Comment trouver enfin le temps pour écrire un livre : mes astuces

Comment trouver enfin le temps pour écrire un livre : mes astuces

Tu sais quoi ? Tu n’imagines pas le nombre de gens que j’ai croisés, à qui j’ai dit que j’étais auteure, et qui m’ont avoué qu’ils aimeraient écrire un livre à leur tour. En général, je creuse un peu, et ils ont effectivement souvent des idées plein la tête !

Voir à ce propos mon article « Écrire tes idées : 5 astuces avant même la préparation de ton livre ».

Mais ils n’osent pas se lancer. Ce qui les freine le plus souvent ? Ils se disent que de toute façon, ils courent déjà partout dans leur quotidien, alors comment ils pourraient trouver du temps pour écrire un livre, ou même le préparer !

Et je sens que si tu lis cet article, tu dois te dire exactement la même chose…

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

Comment passer à l’action

La première chose que je te conseillerais pour pouvoir trouver le temps d’écrire ce livre dont tu rêves, c’est de le décider.

Si tu attends trop longtemps pour te lancer, tes peurs et tes croyances limitantes seront de plus en plus grandes, et elles risquent de finir par gagner. Je m’explique : plus tu te diras que tu n’en es pas capable, que tu ne sais pas écrire, ou je ne sais quoi que tu te répètes, et qui n’a aucun fondement (si tu n’as pas essayé, comment peux-tu savoir que tu n’en es pas capable ?), plus tu confirmeras qu’effectivement, tu n’en es pas capable – puisque justement, tu ne te seras pas lancé ! Un vrai cercle vicieux… duquel je voudrais que tu sortes dès aujourd’hui.

Alors ici, maintenant, dis-toi à voix haute, oui, oui, vas-y, personne ne t’écoute, à part moi, et je suis là pour t’encourager :

« Je veux écrire un livre. Je vais écrire un livre. »

Allez, vas-y, je t’écoute !

Tu les vois les paillettes qui tombent du ciel et les hourras d’encouragement, dis-moi ? Je crois même que j’ai vu des hérissons et des écureuils qui sautaient en l’air en poussant de petits « youhouhou ». Ça m’a demandé un peu de logistique mais ça valait le coup ! C’est quoi cette licorne qui passe au loin ? C’est toi qui as demandé ça ?

C’est parti ! Tu ne sais pas encore combien de temps cela va te prendre, si ce sera dur, si sera facile, ou un mélange des deux – surtout si tu n’as jamais écrit de livre auparavant. Mais tu as gravi la première marche. Et ça, c’est quelque chose !

Intentions vs Objectifs

Pour t’aider encore un peu, personnellement j’aime bien me fixer des intentions, plutôt que des objectifs. Je me dis que je vais le faire, je vais écrire un livre, mais c’est une intention, un but à atteindre, plutôt qu’un objectif qui plane au-dessus de moi et qui menace de me manger tout cru.

Ensuite, toutes mes actions dans ce domaine vont vers cette intention. Personnellement, ça me motive plus que d’avoir un objectif SMART (c’est une méthode pour savoir si ton objectif est cohérent, bien défini, etc) que je ne vais peut-être pas avoir fini pour la date que je me suis fixée… Et qui ne va m’apporter que de la déception. Surtout quand j’écrivais mon premier livre, « Mariage et remue-ménage dans les Cotswolds » : je savais avec l’expérience combien de temps je mettais pour préparer l’écriture d’un scénario, pour l’écrire, pour le retravailler, etc, mais un roman de je-ne-sais combien de pages ? Impossible pour moi de savoir. Et j’ai pris plus de temps que je ne le pensais.

Donc, mon intention était d’écrire ce roman – et de le publier. Point. Pas pour dans un mois (lol), pas pour dans un an. Mais l’écrire, de façon certaine.

J’ai aussi des deadlines, pour ne pas rester 10 ans sur le même livre, tout de même, mais ce sont aussi des intentions, pas des couperets.

Combien d’artistes ont mis des années, des décennies à finir leur œuvre ? Combien font des œuvres éphémères, réalisées en quelques minutes à peine ? Tout existe, et toi, tu ne sais pas encore quel genre d’artiste tu es, ni de combien de temps tu as besoin pour sortir ton œuvre de tes tripes.

Comment trouver du temps dans sa journée pour écrire ?

Mais revenons à nos moutons : comment tu fais pour trouver le temps d’écrire, quand ton emploi du temps est surbooké ? Voici quelques astuces.

1. Le Miracle Morning

Même si la méthode est critiquée, on peut s’en inspirer. À la base, Hal Helrod s’est créé tout un rituel qu’il effectue tous les matins, sans exception. De la méditation, des affirmations positives, de la visualisation, du sport, de la lecture, et enfin, de l’écriture (mais plutôt du côté développement personnel), … Et il se lève à 5 heures pour le faire. Aïe ! Je suis du matin, mais franchement, c’est vraiment trop tôt.

Mais peut-être que ça peut te convenir, à toi : te lever très tôt pour écrire, peut-être avant le réveil de la maisonnée, pour être au calme et non sollicité… Sans te priver de sommeil non plus ! D’ailleurs, on reparlera de la nécessité d’avoir une vie saine quand on est auteur, dans un autre article.

