La parole aux lecteurs : qu’est-ce qui te pose problème ?

La parole aux lecteurs : qu’est-ce qui te pose problème ?

C’est un article assez spécial aujourd’hui. Cela fait un peu plus de 6 mois que j’ai démarré l’aventure de ce blog « Graines d’écriture », où je te partage tous mes trucs, astuces et shoots de motivation sur l’écriture.

Vous êtes de plus en plus nombreux à me lire et à me suivre ici, sur Instagram et sur Facebook et je tiens tout d’abord à vous remercier pour vos nombreux messages de soutien, d’encouragement, et de remerciement. Votre implication par vos questions et vos commentaires me donne l’énergie nécessaire pour continuer !

Aujourd’hui, j’aimerais partager davantage avec toi et t’aider encore plus. J’ai comme projet d’écrire un ebook plus approfondi encore que les articles de ce blog, sur un sujet qui te tient à cœur et surtout qui corresponde à tes besoins.

Alors dis-moi, avant que je sorte ma baguette magique pour créer pour toi ce contenu :

Quel problème te freine le plus par rapport au fait d’écrire un roman ?

Comment je pourrais t’aider à surmonter cette difficulté ?

Ton avis est très important pour moi, et j’ai hâte de créer avec tes propositions quelque chose qui te sera vraiment utile.

Alors installe-toi confortablement avec ta tasse de thé ou de café préférée, et raconte-moi tout dans les commentaires ! Merci d’avance !

Et n’oublie pas de partager cet article, pour que je puisse obtenir encore plus de suggestions ! 😉

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Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

Le syndrome de l’imposteur chez l’auteur : naviguer au-delà du doute

Le syndrome de l’imposteur chez l’auteur : naviguer au-delà du doute

Aujourd’hui on va parler d’un sujet sérieux : le syndrome de l’imposteur, qui touche tant d’auteurs.

Mais promis je vais essayer de garder mon côté fun !

Tu sais, cette petite voix dans ta tête qui nous dit qu’on n’est pas légitime, qu’on ne mérite pas notre place. Alors déjà, dis-toi que c’est quelque chose de plutôt commun dans notre milieu. Et même si ce n’est pas un terme médical, c’est bien une notion de psychologie et une perception assez répandue.

Et ce sentiment d’imposture peut vraiment nous miner le moral, à force !

Heureusement, il y a plein de choses qu’on peut faire pour se sentir mieux. L’objectif de mon article aujourd’hui, c’est de comprendre d’où ça vient, d’identifier les signes et puis te donner des pistes concrètes et positives pour y remédier. Car au bout du compte, il faut bien qu’on arrive à se faire confiance et à prendre plaisir dans notre passion pour l’écriture !

Allez, on se motive et on avance ensemble ? Le premier pas, c’est de reconnaître qu’on n’est pas tout seul dans cette galère. En route pour surmonter tous nos doutes !

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

Les petites voix dans notre tête : reconnaître les signes du syndrome de l’imposteur

Les doutes sur ta légitimité

Qui n’a jamais été titillé par ces petits doutes, hein ? Cette petite voix jugeante qui nous dit « mais de quoi tu te mêles là, de quelle légitimité tu te prétends ? Tu n’as aucune formation dans l’écriture ! De quel droit tu veux écrire un livre ? ». Ou encore « Est-ce que j’ai un minimum de talent ? Est-ce que j’écris bien ? Est-ce que mon histoire va plaire ? ». Parfois on a juste envie de se cacher tellement on se sent illégitime.

Ce sentiment de ne jamais être à la hauteur nous plombe le moral et nous fait douter de nos capacités.

Cette remise en question sans fin qui te ronge

Un des signes les plus fréquents, c’est de remettre en question en permanence nos compétences et nos connaissances. De ne pas se sentir assez qualifié ou expérimenté pour notre métier d’auteur, de ne pas se sentir à sa place. Pourtant, qui nous dit qu’on doit être un maître absolu ou avoir vécu mille vies pour raconter nos histoires ?

Et cette peur constante de se faire démasquer, que les autres s’aperçoivent qu’en fait, au fond, on ne sait pas vraiment ce qu’on fait ? Qu’on ne mérite pas notre place d’auteur ? Qu’on ne mérite pas nos succès d’auteur, si on a déjà commencé à publier ? Pourtant, ces réussites sont souvent dues à notre talent ET à notre travail acharné !

La minimisation de tes réussites

Ou bien, écrire pour toi, c’est facile, et tu te dis qu’il y a sûrement quelque chose qui cloche, tu te décrédibilises, tu dévalorises ton travail, et tu expliques ta « réussite » par d’autres facteurs extérieurs.

Tu te dis que tu as sûrement réussi grâce à la chance, grâce aux circonstances (le Covid qui faisait que les gens avaient du temps pour lire tout et n’importe quoi), grâce à tes relations.

Par exemple, je me suis déjà dit que le genre dans lequel j’écris est facile à écrire, que mon histoire est sûrement trop simple, trop légère, qu’elle n’est pas si originale…

Bullshit !

Les comédies romantiques, et la romance en général, sont des genres qui parlent de sentiments, d’émotions.

En quoi c’est facile à écrire ?

Mes lecteurs saluent souvent justement la profondeur de mes histoires, les différentes sous-couches que j’apporte.

Et puis chaque histoire est forcément originale, puisque chaque auteur est différent !

Voilà ce que j’arrive à me dire, quand je suis dans un bon jour…

Les effets dévastateurs du syndrome de l’imposteur

Gare aux dégâts si tu laisses le syndrome t’envahir trop longtemps ! En plus du stress et de la procrastination que peut engendrer ce sentiment d’imposture, tu peux rentrer dans un véritable cercle vicieux.

En effet, plus on doute de soi et plus on remet tout en question, moins on ose passer à l’action de peur de se planter. Résultat, on stagne et on n’avance plus. Et plus on n’avance pas, plus on en vient à douter et à se trouver des excuses !

Bref, le syndrome impacte directement ta créativité et ton efficacité. Difficile de faire preuve d’audace et de s’exprimer librement quand on est rongé par le stress de se faire démasquer. Notre confiance en prend un coup, et notre motivation aussi.

Et toujours aucune ligne d’écrite de ce nouveau projet…

À force de se cacher et de minimiser ses propres compétences, on finit par y croire soi-même. Alors sortons de ce cercle vicieux qui nous empêche de développer tout notre potentiel. Il est temps de reprendre confiance en toi et en ton travail.

syndrome imposteur auteur

Comprendre les origines du syndrome

Explorons maintenant les causes possibles du syndrome de l’imposteur, qui jouent directement sur notre confiance en nous, pour ensuite pouvoir y remédier plus facilement !

Les influences extérieures

Dès le début de notre carrière d’auteur, on est confrontés à des modèles inatteignables ou, du moins, c’est ce qu’on croit.

En effet, notre éducation nous a habitués aux œuvres abouties de grands auteurs, sans nous montrer les étapes de création. On imagine qu’il faut d’emblée écrire des chefs-d’œuvre, sans se douter que ces auteurs ont d’abord dû apprendre leur métier – et que leurs œuvres ont nécessité des heures de travail.

Et puis, il est facile de s’empêcher d’écrire ou d’y croire, quand on se compare à des écrivains multipubliés par exemple.

Les réseaux sociaux n’arrangent rien. Voir des auteurs qui viennent de sortir un livre, ou leur 4ème livre de l’année, alors qu’on n’arrive même pas à se décider à écrire un seul mot, ça peut être dur…

Le manque de confiance en soi

Outre les facteurs externes, nos propres doutes intérieurs peuvent aussi jouer beaucoup sur notre tendance à éprouver le syndrome de l’imposteur.

Pour certains, le manque de confiance en soi est tenace et remonte même à l’enfance. On a du mal à percevoir et à accepter nos propres forces, on est toujours enclin à minimiser nos qualités.

Cela peut venir d’un manque d’estime de soi, construit au fil du temps à force de ne pas toujours se sentir légitime. Lorsqu’on n’a pas appris à s’aimer soi-même tel qu’on est, il devient compliqué de se reconnaître comme capable.

Le besoin de contrôle

Un autre élément déclencheur possible du syndrome de l’imposteur est notre besoin de maîtrise et de contrôle. Lorsqu’on se lance dans l’écriture, une activité créative, donc par définition imprévisible, on a tendance à vouloir tout anticiper et tout maîtriser d’emblée.

