilité artistique propre au Type 4 ? Et si ton personnage empruntait au Type 1 sa rigueur et au Type 3 son ambition ?

Une petite note

Sur ce dernier point, je rajoute que l’Ennéagramme est encore plus complexe que ce que je t’explique dans cet article. En particulier, chaque type est aussi influencé par les types à sa droite et à sa gauche (voir le diagramme), mais aussi par d’autres types avec lesquels il est en lien fort.

Diagramme de l'Enneagramme

Par exemple, je suis de Type 4, Créatif (très étonnant, n’est-ce pas !), j’ai donc aussi de l’influence du Type 3 (Battant) et du Type 5 (Cérébral), mais aussi avec le Type 1 (Perfectionniste) avec la flèche qui vient du 1 vers le 4, et avec le Type 2 (Aidant), avec la flèche qui va du 4 vers le 2.

Pour tout comprendre dans sa complexité, il existe de très bons livres, comme L’Ennéagramme pour les Nuls de Béatrice Foenix-Riou et Asuncion Valderrama, ou L’Ennéagramme de René De Lassus.

Comment les types interagissent avec les autres personnages

Au-delà des forces et faiblesses individuelles, l’Ennéagramme éclaire aussi sur la dynamique relationnelle propre à chaque type. Ton personnage porte en lui des tensions internes, et ces conflits intérieurs peuvent influencer la manière dont il interagit avec les autres. Plonge dans les méandres de ces affrontements personnels pour comprendre comment ils façonnent ses relations et impactent son développement. C’est une mine d’or pour pimenter les interactions entre personnages !

Par exemple, le Perfectionniste de Type 1 appréciera l’organisation du Cérébral de Type 5, mais risque de se braquer face à l’impulsivité de l’Épicurien de Type 7.

Le Battant ambitieux de Type 3 admirera le courage du Leader de Type 8, même s’il trouvera ce dernier trop belliqueux.

Le Créatif rêveur de Type 4, de par sa sensibilité exacerbée, aura souvent tendance à se sentir incompris. Il sera alors attiré par le réconfort et l’écoute de l’Aidant attentionné de Type 2.

Cependant, ce dernier pourra avoir du mal à gérer les sautes d’humeur et les états d’âme souvent très intenses du Créatif. Cela risquera de frustrer l’Aidant, davantage porté sur l’action que sur la rêverie.

À l’inverse, le Créatif appréciera le côté contemplatif du Cérébral de Type 5, capable de comprendre sa quête artistique et spirituelle. Même si le manque d’expressivité du Cérébral pourra parfois décontenancer le sensible Type 4 !

On voit ici comment les forces de l’un peuvent compléter les faiblesses de l’autre, tout en générant aussi quelques frictions typiques de chaque profil. Des interactions pleines de nuances à exploiter pour générer facilement quiproquos, rivalités ou au contraire complicités inattendues entre les personnages. De quoi nourrir des rebondissements narratifs surprenants dans ton histoire !

Conclusion

L’Ennéagramme offre une perspective fascinante sur la psychologie de tes héros et anti-héros. Cet outil puissant te permettra de créer des personnages inoubliables, avec toutes leurs nuances et leurs contradictions. Les lecteurs pourront mieux comprendre leurs actions et leurs réactions, et cela créera une connexion plus profonde avec eux.

Maintenant, c’est à toi de jouer !

Alors c’est parti, en avant pour explorer les profondeurs de la psychologie de tes personnages !

C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Maintenant qu’on a exploré les différents types de personnalité selon l’Ennéagramme, tu peux l’appliquer concrètement à la création de tes propres personnages. Voici un guide étape par étape pour t’y aider !

1. Choisis un personnage de ton projet, et réfléchis à sa fonction narrative : héros, antagoniste, personnage secondaire ?

2. Plonge dans les neuf types et détermine son Ennéagramme de base, celui qui correspond le mieux à son rôle et à son évolution.

3. Regarde les traits spécifiques à ce type pour définir les forces et les faiblesses de ton personnage, ses motivations, ses limites, ses comportements distinctifs, ses schémas de pensée, ou ses habitudes propres.

4. Fais évoluer ton caractère hors de son type, en regardant ses liens sur le schéma de l’Ennéagramme, pour lui apporter plus de complexité. N’hésite pas à mélanger subtilement plusieurs traits pour un individu unique. Pense à introduire des nuances pour t’éloigner un peu plus des stéréotypes.

5. Pendant la préparation plus précise des scènes, explore les émotions associées au type que tu as choisi. Comment ton personnage réagit-il sous pression ? Quelles sont ses joies et ses peurs profondes ?

6. Détermine aussi comment il interagit avec les autres. Crée des dynamiques de groupe, des alliances surprenantes, et des conflits intrinsèques.

7. Considère comment l’Ennéagramme peut influencer le développement de ton personnage : comment ses forces peuvent-elles le propulser vers la croissance, et comment ses faiblesses peuvent être des graines d’évolution narrative ?

8. Laisse parler ta créativité et amuse-toi avec ce nouvel outil psychologique !

Partage avec nous dans les commentaires vers quel type penche ton personnage principal, ou même si tu as découvert ton propre type en les explorant ?