Hal Elrod a écrit un livre pour expliquer toute sa méthode, à prendre avec nos pincettes d’européens : The Miracle Morning est un peu too much, à l’américaine, quoi ! Mais l’intention est bonne. Il existe aussi une version pour les auteurs, The Miracle morning for writers.

Et je te conseille le guide de Laura Mabille, Le guide pratique Miracle Morning, qui est beaucoup plus raisonnable et plus frenchy friendly, et qui surtout te guide pas à pas pour te créer une routine matinale sur mesure, avec des tonnes d’idées de différentes d’activités, et des méthodes pour écrire des affirmations, etc.

Et si tu n’es pas du matin ? Au bout d’un moment, après avoir essayé cette méthode, je me suis dit qu’on pouvait tout à fait l’adapter à d’autres moments de la journée ! On se crée un rituel, et on le fait le soir, en fin d’après-midi, le midi… Quand on veut, en fait ! Le but étant d’avoir du temps pour soi – ou pour son écriture.

2. L’organisation de ta journée

Alors oui, pour se dégager du temps pour écrire, il vaut mieux s’organiser un petit peu. Trouver un moyen de gérer son temps, ses priorités, gérer aussi ses différentes casquettes – auteur, mais aussi peut-être parent, sportif, salarié, entrepreneur…

Personnellement, j’utilise à la fois un Bullet Journal et un agenda électronique pour noter vite fait mes RDV et mes impératifs. Le Bullet Journal me permet de me créer un agenda ultra personnalisé, avec uniquement les pages dont j’ai besoin, contrairement à un agenda « classique » et déjà imprimé. Je peux aussi rajouter des choses dont j’ai besoin, comme une page « organisation de ma semaine » où je vais noter quand est-ce que j’écris.

Bon, on est d’accord, on s’organise… Mais on n’a toujours pas trouvé le moment pour écrire dans ton emploi du temps surchargé !

3. Améliorer ton efficacité

Mon premier conseil : bosse ta productivité, ton efficacité dans d’autres domaines de ta vie, et tu pourras te dégager du temps pour des choses importantes pour toi, comme l’écriture.

Par exemple, si tu as moins de bibelots, ou que tu ranges au fur et à mesure dans ta maison, ça te prendra moins de temps de faire la poussière et de passer l’aspi. Et hop, cinq ou même dix minutes de gagnées ! Ou si tu notes régulièrement ce qu’il faut que tu achètes, tu prendras moins de temps à faire tes courses. Je prends des exemples de tâches quotidiennes parce que si tu es salarié, ça me paraît difficile de réduire ton temps de travail, ou de consacrer le temps qu’il te reste après avoir fait toutes tes tâches, à bosser sur ton roman au bureau…

Quoique, il paraît que certains ou certaines ont utilisé cette méthode, mais chuuuuut, n’en parlons pas plus…

4. Analyser tes journées

Donc, tu me dis que tu n’as pas de temps dans ta journée, dans ta semaine, pour écrire. Ok. Déjà, on est d’accord que tu as dit à haute voix que tu voulais écrire ce roman, non ? Donc il va falloir trouver une solution, parce qu’elle ne va pas s’écrire toute seule, cette histoire. Il va falloir prendre du temps quelque part, et le donner à ton écriture.

Oui, je sais, ça va faire mal.

Plus de scrolling sur Instagram pendant trois heures le samedi matin…

Mais seulement pendant une heure, et hop ! Deux heures de libres pour écrire !

Plus de repas interminables avec les collègues tous les midis…

Mais seulement une ou deux fois par semaine, et un repas plus léger pour avoir une heure, trois ou quatre fois par semaine pour écrire !

Dépenser un peu d’argent, et faire appel à une femme de ménage pour qu’elle fasse le repassage, que de toute façon tu détestes (toute ressemblance avec…. blablabla).

Une ou deux heures de gagnées encore une fois !

Et je suis sûre que tu vas trouver d’autres choses comme ça, qui vont pouvoir s’ajouter les unes aux autres…

Et puis, avec les technologies modernes, on peut écrire d’à peu près partout !

Donc dans les transports en allant au boulot, écris !

Pendant la compétition de natation ou de gym de tes chers bambins, écris ! (par contre, pas pendant le passage de ta progéniture, je ne veux pas être responsable d’un drame familial !)

Quand tu attends trois heures chez le médecin, écris !

Quand la personne de ta vie est un peu long à la détente, écris (euh, non, là je m’emballe… Non, reste concentré, ça vaut mieux !)

5. Tu as trouvé différents temps libres, comment tu choisis ?

Du matin ou du soir ?

Tu as déjà entendu parler des niveaux d’énergie ? J’imagine que tu sais déjà en gros si tu es plus du matin (prêt à regarder une conférence Ted Talk sur la physique quantique dès que tu as le pied hors du lit) ou plutôt du soir (tu pètes le feu alors que tout le monde autour de toi se met au ralenti et se prépare à aller dormir).

Ça te donnera déjà une idée, si tu as le choix, de si tu devrais écrire plutôt le matin, l’après-midi ou le soir, voire la nuit. Et tout est ok ! On n’a pas à être tous dans une norme de travail 8h/17h.