Ce besoin de contrôle est encore plus fort, quand on débute dans ce domaine ! La nouveauté active naturellement notre peur de l’échec et de l’imperfection. On a tendance à se mettre une pression immense pour tout contrôler afin d’éviter tout faux pas.

syndrome imposteur auteur 3

Surmonter le syndrome de l’imposteur : mes tactiques

Allez, il est temps d’y voir plus clair et de positiver ! Quelles sont mes tactiques pour contrer le syndrome de l’imposteur, issues de mes nombreuses lectures sur le sujet, ou de ma propre expérience ?

Dis-toi que c’est une bonne chose

Aline de The Bboost, qui aide les entrepreneurs, pense carrément que le syndrome de l’imposteur est une bonne chose parce qu’il agit en vrai garde-fou, et il évite qu’on prenne le melon ! Eh oui, sans aucun syndrome de l’imposteur, tu arrives à l’effet inverse : une confiance en toi telle que tu n’acceptes aucune critique et que tu ne cherches pas à t’améliorer.

C’est donc un sentiment que tu dois maîtriser, mais pas t’en débarrasser ! Il faut l’accepter comme un garde-fou, tout en évitant de se laisser entraver par lui. C’est ok, si ce n’est pas trop : pas trop violent, et pas trop souvent. Plutôt que de le combattre, on peut en faire un allié, trouver le positif pour s’améliorer toujours plus !

Développe ta confiance en toi

Apprenons à nous détacher des pressions externes dont je t’ai parlé juste avant, et à valoriser notre parcours unique !

Chacun a bel et bien des talents et des choses merveilleuses à offrir. Mais pour y croire, il faut souvent rebâtir patiemment cette confiance et estime en soi au fil des années, en acceptant de se voir tel qu’on est réellement : un être humain, avec ses forces ET ses faiblesses.

Il s’agit de développer son amour et son image de soi plutôt que de se dénigrer. Faire preuve d’honnêteté dans son évaluation personnelle, et reconnaître sa propre valeur. Chaque petit pas vers une meilleure assurance de soi permet de croire davantage en ses capacités. Il n’y a pas de recette miracle, mais en étant bienveillant envers nous-mêmes, on peut trouver la confiance nécessaire pour avancer.

Eh oui, être auteur implique aussi tout un travail sur soi-même ! Mais tu verras, c’est passionnant. Et peut-être qu’au détour de tes découvertes et apprentissages sur toi-même, ça aidera aussi ton écriture, tes idées, ou ta perception de tes personnages…

Arrête de te comparer aux autres

La comparaison aux autres contribue grandement aux doutes, comme nous l’avons vu…

J’aime beaucoup suivre des auteurs sur Instagram, mais si je suis en proie aux questionnements, si mon moral est un peu bas, si j’ai des difficultés, j’essaye d’éviter d’aller voir que tel ou tel auteur est en pleine « gloire », avec des centaines de commentaires sur le 4ème livre sorti cette année…

Oui, ok, je fais un peu une fixette, mais c’est un de mes talons d’Achille : me dire que je n’écris pas assez vite.

Mais j’ai appris à arrêter ce cheminement de pensées, et à me demander : Pas assez vite par rapport à quoi ? Aux autres ? Mais les autres auteurs ne sont pas moi, ils n’ont pas la vie que j’ai, le temps que j’ai, les projets que j’ai, et peut-être pas la même exigence aussi. Peut-être que j’ai besoin de temps pour mûrir mes histoires. Et alors ? Peut-être que toi tu peux corriger tout un roman bien plus vite que moi. Et alors ? Il y a quelqu’un pour compter les points, ou quoi ? J’étais pas au courant !

Mon conseil ? (et je n’ai rien inventé, c’est un conseil que l’on voit partout !) : arrêter de se comparer aux autres, et se comparer à soi-même. Ne pas se juger, mais se demander : Quelle est ma propre progression ? Qu’est-ce que j’ai accompli aujourd’hui, cette semaine, cette année ? Où j’en suis de mon rêve d’écrire, par rapport à l’année dernière ?

Fais une liste

Un autre excellent exercice pour combattre le syndrome de l’imposteur est de reconnaître ses compétences en tant qu’auteur. Prends le temps de faire une liste détaillée de toutes les qualités, de toutes les forces et de toutes les compétences que tu as pour ce domaine. N’oublie pas non plus de noter tes réalisations et accomplissements, aussi modestes soient-ils !

En écrivant puis en te replongeant dans cette liste, tu verras à quel point tu as de quoi être fier ! Ton parcours est déjà riche de talents et d’expériences. Quand tu douteras à nouveau, relis cette liste – elle sera comme un allié bienveillant qui te soutient ! Elle est là pour te rappeler combien tu es déjà légitime en tant qu’auteur. Pour aller plus loin, n’hésite pas à compléter et actualiser régulièrement cet inventaire, afin de suivre ton évolution.

Tu veux un exemple ? J’ai fait ce travail moi aussi, je te livre ici mes propres compétences, qui me servent en tant qu’auteure. Tu vas voir, il y en a certaines qui sont évidentes, d’autres moins ! Encore une fois, il ne s’agit pas de se comparer, mais de t’inspirer pour ta propre liste.

Et non, adorer manger du chocolat ne peut pas faire partie de ta liste… Quoique, si on cherche bien, ça doit être une compétence ! On a de l’imagination ou on en n’a pas ???

Alors donc, voici mes compétences, ce que je fais assez facilement ou ce dans quoi je suis bonne, pour mon activité d’auteure : je suis créative, j’ai de l’imagination, j’écris facilement, je suis capable de me concentrer longuement, j’ai la capacité de mener à bien de gros projets, j’ai envie d’apprendre tout le temps, je suis organisée, j’aime faire des recherches, je suis bosseuse, je suis indépendante, j’ai de l’humour, je suis à l’écoute des gens, j’ai de bonnes déductions sur les gens en général, j’ai de l’empathie, je suis observatrice, je suis pleine de minutie, j’adore lire, je sais bien communiquer (oralement ou par écrit), je suis curieuse.

Accepte de lâcher-prise

On l’a dit, on a souvent tendance à vouloir tout maîtriser en tant qu’auteur.

Mais la création littéraire demande justement de lâcher prise et d’accepter l’inconnu. D’accepter de se laisser bercer par notre créativité. La création ne peut pas être « le cube va dans la case carrée »… Non, c’est plutôt : « Je plante une graine en automne, je fais au mieux, et j’admire la plante qui pousse au printemps ! ».

L’apprentissage passe nécessairement par des essais – et des erreurs. C’est en acceptant de ne pas tout maîtriser du premier coup qu’on se libère pour progresser sereinement.

Il faut arriver à se faire confiance même lorsqu’on marche sur un terrain inexploré. Après tout, explorer de nouveaux horizons fait aussi partie du plaisir d’écrire ! Alors lâchons prise avec cette peur panique de ne pas tout maîtriser tout de suite.

Entoure-toi

Pour combattre efficacement le syndrome de l’imposteur, il est aussi important de savoir s’entourer de personnes ressources qui nous soutiendront de manière constructive. Rejoindre des collectifs d’entrepreneurs ou de professionnels, des groupes d’auteurs ou d’autrices, te permettra de créer du lien avec des collègues qui traversent les mêmes questionnements et doutes que toi. Tu ne te sens plus seul face à tes doutes, et vous pouvez échanger des encouragements.

Fais aussi attention à choisir ton entourage avec soin, en privilégiant ceux qui vont te pousser à aller de l’avant avec bienveillance. Et si tu ne peux pas choisir de t’éloigner des personnes négatives, pessimistes ou toxiques, alors, ne parle pas de ton projet à ceux qui te découragent systématiquement !

En trouvant un cercle de soutien bienveillant, tu te donneras les moyens de surmonter plus sereinement les épreuves inhérentes à notre passion. C’est un très bon allié pour regagner confiance en soi avec le temps.

Au passage, je remercie mon chéri et ma maman, qui ont toujours le petit mot pour me féliciter ou me rebooster !

Apprends des critiques

Recevoir des critiques fait partie intégrante du métier d’auteur ! Alors, plutôt que de les rejeter systématiquement par peur d’être jugé, et plutôt que de se braquer en étant sur la défensive, il vaut mieux apprendre à les accueillir de manière positive. C’est un excellent moyen de surmonter le syndrome de l’imposteur. On peut ainsi voir qu’on a toujours une marge de progression, et que la création est un cheminement infini.

Bien sûr, tous les commentaires ne se valent pas et certains peuvent manquer de bienveillance. Mais en identifiant les retours constructifs, on répond à notre besoin de progresser continuellement en tant qu’artiste, et on s’ouvre à des opportunités de s’améliorer.

