Fiches personnages : les clés pour leur donner une âme

Fiches personnages : les clés pour leur donner une âme

Me revoilà avec d’autres conseils encore plus concrets sur les fiches personnages ! Dans cet article, je te donne les clés pour créer des personnages inoubliables, qui rendront ton roman solide, cohérent et vivant, et qui, surtout, captiveront tes lecteurs !

Pour la première partie sur les fiches personnages, tu peux aller lire cet article : « Fiches personnages : comment créer des héros inoubliables ?« 

Le physique de ton personnage

Le nom de tes personnages : un élément clé de leur création

Tu pourrais penser que choisir le bon nom pour tes héros est carrément anecdotique, mais en réalité, c’est une étape cruciale. Son nom, c’est son étiquette dans l’univers de ton histoire, c’est ce qui le distingue des autres.

Un nom bien choisi peut évoquer des émotions, des images, des souvenirs. Il peut être le reflet de la personnalité de ton personnage, de ses origines, de son histoire. Donc, prends le temps de réfléchir à ce choix, car il peut avoir un impact profond sur la manière dont les lecteurs percevront ton personnage.

On n’imagine pas la même personne s’il s’appelle Duncan MacQuoid ou Josh Higgins !

L’apparence physique de tes personnages

Les lecteurs ont besoin de créer une image mentale de tes héros et héroïnes, et c’est là que l’apparence entre en jeu. Chaque détail compte : les yeux qui pétillent d’intelligence, la démarche assurée ou hésitante, les cicatrices cachées sous les vêtements… Ce sont ces petits éléments qui ajoutent de la profondeur à tes personnages, qui les rendent vivants et crédibles.

Et il peut y avoir un lien magique entre le nom, l’apparence et la personnalité de ton personnage. Le nom peut influencer l’image que les lecteurs se font de lui, et l’apparence peut refléter ceci. Duncan MacQuoid est effectivement un aristocrate anglais pure souche (dans mon roman Mariage et remue-ménage en Toscane).

Mais il peut aussi y avoir un décalage entre l’apparence, le nom, et la personnalité de ton personnage, que peut-être, seul le lecteur pourra déceler, parce que tu lui en auras donné les clés. C’est une manière subtile mais puissante de créer des liens entre ces éléments, et de rendre tes personnages attachants auprès de tes lecteurs.

Alors, prends ton temps pour choisir le nom parfait et pour détailler l’apparence physique de tes personnages. Et n’aie pas peur d’explorer les petites subtilités, car ce sont elles qui rendront tes personnages vivants et inoubliables.

Idées de questions pour l’apparence physique de ton personnage

Son nom, son surnom ?

Son sexe ?

Son âge ?

Sont son apparence physique, sa voix, son style vestimentaire, sa langue ?

Son métier (avec précision) ?

Sa santé, ses maladies, ses tics, sa phobie ?

Son lieu de vie ?

Son plat préféré ?

Sa musique préférée ?

Son livre préféré ?

Son film préféré ?

La psychologie de ton personnage

L’importance de l’arc narratif du personnage

L’arc narratif du personnage est crucial pour rendre les personnages authentiques. C’est comme la transformation d’une chenille en papillon, un voyage intérieur qui doit être significatif et détaillé pour captiver les lecteurs.

Au-delà de leur apparence physique, comprendre les mécanismes psychologiques qui animent tes héros et héroïnes est donc une clé essentielle pour leur insuffler une véritable âme.

Conseils pour maîtriser la psychologie de tes personnages

Alors, voici quelques conseils pour donner vie à des personnages qui ne sont ni clichés ni superficiels. Tout d’abord, rappelle-toi que l’empathie du lecteur commence par celle de l’auteur pour ses personnages, même pour les personnages antipathiques !

Et puis, tes personnages doivent être bien plus que des silhouettes en noir et blanc. Ils doivent être complexes, avec des nuances de gris, comme l’humanité elle-même, en fait ! Leur réalisme réside dans leurs qualités autant que dans leurs défauts, et c’est à travers leurs imperfections que les lecteurs peuvent s’identifier et ressentir une véritable connexion.

L’objectif est de créer des personnages réels, crédibles, et avant tout, capables de provoquer de l’empathie et de susciter des émotions chez les lecteurs. Pour ça, il faut les rendre profonds, les étoffer, leur donner une véritable complexité. Les filtres qui régissent nos vies, sociaux, culturels, physiques, sont autant de facettes de la psychologie de tes personnages à explorer.