Pour t’aider à déterminer ça, il existe un quiz pour déterminer ton chronotype, qui va te dire tout ça en fonction des réponses à leurs questions.

Quels jours dans la semaine, quelles semaines dans l’année ?

Et puis, peut-être que tu te rends compte que tu es plus efficace en début de semaine et moins en fin de semaine… ou pas ! Peut-être qu’il te faut un temps pour redémarrer après le week-end.

Les saisons peuvent être aussi déterminantes : tu peux être plus cosy et plus au ralenti l’hiver, et avoir envie de tout déchirer au printemps. Ou l’inverse !

Petit à petit, tu pourras aussi affiner tout ça. Écoute-toi, respecte-toi, c’est comme ça que tu arriveras à être efficace dans ce que tu veux faire – écrire un livre !

Mon exemple

Perso, je suis plus du matin. Alors, pas cinq heures du mat non plus, mais à partir de 8h ou 9h, c’est parti ! Et le soir, je vois bien que j’ai du mal à prendre des décisions, je commence à tout trouver compliqué, alors que le matin je m’y remets et je fais ma tâche en deux coups de cuillère à pot !

Et puis, je suis à fond le lundi et le mardi, j’ai une baisse d’énergie le mercredi, en général je suis naze le mercredi soir, puis ça remonte, et je suis à nouveau à fond le vendredi. J’en tiens compte : je ne me mets pas de trucs trop difficiles le mercredi, et je sais que le vendredi je vais pouvoir finir plein de choses.

Donc je me bloque dans mon emploi du temps mes longues séances d’écriture les lundis et mardis matins, et le jeudi après-midi.

J’ai pu aussi observer que je ne suis pas en grande forme au printemps, pourtant j’adore cette saison. Donc j’y vais plus cool pendant cette saison…

J’ai la chance d’être libre de tout travail salarié, donc je peux organiser mes journées tout à fait comme je le veux. J’ai aussi travaillé avec Olivia Bienvenu sur les énergies féminines, qui varient beaucoup tout au long des jours du cycle (pendant tout le mois, pas juste pendant les règles). Ces énergies sont extrêmement différentes, et certaines sont plus propices à la créativité, par exemple.

6. Le meilleur moment pour écrire

Le dernier conseil que je peux te donner : écris quand tu sais que tu ne seras pas dérangé. Ok, ça paraît un peu à l’inverse de ce que je t’ai dit précédemment, où je te conseillais d’écrire chez le médecin. Mais fais-le quand tu sais que l’attente durera plus de cinq minutes. Pareil pour la compétition de tes enfants.

Pourquoi je te conseille de ne pas être dérangé ? Déjà parce que le cerveau met 23 minutes et 15 secondes avant de se reconcentrer pleinement, une fois qu’il a été dérangé, comme l’a démontré Gloria Mark, professeure au Département d’informatique de l’Université de Californie à Irvine.

Et puis c’est tellement kiffant de se retrouver dans cet état de « flow » où tu es pleinement à ton roman, plongé avec tes personnages dans ton histoire, dans les lieux, les situations, les émotions, les péripéties…

Le « flow« , si tu ne sais pas ce que c’est, est un état mental où l’on est tellement absorbé par une activité que l’on perd la notion du temps et de l’espace, et où l’on en ressent un grand plaisir et une grande satisfaction.

Ça donne envie, non ?

Comment ne pas être dérangé quand on écrit ?

Et ben, communique !

« Je vais écrire un livre, mais je n’ai pas beaucoup de temps dans la semaine, donc là je me prends une heure pour le faire ce week-end. Et vous verrez quand je reviendrai, je serai super comme maman/papa/compagne/compagnon, parce que je serai fière d’avoir pris du temps pour moi et pour mon roman ! »

Cela te permet aussi de prendre tout ça plus au sérieux que si tu le fais dans ton coin, et un peu par dessus la jambe, sans en parler à personne.

Peut-être même que tu peux encourager tes enfants, la personne qui partage ta vie, tes colocataires, tes parents, ton chien, à en faire de même ! Peut-être qu’ils ont eux aussi une passion inavouée, ou juste un truc qu’ils n’ont jamais le temps de faire, et propose-leur de le faire pendant l’heure où tu vas écrire ! Tout le monde sera gagnant.

Comment écrire régulièrement ?

Bien sûr, il faut avoir vraiment envie d’écrire, et le Pourquoi de ton histoire que je te proposais de découvrir dans mon article « Écrire un livre : comment oser libérer l’auteur qui sommeille en toi » va te permettre de garder ta motivation.

Mais pour moi, il y aussi eu le déclic du NaNoWriMo, le National Novel Writing Month. Il s’agit à la base d’une association qui promeut l’écriture, et qui a lancé ce challenge il y a des années. Depuis, des milliers de personnes du monde entier, s’engagent à écrire tous les jours 1666 mots au cours du mois de novembre, pour atteindre l’objectif de 50 000 mots au bout du mois !

Pour info, ils proposent aussi deux Camp NaNo, en avril et en juillet, où le principe est le même sauf qu’au lieu des 50 000 mots, c’est toi qui fixes ton objectif ! Et puis sinon, tu peux aussi te faire ton propre challenge, qui commencerait, disons… lundi prochain par exemple !