C’est pour ça que je fais appel à des Bêta lecteurs, ainsi qu’à un Bêta lecteur professionnel, ces fans de comédies romantiques qui vont lire mes romans dans leur version presque aboutie (donc après le 1er jet et de la réécriture). Leur mission ? Me pointer les incohérences, les incompréhensions, les déceptions… Mais me dire aussi ce qui est réussi !

En me donnant des précisions sur les points à améliorer, à chaque roman, je suis constamment dans une démarche d’apprentissage. Et j’adore ça !

Concentre-toi sur tes motivations

Parfois, se focaliser uniquement sur ses doutes n’est pas la meilleure solution. Il vaut mieux que tu te raccroches aussi, et même surtout, sur tes motivations profondes en tant qu’auteur. Te rappeler ce qui te pousse à écrire malgré tout, ta passion pour la fiction et ton envie de raconter des histoires.

Ok, ça, c’est un bon petit rappel à moi-même, dans cette période un peu stressante de sortie de 2 nouveaux romans…

Se replonger dans les raisons qui t’ont poussé à te mettre à écrire, la toute première fois, va sûrement permettre de contrebalancer tes questionnements. Trouve du plaisir dans la pratique quotidienne de l’écriture, en te recentrant sur ce que tu aimes y faire. Explore. Détermine et garde en tête ton « pourquoi » : pourquoi auteur ? Pourquoi ce projet ? Pourquoi cette histoire-là ? Je te parle de la méthode des Cinq Pourquoi en détail dans l’article « Comment oser libérer l’auteur qui sommeille en toi« .

Ose passer à l’action malgré tes doutes

Enfin, le meilleur remède contre le syndrome de l’imposteur est souvent l’action. Plutôt que de laisser les doutes nous paralyser, il est temps d’oser sauter le pas malgré tout. On se concentre sur ses objectifs d’écriture, en se fixant des étapes concrètes, et on avance avec méthode et persévérance.

Bien sûr, les questionnements feront probablement encore partie du processus créatif, mais l’action a le mérite de donner une énergie positive. En se lançant coûte que coûte malgré la peur, on prend conscience que c’est possible, et que notre travail mérite d’aboutir.

Au lieu de se décourager ou de se comparer, concentrons-nous sur nos propres envies et sur ce que l’on a à offrir. Acceptons que le doute fasse partie intégrante du cheminement, mais restons résolument tournés vers l’avant. C’est en persévérant avec bienveillance envers nous-mêmes que nous pourrons nous débarrasser du syndrome.

Conclusion

Alors, prêt à dire adieu à ces satanées petites voix qui t’empêchent d’écrire sereinement ? Tu as désormais toutes les clés pour transformer ton syndrome de l’imposteur en un super-pouvoir créatif !

À travers ces conseils, tu as pu prendre la mesure de ta propre valeur et de ton talent. Le syndrome, c’est juste un mirage, si l’on accepte de croire en soi et d’avancer malgré les doutes. Une poussière dans le moteur. C’est surmontable, si tu choisis de te concentrer sur tes forces plutôt que sur tes faiblesses.

Il est grand temps de sortir ta plume préférée et de laisser couler l’encre sans modération. Persévère dans ton travail d’écriture chaque jour, avec assurance, détermination et motivation. Tu peux le faire, n’en doute plus !

Allez, en route et vive la création !

C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Voici une liste (non exhaustive !) de ce que tu peux accomplir pour combattre ce fameux syndrome. Laquelle de ces 10 actions concrètes vas-tu choisir de réaliser dès aujourd’hui ?

1. Réalise une liste détaillée de tes compétences et accomplissements en tant qu’auteur

2. Rejoins au moins un groupe ou collectif d’auteurs sur les réseaux sociaux

3. Fixe-toi un objectif d’écriture hebdomadaire ou mensuel et tiens-toi à ton calendrier

4. Demande un retour constructif à une personne de confiance sur ton dernier projet

5. Note 3 raisons concrètes qui te motivent à écrire

6. Évalue de manière honnête et bienveillante tes points forts et points à améliorer

7. Identifie une personne ressource pour obtenir du soutien en cas de doute

8. Participe à un atelier d’écriture ou une formation pour booster ta confiance

9. Ose poster le début de ton récit sur les réseaux pour avoir des retours

10. Relis régulièrement ta liste de motivations pour combattre le syndrome

Bonus. Note tes petites victoires quotidiennes liées à ta pratique de l’écriture

Comment tu as surmonté le syndrome de l’imposteur en tant qu’auteur ? Partage tes propres astuces ou expériences dans les commentaires !

Mes podcasts préférés pour auteurs

Mes podcasts préférés pour auteurs

Aujourd’hui, je partage avec toi mes podcasts préférés pour les auteurs !

Imagine un instant : tu es coincé dans les bouchons, ou dans le métro, ou tout simplement en train de faire le ménage ou la vaisselle, et tu peux en même temps plonger dans des conversations captivantes avec des auteurs aguerris, des experts de l’écriture, ou tout simplement des passionnés comme toi et moi ! Génial, non ?

Alors voici la crème de la crème des podcasts pour auteurs, qui ont tous été une source inestimable pour moi d’inspiration, de conseils et de soutien pour nourrir ma créativité et m’aider à surmonter les défis de l’écriture. J’espère avec cet article qu’ils feront aussi partie de de tes ressources désormais !

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

Les podcasts pour les auteurs, par des auteurs

The Creative Penn podcast

C’est par ici !

Joanna Penn, auteure autoéditée, blogueuse (The Creative Penn), conférencière

Ce podcast est une bible ! Pas uniquement sur l’écriture, aussi sur le marketing – Joanna est pour moi une des 2 ou 3 auteures dont je suis à la lettre les conseils, tant ils sont sensés et fondés sur une grande expérience, et un sérieux à toute épreuve.

Il s’agit d’nterviews essentiellement, environ une heure à chaque fois, mais on ne voit pas le temps passer !

C’est là que j’ai découvert la méthode Story Grid, le livre Story Genius

Story Grid Writing Podcast

C’est par ici !

Shawn Coyne et Tim Grahl

Épisodes plutôt longs (environ une heure), mais incroyables !

Voici un podcast qui dévoile toutes les subtilités de la méthode de création narrative « Story Grid« , que j’utilise depuis des années dans mes écrits, en complément de la structure en 3 actes et du Voyage du Héros.

Shawn Coyne tire des leçons des milliers d’histoires lues et étudiées, de ses dizaines années en tant qu’éditeur et consultant en écriture, dans les plus grandes maisons d’édition de New York et à Hollywood, et c’est passionnant.

Tim Grahl l’accompagne sur ce podcast. Auteur de non fiction à la base, il aide ses collègues depuis de nombreuses années. Dans le podcast, il se met à l’écriture de romans, avec l’aide de Shawn.

Story Grid Writers’ Room

C’est par ici !

Analyses de scène ou d’histoires courtes en utilisant la Méthode Story Grid développée par Shawn Coyne.

Comme dans Story Grid Writing Podcast, on met les mains dans le cambouis, on est dans le concret de l’écriture, par ici !

Métier : écrivain

C’est par ici !

Jupiter Phaeton, auteure autoéditée

Episodes d’une heure quand ce sont des interviews, environ 15 minutes quand c’est Jupiter seule.

Pareil, c’est un podcast surtout axé marketing du livre, mais tu peux y trouver quelques pépites sur l’écriture !

Le chat de l’écrivain

C’est par ici !

Caroline Vermalle, auteure autoéditée

Caroline veut propulser le concept de « Nouvelle Autoédition », puisqu’elle voit autour d’elle que cette tendance est en train de se professionnaliser. Elle partage dans son podcast ses coulisses, tant sur l’écriture que sur le marketing du livre, seule ou en interview.

Le typoteur

C’est par ici !

Christelle Lebailly

Encore un podcast qui s’est arrêté, mais que je recommande chaudement ! Christelle Lebailly y partage tous ses trucs et ses expériences d’auteure, que ce soit sur l’écriture, la révision mais aussi sur la publication ou la promotion d’un livre. Pour continuer à la suivre, après avoir écouté les 22 épisodes de ce podcast, Christelle est maintenant active sur Youtube.

The writer’s well

C’est par ici !

Rachael Herron et J. Thorn, deux auteurs indépendants américains, discutent pendant des épisodes d’une vingtaine de minutes sur l’écriture, leur quotidien d’auteur, et notamment du fait qu’ils se lancent pour être auteurs à temps plein. C’est hyper motivant, ces deux-là sont faits pour discuter ensemble et je regrette juste qu’ils aient arrêté ce podcast… Mais il te reste 193 épisodes à rattraper !

How do you write?

C’est par ici !