Tes personnages devraient aussi être plein de contradictions, ces dilemmes qui sont propres à la nature humaine, devraient être ceux de tes personnages. Perso, je me revendique écolo tout en ayant parfois des comportements contradictoires, comme prendre parfois la voiture, même pour une petite distance, parce que bon, flemme… Ces dilemmes sont ceux du lecteur, les questionnements du personnage le captiveront.

Tu devrais tout savoir sur tes personnages, mais n’oublie pas de laisser des zones d’ombres, des secrets pour le lecteur. Ça les rend prévisibles et imprévisibles à la fois, créant un suspense captivant.

Et n’oublie pas de soigner les adversaires de tes héros ! Donne-leur des arguments solides face au protagoniste. Les antagonistes bien développés sont les piliers d’une intrigue riche et captivante.

En bref, plonge au cœur de la psychologie de tes personnages, creuse leurs pensées, leurs émotions, leurs contradictions, pour créer des êtres vivants et inoubliables qui feront vibrer le cœur de tes lecteurs.

Idées de questions pour étoffer la psychologie de ton personnage

Célibataire ou en couple ?

Ses loisirs ?

L’endroit où il se sent le mieux ?

Ses qualités et ses défauts ? (en s’inspirant de la vraie vie !)

Sa personnalité ?

Son caractère ?

Son comportement ?

Quelles relations a-t-il avec les autres (parents, proches, inconnus, au travail, en amour…) ?

Ses contradictions ?

Ses talents et capacités particuliers ?

Ses forces, ses faiblesses ?

Ses peurs et ses phobies ?

Ses rêves et ses désirs, ses projets ?

Les motivations profondes qui l’animent ?

Son secret caché qui ne demande qu’à être révélé ?

Ses mensonges ?

Son histoire (les événements marquants de sa vie, son parcours avant, pendant et après l’histoire que tu veux raconter) ?

Sa manière de penser et percevoir le monde (croyances, opinions, ses goûts…) ?

Son conflit ou son objectif externe ?

Son conflit ou son objectif interne ?

And last but not least :

Ce que tu aimes dans ce personnage (même pour ceux que tout le monde va détester !) ?

fiches personnages

Un exemple perso

Toi aussi, ça t’horripile quand les personnages féminins de romans, de films ou de séries sont parfaites ? Elles sont sveltes, femmes au foyer performantes, battantes dans leur boulot, une super amie/fille/mère, avec toujours la bonne répartie…

Ou au contraire, elles ont tous les défauts du monde : moches, grosses, désorganisées, gaffeuses, avec une vie amoureuse en vrac, ou carrément au fond du trou…

Comment on peut s’identifier avec l’un ou l’autre de ces 2 extrêmes ? Impossible ! Ce n’est pas la vraie vie… Personne n’est tout l’un ou tout l’autre à ce point-là.

Après, c’est vrai que ça permet de se comparer et de se dire : « ok, ma vie est nulle par moment, mais quand même pas à ce point. » ????

Mais les filles parfaites, ça reste un problème. Wonder Woman, ok, elle est inspirante… Mais elle nous pousse un peu trop, non ? On a le droit de se reposer ou de dérailler aussi de temps en temps, non ?

Le problème c’est quand on se flagelle en se disant qu’on devrait être comme elles, et que ça devient un idéal impossible à atteindre.

Alors que dans les rôles de mecs, enfin, c’est mon opinion, il y a plus de nuances, de yin et de yang, de qualités mais aussi de défauts…

C’est pour ça qu’on arrive mieux à s’identifier à Elizabeth Bennet (qui a un paquet de défauts ! À commencer par son orgueil et ses préjugés comme le souligne Jane Austen ????), à Bridget Jones (la reine pour nous décomplexer), à Anna de Leap year (qui va vivre de sacrées aventures), à Hermione dans Harry Potter (et ses cheveux en bataille), à Lucy de TheHating game (qui a du mal à comprendre son collègue de bureau)…

Je ne suis pas la femme parfaite et c’est avec ça en tête que j’écris mes personnages principaux, qu’ils soient féminins ou masculins, d’ailleurs : avec des défauts, surtout pas de stéréotypes, et en essayant d’apporter mes réflexions sur ce qu’est être une femme, un homme, mais également un être humain, dans le monde d’aujourd’hui.

Et toi, tu en penses quoi ?

Bonus : l’ennéagramme de tes personnages

Un petit bonus pour t’aider à créer des personnages intéressants : j’utilise également depuis environ un an l’ennéagramme pour approfondir la psychologie de mes personnages. C’est quoi l’ennéagramme ? Imagine-le comme une boussole intérieure qui te guide à travers les dédales des personnalités humaines.