Du coup, quand je faisais le NaNo, de son petit nom, je ne réfléchissais pas trop, je devais écrire, alors j’écrivais ! Ça me permettait de ne pas trop penser aux futurs lecteurs, de ne pas me comparer, tout ce qui aurait pu me faire peur et me bloquer. J’étais au contraire pleinement dans le plaisir de mon histoire.

Et j’ai réussi ! J’ai écrit mes 50 000 mots en un mois ! Je n’avais pas fini d’écrire le premier jet, donc j’ai continué sur ce rythme pendant encore 15 jours, et là, waouh ! Mon premier jet était entre mes mains ! Dingue ! En un mois et demi !

À partir de cette « obligation » que je m’étais mise moi-même, s’est installée une sorte d’habitude d’écrire tous les jours ou presque, en tout cas bien plus souvent qu’auparavant. Et surtout, j’ai sans le savoir pensé : « Je suis une auteure de roman », puisque je me suis mise à écrire régulièrement.

 

Et bientôt, tu pourras te le dire toi aussi.

? C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Comme d’habitude, prends-toi quelques minutes rien que pour toi, sans être dérangé. Et puis :

  1. Prends une feuille et écris tout ce que tu fais dans une semaine, jour par jour, mêmes les plus petits détails. ?
  2. Si tu ne te souviens pas de tout, complète la feuille au fur et à mesure dans les prochains jours.
  3. Puis analyse chacune des choses que tu as écrites : pourrais-tu mettre moins de temps ? Ne pas faire du tout cette action ? Déléguer ?
  4. Réfléchis ensuite à tes énergies : tu es plutôt du matin ? Du soir ? Et dans la semaine ? Dans l’année ?
  5. Décide des plages horaires où tu vas écrire, sans être interrompu.
  6. Communique ces plages horaires à ton entourage.
  7. Respecte ces plages horaires, présente-toi devant ta feuille ou ton ordi.
  8. Et écris !

Ça y est, tu as planifié ta première séance d’écriture ? Partage-nous ta date de démarrage dans les commentaires !

Écrire un livre : comment oser libérer l’auteur qui sommeille en toi

Écrire un livre : comment oser libérer l’auteur qui sommeille en toi

Écrire un livre : tu en as toujours rêvé. Mais comment oser surmonter tes croyances limitantes, détruire toutes les conceptions erronées que tu as sur le travail d’un auteur et enfin oser te lancer dans cette aventure ?

J’ai des tonnes de feutres, de plein de couleurs différentes. Des dégradés de vert, de rouge, de rose, de bleu à n’en plus finir.

J’ai aussi un autre tiroir dans mon bureau rempli de stickers. Des planches liées à l’automne, à l’été, aux licornes arc-en-ciel à paillettes, aux arbres ou aux hérissons…

Et je ne te parle pas des carnets vides en attente d’être remplis, avec leurs couvertures à planètes multicolores, ou rose à rayures dorées, ou à nuages…

Et je n’en ai pas honte ! Au contraire, j’adore, ça me plaît et je ne vois pas pourquoi je ne me ferais pas plaisir.

Et puis aussi parce que j’ai trouvé il y a quelques années comment utiliser tout ça – et ça me permet d’avoir une excuse pour en trouver de nouveaux… Ma solution : le bullet journal, cet agenda que l’on crée soi-même au fil des pages, et que l’on peut (ou non), décorer de façon très personnelle. Tu connais ?

Et tu sais quoi ? Avec l’écriture, c’est un peu pareil ! Il faut savoir s’amuser, rester soi-même, et surtout ne pas trop se poser de questions avant de se lancer.

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

Écrire un livre pour t’amuser comme un enfant

Elle te trotte dans la tête…

Peut-être depuis des semaines, des mois, voire des années…

Cette petite idée d’histoire, cette péripétie, ou simplement ce personnage…

Mais tu te dis que tu n’es pas auteur, que ce n’est pas ton métier… Qui tu es pour avoir envie d’écrire un livre ? Et puis, tu n’as pas le temps, de toute façon…

Mais je te le dis aujourd’hui, l’écriture, c’est juste une activité de plus pour s’amuser ! Et au passage, retrouver ton âme d’enfant.

Oui, même si ton envie est d’écrire un livre très sombre, ou un polar bien noir, c’est jouissif de créer un univers, des personnages, de voir se dérouler le fil de l’histoire, et de la partager avec des lecteurs.

Mais il te faudra dès aujourd’hui surmonter tes croyances limitantes, et en premier détruire toutes ces conceptions erronées que tu as sur le travail d’un auteur, ce génie de l’écriture qui s’enfermerait dans sa tour d’ivoire et en ressortirait avec un chef d’œuvre qu’il a pondu d’un seul jet.

Ce que tu crois sur l’écriture d’un livre n’est pas la vérité

Écrire une histoire en un seul jet ? Laisse-moi rire ! Personnellement, comme la plupart des auteurs, mon premier jet est… nul ! L’histoire est là, certes, mais le style laisse à désirer à plein d’endroits, les personnages parlent presque tous de la même voix (la mienne !), et il y a souvent de grosses incohérences dans l’histoire.