Rachael Herron

Revoilà Rachael dans son podcast « solo », qui explore comment on écrit un roman, tout simplement ! J’adore vraiment ce que propose Rachael, elle est très inspirante et motivante. Il s’agit ici d’interviews d’auteurs, ainsi que de conversations avec Sacha Black.

The Career Author podcast

C’est par ici !

On retrouve J. Thorn ici accompagné de son ami Zach Bohannon, tous deux auteurs américains indépendants, qui se débattent dans leur nouvelle carrière professionnelle – ils viennent de lâcher leur boulot alimentaire ! Très inspirant et no bullshit !

Les podcasts pour te motiver, t’organiser, t’inspirer…

Indépendante et authentique

C’est par ici !

Pêche

Superbe podcast qui déménage et qui fait travailler ses peurs, ses zones d’ombre, son rapport à l’argent, au succès, le syndrome de l’imposteur…

Tout ce qu’on connaît bien en tant qu’auteur, finalement ! Même si Pêche se penche surtout sur les entrepreneurs du bien-être comme elle les appelle (naturopathe…), tout ce dont elle parle résonne beaucoup en moi.

Et puis, après tout, nous sommes aussi des entrepreneurs du bien-être en tant qu’auteurs !

Planifie selon ton énergie

C’est par ici !

Olivia Bienvenu

Je t’ai déjà parlé d’Olivia dans l’article sur Comment trouver enfin le temps pour écrire un livre : mes astuces, dans Ma routine bien-être d’auteur ainsi que dans Trouve ton lieu d’écriture idéal et booste ta créativité et ton efficacité !. Elle explore les énergies liées au cycle féminin, notamment celle de l’Enchanteresse (pendant les règles), qui est liée à la créativité.

Elle t’explique tout dans son podcast !

Bye bye procrastination

C’est par ici !

Claire Vitaux, coach en organisation et efficacité

Un podcast pour les entrepreneurs pour « devenir plus efficace, mieux gérer son temps, atteindre ses objectifs sans s’épuiser » : autant dire que ça nous parle aussi en tant qu’auteur !

Claire préfère le terme « efficacité » à celui de productivité, et je me retrouve tout à fait là-dedans. Elle partage dans des épisodes assez courts plein de conseils pratiques, des méthodes pas à pas, j’adore !

Achieve your goals

C’est par ici !

Hal Elrod, auteur du Miracle Morning, et du Miracle Morning for writers

Podcast de développement personnel, mais il parle de temps de temps d’écriture ou avec des auteurs.

Très inspirant et boostant, si on accepte le côté un peu too much à l’américaine !

Le podcast

C’est par ici !

Pauline L’agneau

Interviews essentiellement (environ une heure), avec aussi des formats courts

Orienté business et expériences de vie, on peut quand même y trouver des épisodes avec des interviews d’auteurs, et des chroniques de livres que Pauline affectionne.

C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Voici mes conseils pas à pas pour que tu ne t’éparpilles pas dans tous ces conseils de podcasts :

1. Choisis ton point de départ : commence par sélectionner un podcast qui correspond le mieux à tes besoins. Si tu as besoin de motivation, opte pour un podcast mettant en lumière des histoires inspirantes d’auteurs à succès. Si tu cherches des conseils pratiques, oriente-toi vers des podcasts qui proposent des discussions sur l’écriture, la révision, ou la publication.

2. Planifie ton temps d’écoute : intègre les podcasts dans ta routine d’écriture. Que ce soit pendant ton trajet matinal, pendant une pause déjeuner ou avant de te coucher, définis un créneau pour en écouter régulièrement.

3. Prends des notes : sois actif pendant l’écoute. Prends des notes (vocales ou écrites) sur les idées, les conseils, ou les anecdotes qui te semblent particulièrement utiles ou inspirantes.

4. Partage tes découvertes : ne garde pas ces pépites pour toi ! Partage tes découvertes avec d’autres auteurs. Cela peut renforcer ta compréhension des sujets abordés dans le podcast et créer une discussion enrichissante.

5. Échange et discute : de la même façon, si le podcast a une communauté en ligne, rejoins-la. Participe aux discussions, pose des questions, partage tes propres expériences. L’échange avec d’autres auteurs peut être une source précieuse de soutien et de nouvelles idées.

6. Applique ce que tu apprends : l’action est essentielle. Après avoir écouté un épisode, essaye d’appliquer les conseils ou les idées dans ta propre écriture. C’est en mettant en pratique ce que tu apprends que tu progressera vraiment !

7. Diversifie ton écoute : n’aie pas peur de sortir de ta zone de confort. Explore différents podcasts, même ceux qui ne semblent pas directement liés à l’écriture. Tu pourrais trouver des pépites d’inspiration dans des domaines inattendus !

Quels sont tes podcasts préférés pour t’inspirer en tant qu’auteur ? Partage-les dans les commentaires !

Fiches personnages : les clés pour leur donner une âme

Fiches personnages : les clés pour leur donner une âme

Me revoilà avec d’autres conseils encore plus concrets sur les fiches personnages ! Dans cet article, je te donne les clés pour créer des personnages inoubliables, qui rendront ton roman solide, cohérent et vivant, et qui, surtout, captiveront tes lecteurs !

Pour la première partie sur les fiches personnages, tu peux aller lire cet article : « Fiches personnages : comment créer des héros inoubliables ?« 

Le physique de ton personnage

Le nom de tes personnages : un élément clé de leur création

Tu pourrais penser que choisir le bon nom pour tes héros est carrément anecdotique, mais en réalité, c’est une étape cruciale. Son nom, c’est son étiquette dans l’univers de ton histoire, c’est ce qui le distingue des autres.

Un nom bien choisi peut évoquer des émotions, des images, des souvenirs. Il peut être le reflet de la personnalité de ton personnage, de ses origines, de son histoire. Donc, prends le temps de réfléchir à ce choix, car il peut avoir un impact profond sur la manière dont les lecteurs percevront ton personnage.

On n’imagine pas la même personne s’il s’appelle Duncan MacQuoid ou Josh Higgins !

L’apparence physique de tes personnages

Les lecteurs ont besoin de créer une image mentale de tes héros et héroïnes, et c’est là que l’apparence entre en jeu. Chaque détail compte : les yeux qui pétillent d’intelligence, la démarche assurée ou hésitante, les cicatrices cachées sous les vêtements… Ce sont ces petits éléments qui ajoutent de la profondeur à tes personnages, qui les rendent vivants et crédibles.

Et il peut y avoir un lien magique entre le nom, l’apparence et la personnalité de ton personnage. Le nom peut influencer l’image que les lecteurs se font de lui, et l’apparence peut refléter ceci. Duncan MacQuoid est effectivement un aristocrate anglais pure souche (dans mon roman Mariage et remue-ménage en Toscane).

Mais il peut aussi y avoir un décalage entre l’apparence, le nom, et la personnalité de ton personnage, que peut-être, seul le lecteur pourra déceler, parce que tu lui en auras donné les clés. C’est une manière subtile mais puissante de créer des liens entre ces éléments, et de rendre tes personnages attachants auprès de tes lecteurs.

Alors, prends ton temps pour choisir le nom parfait et pour détailler l’apparence physique de tes personnages. Et n’aie pas peur d’explorer les petites subtilités, car ce sont elles qui rendront tes personnages vivants et inoubliables.

Idées de questions pour l’apparence physique de ton personnage

Son nom, son surnom ?

Son sexe ?

Son âge ?

Sont son apparence physique, sa voix, son style vestimentaire, sa langue ?

Son métier (avec précision) ?

Sa santé, ses maladies, ses tics, sa phobie ?

Son lieu de vie ?

Son plat préféré ?

Sa musique préférée ?

Son livre préféré ?

Son film préféré ?

La psychologie de ton personnage

L’importance de l’arc narratif du personnage

L’arc narratif du personnage est crucial pour rendre les personnages authentiques. C’est comme la transformation d’une chenille en papillon, un voyage intérieur qui doit être significatif et détaillé pour captiver les lecteurs.

Au-delà de leur apparence physique, comprendre les mécanismes psychologiques qui animent tes héros et héroïnes est donc une clé essentielle pour leur insuffler une véritable âme.

Conseils pour maîtriser la psychologie de tes personnages

Alors, voici quelques conseils pour donner vie à des personnages qui ne sont ni clichés ni superficiels. Tout d’abord, rappelle-toi que l’empathie du lecteur commence par celle de l’auteur pour ses personnages, même pour les personnages antipathiques !

Et puis, tes personnages doivent être bien plus que des silhouettes en noir et blanc. Ils doivent être complexes, avec des nuances de gris, comme l’humanité elle-même, en fait ! Leur réalisme réside dans leurs qualités autant que dans leurs défauts, et c’est à travers leurs imperfections que les lecteurs peuvent s’identifier et ressentir une véritable connexion.