Avec ses neuf types de personnalité, l’ennéagramme offre une plongée dans les motivations et les zones d’ombre de tes personnages, enrichissant ainsi leur psychologie. En identifiant le type dominant de ton personnage, tu obtiens un point de départ solide pour explorer ses motivations avant, pendant et après ton histoire.

L’ennéagramme révèle aussi les aspects moins nobles de la personnalité, créant ainsi des conflits internes et des moments de vulnérabilité, ce qui enrichit la complexité de tes personnages. En l’intégrant dans la création de tes héros, tu les rends plus authentiques, plus humains, et encore une fois, tout cela permet de renforcer la connexion émotionnelle des lecteurs à l’histoire.

Tu connaissais l’ennéagramme, toi ?

2ème bonus : les questions de Lisa Cron

Quand je suis en préparation de roman, j’aime bien aussi répondre aux questions de Lisa Cron, issues du livre « Story Genius« , qui est beaucoup dans la psychologie, et qui nous fait chercher par exemple la scène originelle du personnage qui fait qu’il a une croyance fausse . C’est cette scène qui le projette dans l’histoire que tu veux raconter.

Elle nous fait également réfléchir sur les trois moments dans la vie du personnage qui sont venus renforcer cette croyance fausse, et elle nous propose de les écrire en entier. Elles ne seront pas telles quelle dans le roman, mais ça permet de découvrir des choses et de distiller ces infos. Ça permet aussi de déterminer quel est le moment précis le plus intéressant pour commencer l’histoire, par rapport à cette fausse croyance, celui où le personnage principal est obligé de passer à l’action.

Perso, ça m’a toujours été très utile, et j’ai vraiment pu réutiliser ces 3 scènes, soit pour déterminer plus précisément mon personnage, soit carrément en les mettant dans mon roman sous forme de flashbacks ou de récits… Et en les écrivant noir sur blanc, les circonstances, les actions et les pensées des personnages sont bien plus claires.

Lisa Cron nous propose aussi de déterminer le « Aha moment », le moment où le personnage, dans notre histoire, va atteindre son objectif externe et va donc changer intérieurement. De la même façon, Lisa Cron suggère d’écrire tout de suite cette scène et de ne pas attendre d’avoir écrit les précédentes.

Du coup, on sait où va le personnage, et notre histoire !

Et les personnages secondaires ?

Ne sous-estime jamais le pouvoir des personnages secondaires ! Bien qu’ils puissent être moins détaillés que les personnages principaux, ils ne devraient pas être dépourvus de profondeur, ni être là « juste comme ça ». Même dans leurs rôles de soutien, les personnages secondaires ont besoin de leurs propres contradictions et tensions intérieures. Ils seront plus authentiques et ça enrichira l’ensemble de l’histoire.

Leurs tensions internes peuvent aussi être des leviers puissants pour faire avancer l’intrigue et créer des moments clés. Les personnages secondaires doivent être plus que de simples faire-valoir : ils doivent contribuer à la dynamique de l’histoire et, d’une manière ou d’une autre, servir le récit principal. En les dotant de complexité, même à petite échelle, tu les rends plus mémorables et utiles pour tisser une toile narrative riche et immersive.

C'est parti mon kiki : passe à l'action !

1. Encore et toujours : laisse aller ton imagination, ne te mets pas de limites en remplissant tes fiches personnages !

2. Par exemple, pour remplir ces fiches, je fais ce qu’on appelle de l’écriture automatique : je me pose une des questions et j’écris tout ce qui me passe par la tête, sans analyser et sans m’arrêter.

3. Quand je ne sais pas (encore) répondre à une question, je la passe et je reviens dessus plus tard (ou jamais ! Rien ne t’oblige à tout remplir !)

4. Remplir ces fiches peut aussi te lancer dans des recherches (sur un lieu, un métier, un âge, etc) et donc étoffer encore ton histoire, ton intrigue… Laisse-toi porter par tout cela !

5. Une fois que tu l’as imaginé physiquement, tu peux par exemple aller chercher une photo ou plusieurs sur Pinterest (de personnes connues qui t’inspirent ou autres), ou demander à une IA de te la créer,  pour lui donner vie et mieux l’imaginer.

4. Et n’oublie pas que comme pour tout le reste, tu ne dois pas tout dire sur ton personnage dans ton roman, même si toi, tu sais tout sur lui ! Il faudra que tu distilles les détails importants aux bons moments.

Quel est le nom de ton personnage principal ? Partage-le avec nous dans les commentaires et dis-nous pourquoi tu l’as choisi !