C’est vrai qu’on démarre souvent sur le chemin de l’écriture avec des blocages, liés en particulier à ce qu’on a appris de la littérature à l’école : on y a étudié des œuvres abouties, léchées, souvent difficiles à écrire.

On se met la pression parce qu’on pense que c’est ce qu’il faut atteindre. Et du premier coup.

Alors on se dit que la tâche est impossible. Que l’escalier est bien trop haut. Et qu’il vaut mieux rester en bas, au chaud, dans notre zone de confort, sans risquer d’être jugé, sans que personne ne vienne découvrir qu’on est incompétent.

Tu vois de quoi je veux aussi parler ? Du syndrome de l’imposteur, ce sentiment qu’on n’a rien à faire là, qu’on n’a pas les qualités pour faire ça, et que quelqu’un va s’en rendre compte, à un moment donné, si on se lance dans l’écriture d’un livre…

Et quand on n’a pas encore commencé à écrire, ce syndrome est très fort. Cette petite voix à l’intérieur de toi ne te parle pas de façon bienveillante et encourageante, mais elle te pousse à l’inaction. C’est plus sûr.

Qui décide si tu vas écrire un livre ou pas ? Toi ou ta petite voix ?

Mais est-ce que tu as envie de te laisser mener par le bout du nez par cette voix qui te fait te sentir mal ? Est-ce que tu n’as pas plutôt envie de sortir de ta zone de confort, même un tout petit peu, et de sauter dans ta zone de découverte, de plaisir, de fun, même si ça te fait un peu peur ?

Je suis totalement d’accord avec Bernard Werber (et avec d’autres) qui affirme que tout le monde peut raconter une histoire.

Il faut juste se rapprocher à nouveau de cet état d’esprit de quand on était petit et qu’on inventait des histoires pour le plaisir, avec les copains. On n’avait pas de but particulier. On se créait des mondes, des situations qui n’existaient pas, et on s’amusait follement. On ne se demandait si c’était « bien » cette cabane au fond des bois qui se transformait en maisonnette de contes de fée, si c’était « intéressant » cette chasse au trésor, si on allait nous dire que c’était « nul », ce coin de la cour de récré qui devenait pendant quinze minutes le plus extraordinaire bateau de pirates jamais vu…

C’est comme le dessin ou le chant : tu te souviens, on pratiquait ça quand on était petits sans se poser de questions, et puis un jour on a commencé à douter… Est-ce que je dessine bien ? Est-ce que mon dessin est joli ? Est-ce que j’ai bien utilisé les bonnes couleurs ? Est-ce que je ne chante pas faux ? Est-ce que le résultat est bien celui qu’on attend de moi ? Et le plus souvent, on a préféré tout stopper…

Non, non, non. Le plaisir, l’envie, avant tout ! Créer pour soi, avant tout ! Je suis persuadée que c’est en ayant cet état d’esprit que tu oseras te mettre à écrire. Écris l’histoire que tu as envie de lire, celle qui te fait kiffer, et tu embarqueras tes lecteurs !

Écrire un livre pour soi ou pour les autres ?

Alors peut-être bien que tu ne veux écrire que pour toi, que ça restera dans tes carnets ou dans ton ordi à tout jamais. Et c’est ok, si c’est vraiment ce que tu veux faire.

Mais il ne faut pas que ce soit ta peur qui t’en empêche…

Quand on a une histoire en tête, on a le plus souvent envie de la partager, de faire voyager les autres dans notre univers, de les intriguer, de leur faire peur, de les émouvoir, de les faire rire, de les faire pleurer…

On veut aller un peu plus loin que juste notre plaisir perso, et là on se rend compte qu’effectivement il faut peut-être apprendre quelques règles pour pouvoir raconter notre histoire au mieux et qu’elle parvienne à l’autre dans les meilleures conditions.

Écrire un livre, c’est avant tout de la réécriture

Je pense que tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais

Xavier Dolan

Certes, il faudra t’entraîner, il faudra réessayer. Il faudra écrire un premier jet, un deuxième, un troisième, peut-être même un quatrième, peut-être même beaucoup plus… Pour mettre les choses au clair, l’écriture, c’est avant tout de la réécriture. Il est de coutume de dire dans le milieu de l’écriture que tous les premiers jets sont de la m***de !

Mais au moins, tu es monté d’une marche, et tu as devant toi une base sur laquelle t’appuyer, que tu peux retravailler, façonner, reconstruire peut-être, améliorer…

Mais il faut faire ce premier pas, et coucher sur le papier cette première idée, même si elle est imparfaite.

Tu t’amélioreras ensuite, tu apprendras petit à petit à mieux écrire, par l’expérience, et aussi grâce à des Beta lecteurs et des professionnels de la relecture qui pourront te faire des retours, et t’aider à comprendre ce qui ne fonctionne pas.

Tu as le droit d’écrire un livre !

If it excites you and scares you at the same time, it probably means you should do it !

Si ça t’excite et t’effraie en même temps, ça signifie probablement que tu devrais le faire !

Inconnu

Il faut arrêter de te demander si tu as le droit d’écrire. Évidemment ! Tout le monde a le droit d’écrire l’histoire qui lui trotte dans la tête ! Qui va t’en empêcher ?