L’objectif est de créer des personnages réels, crédibles, et avant tout, capables de provoquer de l’empathie et de susciter des émotions chez les lecteurs. Pour ça, il faut les rendre profonds, les étoffer, leur donner une véritable complexité. Les filtres qui régissent nos vies, sociaux, culturels, physiques, sont autant de facettes de la psychologie de tes personnages à explorer.

Tes personnages devraient aussi être plein de contradictions, ces dilemmes qui sont propres à la nature humaine, devraient être ceux de tes personnages. Perso, je me revendique écolo tout en ayant parfois des comportements contradictoires, comme prendre parfois la voiture, même pour une petite distance, parce que bon, flemme… Ces dilemmes sont ceux du lecteur, les questionnements du personnage le captiveront.

Tu devrais tout savoir sur tes personnages, mais n’oublie pas de laisser des zones d’ombres, des secrets pour le lecteur. Ça les rend prévisibles et imprévisibles à la fois, créant un suspense captivant.

Et n’oublie pas de soigner les adversaires de tes héros ! Donne-leur des arguments solides face au protagoniste. Les antagonistes bien développés sont les piliers d’une intrigue riche et captivante.

En bref, plonge au cœur de la psychologie de tes personnages, creuse leurs pensées, leurs émotions, leurs contradictions, pour créer des êtres vivants et inoubliables qui feront vibrer le cœur de tes lecteurs.

Idées de questions pour étoffer la psychologie de ton personnage

Célibataire ou en couple ?

Ses loisirs ?

L’endroit où il se sent le mieux ?

Ses qualités et ses défauts ? (en s’inspirant de la vraie vie !)

Sa personnalité ?

Son caractère ?

Son comportement ?

Quelles relations a-t-il avec les autres (parents, proches, inconnus, au travail, en amour…) ?

Ses contradictions ?

Ses talents et capacités particuliers ?

Ses forces, ses faiblesses ?

Ses peurs et ses phobies ?

Ses rêves et ses désirs, ses projets ?

Les motivations profondes qui l’animent ?

Son secret caché qui ne demande qu’à être révélé ?

Ses mensonges ?

Son histoire (les événements marquants de sa vie, son parcours avant, pendant et après l’histoire que tu veux raconter) ?

Sa manière de penser et percevoir le monde (croyances, opinions, ses goûts…) ?

Son conflit ou son objectif externe ?

Son conflit ou son objectif interne ?

And last but not least :

Ce que tu aimes dans ce personnage (même pour ceux que tout le monde va détester !) ?

fiches personnages

Un exemple perso

Toi aussi, ça t’horripile quand les personnages féminins de romans, de films ou de séries sont parfaites ? Elles sont sveltes, femmes au foyer performantes, battantes dans leur boulot, une super amie/fille/mère, avec toujours la bonne répartie…

Ou au contraire, elles ont tous les défauts du monde : moches, grosses, désorganisées, gaffeuses, avec une vie amoureuse en vrac, ou carrément au fond du trou…

Comment on peut s’identifier avec l’un ou l’autre de ces 2 extrêmes ? Impossible ! Ce n’est pas la vraie vie… Personne n’est tout l’un ou tout l’autre à ce point-là.

Après, c’est vrai que ça permet de se comparer et de se dire : « ok, ma vie est nulle par moment, mais quand même pas à ce point. » ????

Mais les filles parfaites, ça reste un problème. Wonder Woman, ok, elle est inspirante… Mais elle nous pousse un peu trop, non ? On a le droit de se reposer ou de dérailler aussi de temps en temps, non ?

Le problème c’est quand on se flagelle en se disant qu’on devrait être comme elles, et que ça devient un idéal impossible à atteindre.

Alors que dans les rôles de mecs, enfin, c’est mon opinion, il y a plus de nuances, de yin et de yang, de qualités mais aussi de défauts…

C’est pour ça qu’on arrive mieux à s’identifier à Elizabeth Bennet (qui a un paquet de défauts ! À commencer par son orgueil et ses préjugés comme le souligne Jane Austen ????), à Bridget Jones (la reine pour nous décomplexer), à Anna de Leap year (qui va vivre de sacrées aventures), à Hermione dans Harry Potter (et ses cheveux en bataille), à Lucy de TheHating game (qui a du mal à comprendre son collègue de bureau)…

Je ne suis pas la femme parfaite et c’est avec ça en tête que j’écris mes personnages principaux, qu’ils soient féminins ou masculins, d’ailleurs : avec des défauts, surtout pas de stéréotypes, et en essayant d’apporter mes réflexions sur ce qu’est être une femme, un homme, mais également un être humain, dans le monde d’aujourd’hui.

Et toi, tu en penses quoi ?

Bonus : l’ennéagramme de tes personnages

Un petit bonus pour t’aider à créer des personnages intéressants : j’utilise également depuis environ un an l’ennéagramme pour approfondir la psychologie de mes personnages. C’est quoi l’ennéagramme ? Imagine-le comme une boussole intérieure qui te guide à travers les dédales des personnalités humaines.

Avec ses neuf types de personnalité, l’ennéagramme offre une plongée dans les motivations et les zones d’ombre de tes personnages, enrichissant ainsi leur psychologie. En identifiant le type dominant de ton personnage, tu obtiens un point de départ solide pour explorer ses motivations avant, pendant et après ton histoire.

L’ennéagramme révèle aussi les aspects moins nobles de la personnalité, créant ainsi des conflits internes et des moments de vulnérabilité, ce qui enrichit la complexité de tes personnages. En l’intégrant dans la création de tes héros, tu les rends plus authentiques, plus humains, et encore une fois, tout cela permet de renforcer la connexion émotionnelle des lecteurs à l’histoire.

Tu connaissais l’ennéagramme, toi ?

2ème bonus : les questions de Lisa Cron

Quand je suis en préparation de roman, j’aime bien aussi répondre aux questions de Lisa Cron, issues du livre « Story Genius« , qui est beaucoup dans la psychologie, et qui nous fait chercher par exemple la scène originelle du personnage qui fait qu’il a une croyance fausse . C’est cette scène qui le projette dans l’histoire que tu veux raconter.

Elle nous fait également réfléchir sur les trois moments dans la vie du personnage qui sont venus renforcer cette croyance fausse, et elle nous propose de les écrire en entier. Elles ne seront pas telles quelle dans le roman, mais ça permet de découvrir des choses et de distiller ces infos. Ça permet aussi de déterminer quel est le moment précis le plus intéressant pour commencer l’histoire, par rapport à cette fausse croyance, celui où le personnage principal est obligé de passer à l’action.

Perso, ça m’a toujours été très utile, et j’ai vraiment pu réutiliser ces 3 scènes, soit pour déterminer plus précisément mon personnage, soit carrément en les mettant dans mon roman sous forme de flashbacks ou de récits… Et en les écrivant noir sur blanc, les circonstances, les actions et les pensées des personnages sont bien plus claires.

Lisa Cron nous propose aussi de déterminer le « Aha moment », le moment où le personnage, dans notre histoire, va atteindre son objectif externe et va donc changer intérieurement. De la même façon, Lisa Cron suggère d’écrire tout de suite cette scène et de ne pas attendre d’avoir écrit les précédentes.

Du coup, on sait où va le personnage, et notre histoire !

Et les personnages secondaires ?

Ne sous-estime jamais le pouvoir des personnages secondaires ! Bien qu’ils puissent être moins détaillés que les personnages principaux, ils ne devraient pas être dépourvus de profondeur, ni être là « juste comme ça ». Même dans leurs rôles de soutien, les personnages secondaires ont besoin de leurs propres contradictions et tensions intérieures. Ils seront plus authentiques et ça enrichira l’ensemble de l’histoire.

Leurs tensions internes peuvent aussi être des leviers puissants pour faire avancer l’intrigue et créer des moments clés. Les personnages secondaires doivent être plus que de simples faire-valoir : ils doivent contribuer à la dynamique de l’histoire et, d’une manière ou d’une autre, servir le récit principal. En les dotant de complexité, même à petite échelle, tu les rends plus mémorables et utiles pour tisser une toile narrative riche et immersive.

C'est parti mon kiki : passe à l'action !

1. Encore et toujours : laisse aller ton imagination, ne te mets pas de limites en remplissant tes fiches personnages !

2. Par exemple, pour remplir ces fiches, je fais ce qu’on appelle de l’écriture automatique : je me pose une des questions et j’écris tout ce qui me passe par la tête, sans analyser et sans m’arrêter.