Cultive une énergie positive pendant l’écriture de ton roman

Cultive une énergie positive pendant l’écriture de ton roman

L’écriture d’un roman est un voyage créatif passionnant, à la fois exaltant et épuisant. Comment tu peux cultiver une énergie créative positive tout au long de cette aventure ? Joanna Penn, auteure à succès, a partagé une perspective intéressante sur les différentes énergies de l’auteur tout au long de ce processus, qui finalement s’apparente aux phases que l’on peut retrouver dans tout projet de grande ampleur.

Que tu en sois à la préparation de ton livre, en phase d’écriture ou de réécriture, ou que tu aies presque fini de l’écrire, je vais te faire découvrir comment garder au maximum le sourire et la passion en écrivant de belles histoires !

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

L’énergie du départ (starting energy)

La première énergie que tout auteur expérimente est l’inspiration créative. C’est cette étincelle initiale qui te pousse à écrire ton histoire. Tu es peut-être en ce moment même dans cette phase de « Starting energy« , rempli d’enthousiasme, amoureux de ton idée.

C’est le moment où l’inspiration est à son comble, et l’acte d’écrire est presque magique. Tout semble couler naturellement de toi. Tu explores de nouvelles idées, tu crées des personnages fascinants et tu développes un monde captivant.

Laisse-toi emporter par la magie de la création, profite de cette énergie créative pour planter les graines de ton histoire et esquisser ton intrigue. Prends des notes, prépare ton roman, écris des scènes clés et laisse ta créativité s’exprimer librement !

Conseil 1

Garde un carnet d’idées à portée de main. Note tes idées et tes inspirations dès qu’elles surgissent, même si elles semblent insignifiantes à ce moment-là. Elles pourraient se révéler précieuses plus tard pour ton histoire.

Conseil 2

Explore de nouvelles sources d’inspiration, en lisant des livres en dehors de ton genre habituel, en voyageant, en observant les gens autour de toi, ou en te plongeant dans d’autres formes d’art.

Conseil 3

Entoure-toi d’un environnement propice à la créativité. Crée un espace d’écriture qui t’inspire et élimine les distractions inutiles.

Tu peux lire à ces sujets mon article « Trouve ton lieu d’écriture idéal et booste ta créativité et ton efficacité« 

L’énergie de la persévérance (pushing through energy)

Après le démarrage sur les chapeaux de roue, tu atteins la phase du « messie middle« , le milieu de ton projet, où l’écriture devient parfois un défi. Des doutes surgissent (est-ce le bon sujet ? Le bon personnage ? Le bon genre ?), la structure de ton histoire peut te sembler floue, et tu trouves difficile de maintenir le même niveau d’enthousiasme qu’au début.

Il est important lors de cette phase de maintenir une routine d’écriture solide pour t’aider à avancer. Reste discipliné, garde ton objectif en tête. L’écriture peut être ardue, mais c’est aussi là que se trouve la transformation de ton idée en un roman complet !

Et surtout n’oublie pas de te récompenser avec des moments de plaisir, pour maintenir la motivation !

Conseil 1

Établis des objectifs d’écriture réalistes et réalisables. Cela peut être un nombre de mots par jour ou par semaine. Respecte ces objectifs pour maintenir une discipline constante.

Conseil 2

Crée une routine d’écriture qui fonctionne pour toi. Certains écrivent mieux le matin, d’autres le soir. Trouve ton créneau idéal et tiens-toi-y.

Tu peux aller lire l’article « Ma routine bien-être d’auteure » pour encore plus d’idées !

Conseil 3

Utilise des outils d’écriture, tels que des applications de suivi de mots ou des minuteurs, pour t’aider à rester concentré et à atteindre tes objectifs.

Encore un article pour toi ! Je te présente mes 6 outils incontournables pour écrire un livre juste ici.

L’énergie de la révision

Ensuite, une fois que ton premier brouillon est terminé, tu entres dans la phase de révision et de peaufinage de ton travail. Cette étape demande de l’objectivité, de la patience. Aborde cette étape avec une attitude positive et prends du plaisir à voir ton œuvre prendre forme !

Conseil 1

Prends ton temps lors de la révision. Laisser reposer ton manuscrit après avoir terminé le 1er jet (je laisse passer au moins 15 jours, si possible des vacances), pour revenir avec un regard frais et objectif.

Conseil 2

Si la révision devient trop difficile, divise-la en étapes plus petites. Concentre-toi d’abord sur la structure globale, sur les arcs des personnages, vérifie que les scènes s’enchaînent naturellement. Puis en dernier lieu, passe à la révision détaillée, en te focalisant sur la cohérence stylistique, la grammaire, la syntaxe, la ponctuation.