Le plus important, à ce stade-ci, quand tu hésites encore à te lancer, c’est de te rappeler pourquoi tu as envie de raconter cette histoire. Au fond de toi, pourquoi ce thème ? Pourquoi ce genre ? Pourquoi ces péripéties ? Pourquoi ces personnages ? Ou pourquoi ce lieu ?

Comment trouver le Pourquoi de son livre ?

Follow your dreams

Pour ma comédie romantique « Mariage et remue-ménage dans les Cotswolds », j’ai eu l’idée de base à une époque où j’étais invitée à pas mal de mariages. Et un jour, alors que ma meilleure amie avait décidé de s’occuper de tout de A à Z au niveau déco (et elle met toujours les petits plats dans les grands dans ce domaine !), et que j’avais entendu parler ici et là de couacs à tel ou tel mariage, cette idée m’a traversé l’esprit : il y a tellement de détails qui pourraient ne pas bien se passer pendant un mariage ! Mais tellement !

Et j’ai tout de suite eu l’envie de raconter un mariage où effectivement, on allait bien rigoler, vu toutes les péripéties…

J’ai utilisé d’ailleurs une technique, plutôt conseillée en développement personnel : les « Cinq Pourquoi ». Tu poses une question, et tu te demandes cinq fois « Pourquoi ».

Ah oui ok, c’est ça la technique des cinq pourquoi, incroyable !

Ok, tu veux un peu plus de précision ? C’est le fondateur de Toyota, Sakichi Toyoda, qui l’a inventée pour résoudre les incidents techniques dans son entreprise.

Comment faire ? Tu notes ton problème principal, et tu demandes Pourquoi. Tu notes la réponse qui te vient, puis tu te demandes aussitôt à nouveau Pourquoi, jusqu’à ce que tu te sois demandé cinq fois Pourquoi.

Normalement, ce processus t’aide à atteindre les vraies raisons du problème, pas celles que tu te donnes en surface, pas les plus évidentes, mais celles qui sont plus enfouies.

Pour l’écriture d’un livre, qui n’est pas un « problème » en soi, j’ai trouvé que cette technique pouvait marcher aussi, pour trouver les vraies raisons de l’envie d’écrire cette histoire-là et pas une autre en ce moment, les raisons peut-être un peu enfouies.

Note la raison qui te vient en premier, sans trop réfléchir, demande toi pourquoi, puis encore pourquoi cette réponse, etc, jusqu’à cinq pourquoi. Normalement quelque chose de sympa aura émergé !

Trouver le « Pourquoi » de l’écriture de son livre : mon exemple

«  »Pour reprendre l’exemple de « Mariage et remue-ménage dans les Cotswolds », mon envie principale était d’écrire sur les mariages.

1. Pourquoi ? Parce que je vis plein de mariages en ce moment.

2. Oui mais pourquoi les mariages en particulier ? Parce qu’il peut se passer plein de choses à un mariage, il y a plein de personnages et de situations possibles.

3. Mais pourquoi pas un autre rassemblement de personnes ? Parce que c’est un moment où tout doit se passer le mieux possible, tout doit être parfait, joyeux, donc ce sera drôle si ça ne passe pas bien.

4. Pourquoi ce sera drôle ? Parce qu’il y aura un contraste fort entre le plus beau jour de leur vie, de belles histoires d’amour, et des catastrophes

5. Pourquoi je veux parler de ce contraste ? Parce que rien ne peut être parfait dans ce monde, surtout quand il y a des humains dans l’équation ! Être humain, ça veut dire aussi s’adapter aux bouleversements, aux changements, et on ne peut pas vraiment vivre si on cloisonne tout, si tout est trop « parfait », on apprend rien et on ne vit pas.

Eh ben ! ?

Je t’accorde que ce n’est pas cette simple idée qui m’a fourni tout mon roman, il a fallu bosser pour créer une histoire autour de ça, mais j’avais mon moteur : faire rire les gens autour de cette cérémonie que tout le monde connaît, raconter une histoire d’amour, parce que dans mes histoires, il faut toujours qu’il y ait une histoire d’amour ! Et baser certains de mes personnages et des péripéties sur cette histoire de vouloir être parfait, ou pas.

Alors bien sûr, le « Pourquoi » de ton livre va sûrement évoluer, s’affiner avec l’écriture et la réécriture, mais c’est un super moteur pour commencer à écrire.

? C'est parti mon kiki : passe à l'action !

1. Choisis un moment où tu peux être tranquille??‍♀️ sans interruption pendant une dizaine de minutes. C’est important de ne pas être dérangé pour ne pas perdre le fil de tes idées. Tu peux tout simplement dire à ton entourage que tu as besoin de temps pour toi pour travailler sur ton super nouveau projet excitant.

2. Prends un nouveau carnet ? (ou une nouvelle page sur ton ordi), ce sera ton carnet pour ce livre-là. Ouvre-le à la première page.

3. Normalement, si tu as suivi mon article précédent « Écrire tes idées : 5 astuces avant même la préparation de ton livre« , tu auras déjà noté quelque part toutes les idées qui te viennent, et tu auras aussi déjà fait un brainstorming sur l’histoire que tu as envie d’écrire en ce moment, en écrivant en détail toutes tes idées (personnages, situations, décors, intrigue, émotions… Tout !). Si ce n’est pas le cas, tu peux donc te prendre un moment pour le faire.