3. Quand je ne sais pas (encore) répondre à une question, je la passe et je reviens dessus plus tard (ou jamais ! Rien ne t’oblige à tout remplir !)

4. Remplir ces fiches peut aussi te lancer dans des recherches (sur un lieu, un métier, un âge, etc) et donc étoffer encore ton histoire, ton intrigue… Laisse-toi porter par tout cela !

5. Une fois que tu l’as imaginé physiquement, tu peux par exemple aller chercher une photo ou plusieurs sur Pinterest (de personnes connues qui t’inspirent ou autres), ou demander à une IA de te la créer,  pour lui donner vie et mieux l’imaginer.

4. Et n’oublie pas que comme pour tout le reste, tu ne dois pas tout dire sur ton personnage dans ton roman, même si toi, tu sais tout sur lui ! Il faudra que tu distilles les détails importants aux bons moments.

Quel est le nom de ton personnage principal ? Partage-le avec nous dans les commentaires et dis-nous pourquoi tu l’as choisi !

Cultive une énergie positive pendant l’écriture de ton roman

Cultive une énergie positive pendant l’écriture de ton roman

L’écriture d’un roman est un voyage créatif passionnant, à la fois exaltant et épuisant. Comment tu peux cultiver une énergie créative positive tout au long de cette aventure ? Joanna Penn, auteure à succès, a partagé une perspective intéressante sur les différentes énergies de l’auteur tout au long de ce processus, qui finalement s’apparente aux phases que l’on peut retrouver dans tout projet de grande ampleur.

Que tu en sois à la préparation de ton livre, en phase d’écriture ou de réécriture, ou que tu aies presque fini de l’écrire, je vais te faire découvrir comment garder au maximum le sourire et la passion en écrivant de belles histoires !

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

L’énergie du départ (starting energy)

La première énergie que tout auteur expérimente est l’inspiration créative. C’est cette étincelle initiale qui te pousse à écrire ton histoire. Tu es peut-être en ce moment même dans cette phase de « Starting energy« , rempli d’enthousiasme, amoureux de ton idée.

C’est le moment où l’inspiration est à son comble, et l’acte d’écrire est presque magique. Tout semble couler naturellement de toi. Tu explores de nouvelles idées, tu crées des personnages fascinants et tu développes un monde captivant.

Laisse-toi emporter par la magie de la création, profite de cette énergie créative pour planter les graines de ton histoire et esquisser ton intrigue. Prends des notes, prépare ton roman, écris des scènes clés et laisse ta créativité s’exprimer librement !

Conseil 1

Garde un carnet d’idées à portée de main. Note tes idées et tes inspirations dès qu’elles surgissent, même si elles semblent insignifiantes à ce moment-là. Elles pourraient se révéler précieuses plus tard pour ton histoire.

Conseil 2

Explore de nouvelles sources d’inspiration, en lisant des livres en dehors de ton genre habituel, en voyageant, en observant les gens autour de toi, ou en te plongeant dans d’autres formes d’art.

Conseil 3

Entoure-toi d’un environnement propice à la créativité. Crée un espace d’écriture qui t’inspire et élimine les distractions inutiles.

Tu peux lire à ces sujets mon article « Trouve ton lieu d’écriture idéal et booste ta créativité et ton efficacité« 

L’énergie de la persévérance (pushing through energy)

Après le démarrage sur les chapeaux de roue, tu atteins la phase du « messie middle« , le milieu de ton projet, où l’écriture devient parfois un défi. Des doutes surgissent (est-ce le bon sujet ? Le bon personnage ? Le bon genre ?), la structure de ton histoire peut te sembler floue, et tu trouves difficile de maintenir le même niveau d’enthousiasme qu’au début.

Il est important lors de cette phase de maintenir une routine d’écriture solide pour t’aider à avancer. Reste discipliné, garde ton objectif en tête. L’écriture peut être ardue, mais c’est aussi là que se trouve la transformation de ton idée en un roman complet !

Et surtout n’oublie pas de te récompenser avec des moments de plaisir, pour maintenir la motivation !

Conseil 1

Établis des objectifs d’écriture réalistes et réalisables. Cela peut être un nombre de mots par jour ou par semaine. Respecte ces objectifs pour maintenir une discipline constante.

Conseil 2

Crée une routine d’écriture qui fonctionne pour toi. Certains écrivent mieux le matin, d’autres le soir. Trouve ton créneau idéal et tiens-toi-y.

Tu peux aller lire l’article « Ma routine bien-être d’auteure » pour encore plus d’idées !

Conseil 3

Utilise des outils d’écriture, tels que des applications de suivi de mots ou des minuteurs, pour t’aider à rester concentré et à atteindre tes objectifs.

Encore un article pour toi ! Je te présente mes 6 outils incontournables pour écrire un livre juste ici.

L’énergie de la révision

Ensuite, une fois que ton premier brouillon est terminé, tu entres dans la phase de révision et de peaufinage de ton travail. Cette étape demande de l’objectivité, de la patience. Aborde cette étape avec une attitude positive et prends du plaisir à voir ton œuvre prendre forme !

Conseil 1

Prends ton temps lors de la révision. Laisser reposer ton manuscrit après avoir terminé le 1er jet (je laisse passer au moins 15 jours, si possible des vacances), pour revenir avec un regard frais et objectif.

Conseil 2

Si la révision devient trop difficile, divise-la en étapes plus petites. Concentre-toi d’abord sur la structure globale, sur les arcs des personnages, vérifie que les scènes s’enchaînent naturellement. Puis en dernier lieu, passe à la révision détaillée, en te focalisant sur la cohérence stylistique, la grammaire, la syntaxe, la ponctuation.

Et si tu n’y arrives pas, demande des commentaires à des bêta-lecteurs de confiance, pro ou dans tes connaissances. Leur point de vue extérieur peut t’aider à identifier des problèmes que tu aurais pu manquer. Puis fais appel à un correcteur pro pour les fautes.

Conseil 3

Aborde chaque session de révision avec une attitude positive. Au lieu de voir les corrections comme une corvée, considère-les comme une opportunité d’amélioration et d’affinement de ton œuvre. Prends du plaisir à voir ton histoire s’épanouir et à atteindre son plein potentiel, pour que tes lecteurs soient comblés !

energie positive 2

L’énergie émotionnelle

Écrire un roman peut être émotionnellement intense, surtout au cœur de la phase « Pushing through energy« . Les hauts et les bas des personnages peuvent te faire rire ou pleurer. Tu ne vois pas la fin de ta réécriture, ou au contraire, tu arrives presque au point final – et ça te fait flipper.

Utilise alors ces émotions pour enrichir ton écriture et créer des moments de joie et de sérénité même dans les moments les plus intenses.

Conseil 1

Connecte-toi émotionnellement à tes personnages. Essaie de ressentir ce qu’ils ressentent, même lorsque tu les confrontes à des défis. Cela rendra tes personnages plus authentiques et touchants.

Conseil 2

Si tu traverses des moments émotionnellement intenses dans ton récit, prends des pauses pour te recentrer. La méditation, la respiration profonde ou une courte promenade peuvent t’aider à maintenir ton équilibre émotionnel.

Conseil 3

N’hésite pas à utiliser l’humour pour atténuer l’intensité émotionnelle de certaines scènes. L’humour bien placé peut créer une dynamique intéressante dans ton écriture.

L’énergie négative

Les doutes que tu peux avoir sur tes écrits, et les critiques négatives devraient être comme des nuages passagers dans le ciel de ta créativité. Ils peuvent surgir à n’importe quelle étape du processus, remettant en questions tes compétences, ton travail…

Conseil 1

Cultive ta confiance en toi en te rappelant tes réussites passées. Garde un dossier de tes réalisations en tant qu’auteur pour te rappeler que tu as surmonté des obstacles auparavant. Et si c’est ton premier roman, rappelle-toi que tu étais face à une page vide, le premier jour ! Et regarde où tu en es aujourd’hui.

Conseil 2

Moque-toi de ta petite voix critique qui te dit que ton roman est complètement nul et que tu ne devrais pas le finir ou le montrer au monde. De qui se moque-t-on ? Tu as une histoire à délivrer et nous l’attendons avec impatience !

Conseil 3

Recherche le soutien auprès de tes proches, de tes collègues auteurs ou de communautés en ligne, pour préserver ton bien-être émotionnel. Participe à des ateliers d’écriture, rejoins des groupes en ligne ou trouve un mentor qui peut t’aider à surmonter les moments difficiles. Tu es plus fort que tes doutes, et ta plume mérite de briller malgré les obstacles !

Et puis rappelle-toi que si c’était si facile que ça, tout le monde aurait déjà écrit un roman !

L’énergie de la conclusion (finishing energy)

La dernière phase est celle de l’énergie finale : tu as terminé l’écriture de ton roman (youhouhou !), et maintenant tu te tournes vers la publication, la commercialisation et la présentation de ton travail à ton public. Cette étape peut être exaltante mais exigeante, car elle nécessite des compétences différentes de celles de l’écriture.

Prépare-toi à aborder la publication avec autant de passion que tu en as mise dans l’écriture. Apprends les bases du marketing, de la promotion et de la présentation de ton travail. Après tout, cette énergie finale est cruciale pour que ton roman atteigne son public !

Conseil 1

Prends le temps de célébrer la fin de l’écriture de ton roman. Organise une petite fête pour toi-même, partage un verre de bière virtuel avec des amis auteurs ou la famille, ou simplement savoure ce moment d’accomplissement. Tu l’as bien mérité !

Conseil 2

Si tu choisis l’auto édition, forme-toi sur les aspects techniques et marketing. Explore également les stratégies de promotion en ligne pour atteindre ton public cible.

Si tu optes pour une édition traditionnelle, recherche des agents ou des maisons d’édition qui correspondent à ton genre littéraire. Rédige une lettre de présentation persuasive et prépare un synopsis solide pour attirer leur attention.

Conseil 3

Sois prêt pour le processus de marketing et de promotion. Crée un plan de lancement pour ton livre, et ne néglige pas l’importance des réseaux sociaux en tant qu’auteur. La connexion avec les lecteurs peut être une source inestimable de soutien et de promotion.

Conclusion

L’écriture d’un roman est un voyage créatif qui peut être aussi difficile que plaisant. Comprends où tu te trouves dans le cycle créatif et adapte ton approche en conséquence ! Que ce soit en embrassant ton enthousiasme initial, en persévérant dans la phase difficile ou en canalisant l’énergie de la conclusion, chaque étape est essentielle pour mener ton roman à bien.

Cultive une énergie positive tout au long du processus, laisse la motivation, la confiance en toi, la sérénité et la joie guider ta plume !

Comme je le dis souvent, l’écriture n’est rien d’autre qu’un jeu. Alors n’oublie pas de sourire, parce que tout cela est passionnant et mérite d’être vécu pleinement.

Et merci à Joanna Penn pour sa perspective précieuse sur ce processus créatif.

? C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Ça va être court cette fois-ci, parce que cet article regorge déjà de conseils actionnables !

1. Détermine dans quelle phase tu te trouves, ce dont tu aurais besoin, en lisant attentivement l’article.

2. Choisi le ou les conseils que tu vas appliquer dès aujourd’hui.

3. Et applique les !

Tu as déjà connu des moments de doute en écrivant ? Comment tu as retrouvé ta motivation ? Rejoins la conversation sur les hauts et les bas de l’écriture en commentant ci-dessous !

La page blanche : comment surmonter une panne d’inspiration

La page blanche : comment surmonter une panne d’inspiration

Writer’s block : when your imaginary friends won’t talk to you.

Inconnu

Le syndrome de la page blanche : quand tes amis imaginaires ne veulent plus parler avec toi.

Haha, on a tous nos petites névroses quand on est auteur, n’est-ce pas ? Effectivement, mes personnages deviennent un peu mes amis imaginaires pendant l’écriture… Et ça peut être carrément angoissant quand ils arrêtent de te parler ! Tu te sens abandonné, stressé…

Mais que se passe-t-il ? Tu n’arrives plus à écrire… Peut-être depuis des heures, des semaines, voire des années… Pourquoi ?

Et comment sortir de cette « panne de l’écrivain », de ce « syndrome de la page blanche » ? Je t’explique tout dans cet article !

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

D’où vient ce blocage dans l’écriture ?

Déjà, sache que tu es loin d’être tout seul ! Des auteurs débutants aux plus aguerris, un bon nombre d’auteurs a déjà ressenti cette culpabilité de vouloir avancer sur son projet de roman, mais d’être coincé à ne rien pouvoir écrire… Ce syndrome psychologique a même un nom : la Leucosélophobie !

Tu es en manque d’idées, en manque d’inspiration, ta créativité est en berne, tu es en pleine remise en question… et donc en plein blocage… Mais d’où ça peut venir ?

Le syndrome de l’imposteur

Très souvent c’est le syndrome de l’imposteur qui se pointe, cette sensation que tu n’es pas à la hauteur, et que tout le monde va vite se rendre compte que tu es, en fait, incompétent. Tu doutes, tu perds confiance en toi : je n’ai pas vraiment de style, ça ne va intéresser personne, je ne vais jamais oser montrer mon travail aux autres… Tu penses que tu vas mal faire, mais en fait, tu te mets la pression, tu vises le perfectionnisme, et tout cela te fige !

Alors, quelles sont les solutions quand tu es face à un tel blocage ?

Les solutions face à un syndrome de la page blanche

Te dire que c’est normal !

Tout ne peut pas être parfait tout le temps. L’écriture d’un livre est cyclique, et si on n’expérimentait pas ces plus ou moins gros blocages de temps en temps, on apprécierait moins les moments où tout coule !

Et puis voir ce qui bloque permet de progresser. C’est normal d’avoir des doutes dans un processus créatif. C’est normal de ne pas être toujours au top de ses compétences, de faire des erreurs, de ne pas savoir. Ne soit pas trop extrême, ou irréaliste :  tu ne peux pas tout savoir ! Accepte-toi tel que tu es.

J’ai déjà parlé de mon expérience avec les Oracles, ces petites cartes que j’utilise pour débloquer des scènes par exemple, dans mon article sur ma routine bien-être d’auteure.

La dernière fois, j’ai pu m’apercevoir clairement ce qui me bloquait : j’avais le contenu « intellectuel » de la scène, mais je ne savais pas ce que les personnages y faisaient, dans la matière ! Il a fallu creuser les personnages et la situation de départ, grâce à un tirage avec un Oracle, pour que mon imagination se débloque. J’avais enfin des idées, cohérentes par rapport aux scènes précédentes ! Trop chouette !

Alors cesse de te dévaloriser, apprends de tes échecs, et dis-toi que tu fais de ton mieux, que tu es capable, que tu es intelligent !

Avoir une structure narrative en amont

Dans mon article sur la structure narrative, j’ai écrit ceci : « Tu évites aussi grandement les blocages d’écriture. Écrire un roman peut être un processus difficile et les paralysies peuvent survenir à tout moment. Mais si tu as la feuille de route de ton histoire sous les yeux, tu peux plus facilement dépasser tout ça ! »

Je ne sais pas si c’est aussi simple que cela, mais je suis persuadée qu’avoir un plan, une structure à suivre pour ton histoire, ça peut grandement aider à contribuer à garder le cap, la motivation, et à ne pas se bloquer. En tout cas, je n’ai personnellement jamais eu de syndrome de blocage qui durait plus d’un jour ou deux…

En même temps, je suis d’accord aussi avec le fait que chacun est différent, et qu’on puisse se sentir bloqué par un plan défini. Donc c’est à toi de découvrir ce qui te convient, et ce qui t’aidera !

Revenir en arrière

Ce blocage peut être aussi tout simplement un problème dans ton intrigue, un personnage pas assez développé, un revirement improbable, un trou dans une scène ou dans l’histoire en général… Ma solution : relire quelques scènes, revenir en arrière pour trouver où ça bloque exactement… Et repartir du bon pied ! En relisant, en te replongeant dans ton intrigue, tu auras aussi relancé la dynamique, et je suis sûre que l’intérêt pour ce que tu as envie de raconter sera revenu, et l’inspiration avec !

Continuer à écrire

Surtout si tu n’en es qu’au 1er jet… Si tu t’arrêtes dès que tu doutes, dès que tu n’es pas sûr, et que tu n’as même pas couché ton histoire en entier sur le papier, alors le stress ne fera qu’augmenter face à la montagne de problèmes à résoudre ! Ne t’inquiète pas, tu as normalement pensé à ton lectorat en phase de préparation, et on aura ensuite la phase de réécriture pour arranger tout ça. Alors, lâche-prise !

Pour mon premier roman, j’ai fait le NANOWRIMO (on doit écrire tous les jours 1666 mots pour atteindre l’objectif de 50 000 mots au bout d’un mois). Du coup, je ne réfléchissais pas trop, je devais écrire, alors j’écrivais ! Ça me permettait de ne pas trop penser à mes futurs lecteurs, de ne pas me comparer, etc, tout ce qui peut faire peur, et d’être dans le pur plaisir de l’histoire.