4. Ensuite, réponds à ces questions ??‍♀️ en laissant libre cours à ton imagination, et note tout ce qui te vient, pendant plusieurs minutes :

? Pourquoi tu as envie d’écrire cette histoire particulière ?

? Qu’est-ce que te plaît ou te touche dans cette idée ?

? Pourquoi elle te fait vibrer ?

5. Ou tu peux utiliser la technique des « Cinq Pourquoi » décrite plus haut. Pourquoi as-tu envie d’écrire cette histoire-là en particulier ?

? Bonus. Tu peux même écrire ton « Pourquoi » quelque part pour l’avoir sous les yeux tous les jours, au propre dans ton carnet, sur un post-it que tu colles sur le mur devant toi, ou en fond d’écran. C’est un petit truc qui te permettra, en le relisant régulièrement, de t’aider à tenir sur la durée de ce long projet qu’est l’écriture d’un livre, même si tu le reformules au fur et à mesure de l’écriture.

Tu as trouvé ton « Pourquoi » ? Écris-le en commentaire ci-dessous pour partager ta motivation. Je suis impatiente de te lire !

Écrire tes idées : 5 astuces avant même la préparation de ton livre

Écrire tes idées : 5 astuces avant même la préparation de ton livre

Le conseil numéro 1 que je peux te donner, la toute première chose à faire avant même d’apprendre des techniques pour écrire, ou de te jeter dans le 1er jet, c’est de noter tes idées !

Tu es réveillé en pleine nuit, et l’idée du siècle te vient à l’esprit.

Tu es au resto, et les paroles de la fille de la table d’à côté résonnent en toi.

Ta nièce de 4 ans te sort une phrase irrésistible.

Le film se finit et tu es déçu de la fin : tu as une meilleure idée.

Tu es ému aux larmes par cette scène dans le roman que tu lis le soir dans ton lit…

Tu vas voir, c’est assez magique, mais toutes ces situations, et des milliers d’autres, vont générer des idées dans ta tête, à partir du moment où tu t’autorises à te dire « je veux écrire un livre ».

Si tu as déjà une idée d’histoire, tout ce qui se passe autour de toi va peut-être la nourrir, te débloquer une scène, nourrir une péripétie, étoffer un personnage, ou peut-être juste remplir ta boîte à idées dans laquelle tu pourras piocher quand tu en auras besoin. C’est assez incroyable d’ailleurs la façon dont l’univers nous apporte des éléments, parfois juste sous la forme d’un post Instagram sur lequel on tombe par hasard. Et ça peut nous aider à résoudre un point de notre roman (ou de notre vie d’ailleurs, mais c’est un autre débat !).

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

your ideas matter

Tes idées comptent : écris-les !

Avant même la préparation à l’écriture de ton livre : mon conseil numéro 1

Je te donne dans cet article mes 5 astuces (et 2 bonus) pour écrire et garder tes idées bien au chaud, et préparer l’écriture de ton livre plus sereinement.

1. Écris tes idées sans attendre

Il faut donc que tu prennes l’habitude dans ton quotidien de noter toutes tes idées dès qu’elles apparaissent. Pas seulement sur l’histoire en cours, mais sur tout !

2. Écris tes idées pour ne plus rien oublier

Et ne pense pas que tu vas t’en souvenir sans noter tes idées, ce n’est généralement pas le cas ! Et de toute façon, si tu arrives à t’en souvenir, ce ne sera jamais aussi exact que ta vraie idée, notée tout de suite.

Voire même, peut-être que tu ne t’en souviendras plus du tout…

3. Écris tes idées de la façon la plus détaillée possible

Et en notant tout ce qui te vient, même si ce n’est pas cohérent. Et n’oublie pas d’être précis, parce que tu reliras peut-être ces notes dans plusieurs semaines ou même mois ou années, et tu ne te souviendras peut-être pas de tout !

4. Écris tes idées pour t’alléger l’esprit

Comme le rappelle Noucia Adams dans son article sur les bienfaits de l’écriture, écrire tes idées va aussi te permettre d’alléger ton esprit. Eh oui, c’est le retour de cette fameuse charge mentale dont on parle de plus en plus depuis quelques années.

Imagine : en plus de te rappeler d’aller acheter des bananes, d’appeler ton garagiste pour prendre rendez-vous pour le contrôle technique de ta voiture, de semer les graines de tes fleurs mellifères parce que c’est la saison, de passer ta commande sur le site slow cosmétique parce que tu n’as bientôt plus de shampooing… (oui, c’est du vécu en ce moment !?), tu dois aussi retenir dans ton cerveau toutes les petites bulles de créativité qui apparaissent, à n’importe quelle heure et à n’importe quel moment…

5. Écris tes idées sans te censurer

Je veux dire écrire tout ce que tu as dans la tête, les moindres détails qui te viennent, sans te dire que c’est absurde, nul, sans importance. Peut-être que tout ne finira pas dans ton histoire, peut-être que certaines idées finiront dans une prochaine histoire, mais au moins, tu les auras sous la main au cas où.