Comme je le dis souvent, pense plutôt à comment tu seras fière d’avoir fini ce premier jet ! Et écris cette histoire pour toi, soit ton premier lecteur, et kiffe !

page blanche carnet

Ne pas combattre ton blocage

Et surtout, continue à écrire aussi en acceptant que tu as ce blocage. Tu ne dois pas le « combattre », mais tu ne dois pas l’écouter non plus…

Laisse ton blocage de côté, et l’inspiration et l’envie d’écriture finiront par revenir.

Crois en ta routine d’écriture

Tu as déterminé que tu étais dans la bonne dynamique pour écrire le lundi matin de 10h à 13h ? Alors écris pendant cette période ! Quel que soit ce que tu écris ! Passe à une autre scène, voire à une autre histoire, cherche des idées de prompts et écris une petite histoire sans t’arrêter pendant ces 3 heures, ou écris ton journal intime, les raisons de ton blocage… Tout ce qui peut te mettre le pied à l’étrier et te redonner envie d’écrire.

Ou alors, au contraire, dis-toi que tu ne vas écrire que 5 minutes. 5 minutes, ça ne paraît rien ! Mais c’est toujours 5 minutes de plus, et quelques pages griffonnées, un pas de plus vers ton projet fini ! Et je parie que tu auras envie de continuer au bout des 5 minutes…

Ou change de lieu d’écriture ! Où est-ce que tes personnages, ton histoire, auront envie de se reconnecter à toi ? Dans le métro ? En pleine campagne ?

Essaye de changer de moments pour écrire : le matin très tôt, ou dans la nuit…

Pour plus d’idées tu peux lire mon article « Trouve ton lieu d’écriture idéal et booste ta créativité et ton efficacité ! ».

Est-ce la bonne histoire pour toi en ce moment ?

Et si le blocage ne passe pas ? Interroge-toi : ce n’est peut-être ce n’est pas la bonne histoire pour toi, en ce moment, finalement… Et tu sais quoi ? Tu as le droit de la laisser tomber ou de la mettre de côté ! Qui est là pour t’obliger à écrire un truc qui ne te plaît plus ? Personne ! Alors surtout pas toi !

Mais continue quand même à écrire : choisis un autre projet et lance-toi ! Peut-être un projet plus court, comme une nouvelle ?

Rappelle-toi pourquoi tu écris ce livre là

Dans mon article « Écrire un livre : comment oser libérer l’auteur qui sommeille en toi », je te donne la méthode pas à pas pour déterminer pourquoi tu écris ce livre-là et pas un autre, en ce moment.

Alors trouve ton pourquoi si ce n’est pas déjà fait. Si cette raison est assez forte, ça devrait te rebooster et tu seras capable de continuer. Tu as envie de poursuivre ce rêve d’écrire un roman, ou pas ?

Ose !

Dis-toi que tu as de l’ambition (écrire un livre, tout de même ! Ce n’est pas à la portée de tout le monde), que tu as l’envie de faire quelque chose de plus grand que toi (et que tu as déjà commencé !).

Retrouve ce qui t’anime dans l’écriture, pourquoi c’est une passion pour toi ? Retourne à tes valeurs, pourquoi l’écriture t’apporte-t-elle tant ? Est-ce que ça t’aide à te sentir mieux ? À t’accomplir ? À contribuer au monde ? À devenir celle ou celui que tu es vraiment ? À inspirer les autres ? À divertir les autres ? Donne-toi la permission d’être qui tu es vraiment !

Ne continue pas à écrire !

Oui, je sais, je me contredis ! Mais je pense qu’il vaut mieux te donner toutes les solutions, parce qu’il y aura plus de chances pour que celle qui te convient là, tout de suite, maintenant, te saute aux yeux et, j’espère, t’aide à surmonter et à vaincre ce blocage d’écriture.

Donc, je te conseille aussi d’arrêter d’écrire, de reposer ton cerveau, pour sortir du cercle vicieux. Fais une pause, prends le temps de prendre du recul, fais quelque chose qui te procure du plaisir.

Et je parie qu’à un moment donné, tu sentiras que la machine a envie de se remettre en route, quand elle se sera suffisamment ressourcée.

Fais autre chose

La majorité du temps, quand j’ai une panne d’écriture, ce qui marche chez moi pour tout débloquer, c’est quand je me change les idées. J’aime bien dans ces cas-là « remplir mon puits à imagination » comme disent les anglais (« to fill the well« ) en lisant ou en regardant des films ou des séries. Ça peut vraiment débloquer les choses !

Alors laisse tout ceci reposer et maturer, va aérer ton esprit, t’inspirer en t’amusant, pour peut-être créer de nouvelles scènes ou images dans ta tête, que tu auras envie de mettre par écrit, ou tout simplement pour cesser de tourner tout ceci en boucle dans ta tête…

Quoi faire ?

  • Regarde des images sur Pinterest, des vidéos sur Youtube, en rapport ou non avec ton histoire (moi je regarde des scènes de rencontre, de fin, etc, pour me mettre dans l’ambiance)
  • Lis un livre (fiction ou non fiction)
  • Regarde un film, une série
  • Écoute des podcasts
  • Écoute de la musique
  • Fais une activité physique
  • Fais une autre activité créative : dessin, cuisine, tricot, danse, chant, graphisme…
  • Va te balader dehors, profite de la nature
  • Pose des questions à Chat GPT pour qu’il te donne des idées
  • Pars en week-end, en vacances, découvre de nouveaux lieux, de nouvelles habitudes de vie, de nouvelles personnes

Ne te compare pas

Dans ces moments de blocage et de doutes, arrête de passer son temps sur les comptes des autres auteurs ! Quand on voit que telle auteur, avec un nouveau bébé, publie 3 livres alors qu’on est toujours sur notre 2ème depuis 2 ans…  ça peut être très démoralisant (oui, c’est un exemple véridique !).

Mais chacun est différent, chacun a un temps disponible différent, une avancée dans l’écriture différente, une exigence différente aussi.

Je sais maintenant que j’ai besoin de prendre du temps pour mes romans, qu’ils ont besoin de mûrir, et qu’en plus je les veux de la meilleure qualité possible parce que je suis comme ça et que mes lecteurs méritent ça ! Donc je ne culpabilise (presque) plus à prendre du temps à les écrire.

Trouve quelqu’un avec qui parler de ton histoire

Un autre auteur, un collectif d’auteurs, un bêta-lecteur, quelqu’un de ton entourage en qui tu as confiance, à qui tu vas raconter ton histoire, ou ton blocage… Papoter peut aider à débloquer beaucoup de choses !

Pas forcément parce que les gens en face vont te trouver LA solution, mais juste parce que ça aide de déposer ses problèmes devant nous, de les exprimer à d’autres, plutôt que de les laisser tourner en rond dans notre cerveau, sans fin

Un moodboard pour ton roman

C’est un conseil dont j’ai déjà parlé sur ce blog, dans « Trouve ton lieu d’écriture idéal et booste ta créativité et ton efficacité ! » : mets sous tes yeux des images ou des mots qui sont liés à l’histoire que tu es en train d’écrire, et qui te parlent et donc t’inspirent (les lieux, les personnages, les émotions…), mais aussi les couvertures de tes romans passés, ou tout ce qui se rapporte à ta passion de l’écriture, ou ta capacité à écrire (les prix que tu as gagnés, ta première dissertation…).

Une solution extrême

Il existe des logiciels ou des appli qui, si tu arrêtes d’écrire, autodétruisent tes premiers mots ! À la base, leur but est d’aider les auteurs à se concentrer et à atteindre leurs objectifs d’écriture, en utilisant les conséquences négatives comme motivation… ou punition…

Je trouve ça carrément effrayant (voire chronophage, quand il s’agit de retrouver ces mots effacés !) et un peu trop violent à mon goût (le stress que ça doit engendrer !) mais si c’est ce qui te convient, fonce !

Write or die par exemple a plusieurs modes, de « Gentil » avec des récompenses positives à « Kamikaze » avec la suppression de texte…

C'est parti mon kiki : passe à l'action !

1. Dis-toi d’abord que tu n’es pas seul à vivre ça, et que c’est même normal

2. Relis tous les conseils de cet article, puis choisi une action que tu vas mettre en place tout de suite (abandonner ton roman, écrire tout autre chose, aller te balader, faire un marathon : tu as le choix et plein d’idées dans cet article !)

3. Et si tout va bien, regarde les résultats arriver et les mots couler de nouveau sur ta feuille !

Partage tes astuces ! Quelles méthodes as-tu utilisées pour surmonter la page blanche ? Laisse un commentaire ci-dessous et aide d’autres auteurs !