écris tes idées sur un carnet

Bonus 1 : Quelles idées écrire ?

Je te conseille de noter tout ce qui te touche et que tu penses pouvoir utiliser dans une histoire, un jour, même si ce n’est pas encore très clair :

? les détails de l’histoire sur laquelle tu veux travailler : les personnages, les lieux, les époques, les couleurs, les émotions, les péripéties, le début, la fin (tu n’es pas obligé d’avoir les réponses à tout ça à ce stade, mais note tout pour ne rien oublier !)

? la même chose pour d’autres histoires potentielles

? des idées de personnages ou de lieux, même si tu ne sais pas à quelle histoire les rattacher pour le moment

? une péripétie, une scène qui t’a plu dans un livre, un film ou une série, et tu te dis que tu voudrais écrire le même genre d’histoires, ou de la même façon, ou provoquer le même genre d’émotion que ce que tu as ressenti

? une idée pour améliorer un livre ou un film

? quelque chose de la vraie vie (des paroles, une situation que tu as vécue, qu’on t’a racontée, ou que tu viens d’expérimenter, quelque chose que tu aurais envie d’explorer pour mieux la comprendre, comme l’amour, la haine, l’amitié…)

? un paysage, une ville, un village ou un quartier qui t’émeut… Un salon de thé dans lequel tu verrais bien des personnages évoluer…

? un article de journal

? un post de blog ou de réseaux sociaux

La liste est infinie ! Le tout est de cultiver ta curiosité et d’être attentif à ce qui te fait vibrer.

Pour te donner des exemples, voici ce que j’ai noté sur ma liste dernièrement :

? une prise de note sur comment marche la manipulation, expliqué par Christophe André dans l’émission Bel et bien (aucune idée de si je vais m’en servir, et je n’en ai pas besoin pour l’histoire sur laquelle je cogite en ce moment, mais sait-on jamais !)

? une idée de personnage : j’ai entendu l’entrepreneur Olivier Roland parler du fait qu’il travaillait de façon désynchronisée (il a une équipe d’indépendants qui travaillent avec lui de partout dans le monde, donc pas de réunions, pas de chats en direct, que de la communication quand les gens sont dispo, donc moins de perte de temps) et j’ai pensé à ces jeunes qui arrivent maintenant sur le marché du travail avec toutes ces idées déjà ancrées en eux, alors que nous, nous les découvrons.

? en rapport avec l’actualité, j’ai noté cette question : comment ça se passe pour les migrants une fois qu’ils ont traversé la Manche ? Concrètement ?

Tu vois, j’écris des histoires d’amour, mais mes idées ne sont pas toutes basées là-dessus !

Quoique… Mon héros pourrait être un mec qui peut travailler n’importe où dans le monde, et qui voyage tout le temps, mais qui a une ex qui le manipule, et qui finalement se pose en Angleterre pour travailler dans une association qui vient en aide aux migrants qui ont traversé la Manche, et grâce à cette expérience, il va trouver l’amour.

Et voilà ! Va faire un tour sur mon site d’auteure si tu veux voir si cette idée a vu le jour ! ?

Attends, je reviens, je vais noter cette idée sur Evernote…

Tout est possible ! À partir du moment où tu as tes idées face à toi, tu peux plus facilement les développer, les assembler, ou les laisser reposer pour plus tard.

Bonus 2 : Où écrire tes idées ?

? sur ton appli de notes préférée (Evernote, Notion, Notes, Google Keep, To do, One note,…). J’ai un dossier « Writing ideas » dans Evernote, ce qui me permet d’écrire de mon téléphone et donc de n’importe où, dès qu’une idée arrive. Je viens d’aller voir, j’ai commencé ce dossier en 2013 ! Il contient aussi des articles, des posts Instagram qui m’ont émue ou qui enclenchent mon imagination…

? sur un petit carnet, mais il faut que tu le prennes partout avec toi. J’ai aussi des post-it dans ma table de nuit pour noter mes idées du soir, ou du milieu de la nuit ! Mais je les transfère rapidement dans Evernote, parce que les post-it, ça se perd !

? dans ton Bullet journal, si tu es sûre de l’avoir toujours sous la main (tu peux te faire une page spéciale, je suis sûre qu’il doit y avoir de supers templates sur Pinterest ou sur Instagram).

? C'est parti mon kiki* : passe à l'action !

  1. Choisis ton support pour écrire tes idées ??
  2. Prends l’habitude de noter toutes les idées qui te passent par la tête à partir de maintenant?
  3. Prends-toi un moment cette semaine pour écrire en détail toutes les idées que tu as sur l’histoire que tu veux écrire en ce moment (personnages, situations, décors, intrigue, émotions… Tout !) ?
  4. Ajoute aussi sur une autre note toutes les idées qui n’iront pas forcément dans cette histoire, mais que tu ne veux pas oublier ??‍♀️

*Toi aussi, tu te demandes d’où vient cette expression ? ? Pour que tu puisses dormir sur tes deux oreilles cette nuit, je suis allée fouiller internet pour toi. Tu n’as plus qu’à cliquer !

Tu as déjà pris l’habitude d’écrire toutes tes idées, toi, ou pas ? Partage tes astuces en commentaires !