Et si tu n’y arrives pas, demande des commentaires à des bêta-lecteurs de confiance, pro ou dans tes connaissances. Leur point de vue extérieur peut t’aider à identifier des problèmes que tu aurais pu manquer. Puis fais appel à un correcteur pro pour les fautes.

Conseil 3

Aborde chaque session de révision avec une attitude positive. Au lieu de voir les corrections comme une corvée, considère-les comme une opportunité d’amélioration et d’affinement de ton œuvre. Prends du plaisir à voir ton histoire s’épanouir et à atteindre son plein potentiel, pour que tes lecteurs soient comblés !

energie positive 2

L’énergie émotionnelle

Écrire un roman peut être émotionnellement intense, surtout au cœur de la phase « Pushing through energy« . Les hauts et les bas des personnages peuvent te faire rire ou pleurer. Tu ne vois pas la fin de ta réécriture, ou au contraire, tu arrives presque au point final – et ça te fait flipper.

Utilise alors ces émotions pour enrichir ton écriture et créer des moments de joie et de sérénité même dans les moments les plus intenses.

Conseil 1

Connecte-toi émotionnellement à tes personnages. Essaie de ressentir ce qu’ils ressentent, même lorsque tu les confrontes à des défis. Cela rendra tes personnages plus authentiques et touchants.

Conseil 2

Si tu traverses des moments émotionnellement intenses dans ton récit, prends des pauses pour te recentrer. La méditation, la respiration profonde ou une courte promenade peuvent t’aider à maintenir ton équilibre émotionnel.

Conseil 3

N’hésite pas à utiliser l’humour pour atténuer l’intensité émotionnelle de certaines scènes. L’humour bien placé peut créer une dynamique intéressante dans ton écriture.

L’énergie négative

Les doutes que tu peux avoir sur tes écrits, et les critiques négatives devraient être comme des nuages passagers dans le ciel de ta créativité. Ils peuvent surgir à n’importe quelle étape du processus, remettant en questions tes compétences, ton travail…

Conseil 1

Cultive ta confiance en toi en te rappelant tes réussites passées. Garde un dossier de tes réalisations en tant qu’auteur pour te rappeler que tu as surmonté des obstacles auparavant. Et si c’est ton premier roman, rappelle-toi que tu étais face à une page vide, le premier jour ! Et regarde où tu en es aujourd’hui.

Conseil 2

Moque-toi de ta petite voix critique qui te dit que ton roman est complètement nul et que tu ne devrais pas le finir ou le montrer au monde. De qui se moque-t-on ? Tu as une histoire à délivrer et nous l’attendons avec impatience !

Conseil 3

Recherche le soutien auprès de tes proches, de tes collègues auteurs ou de communautés en ligne, pour préserver ton bien-être émotionnel. Participe à des ateliers d’écriture, rejoins des groupes en ligne ou trouve un mentor qui peut t’aider à surmonter les moments difficiles. Tu es plus fort que tes doutes, et ta plume mérite de briller malgré les obstacles !

Et puis rappelle-toi que si c’était si facile que ça, tout le monde aurait déjà écrit un roman !

L’énergie de la conclusion (finishing energy)

La dernière phase est celle de l’énergie finale : tu as terminé l’écriture de ton roman (youhouhou !), et maintenant tu te tournes vers la publication, la commercialisation et la présentation de ton travail à ton public. Cette étape peut être exaltante mais exigeante, car elle nécessite des compétences différentes de celles de l’écriture.

Prépare-toi à aborder la publication avec autant de passion que tu en as mise dans l’écriture. Apprends les bases du marketing, de la promotion et de la présentation de ton travail. Après tout, cette énergie finale est cruciale pour que ton roman atteigne son public !

Conseil 1

Prends le temps de célébrer la fin de l’écriture de ton roman. Organise une petite fête pour toi-même, partage un verre de bière virtuel avec des amis auteurs ou la famille, ou simplement savoure ce moment d’accomplissement. Tu l’as bien mérité !

Conseil 2

Si tu choisis l’auto édition, forme-toi sur les aspects techniques et marketing. Explore également les stratégies de promotion en ligne pour atteindre ton public cible.

Si tu optes pour une édition traditionnelle, recherche des agents ou des maisons d’édition qui correspondent à ton genre littéraire. Rédige une lettre de présentation persuasive et prépare un synopsis solide pour attirer leur attention.

Conseil 3

Sois prêt pour le processus de marketing et de promotion. Crée un plan de lancement pour ton livre, et ne néglige pas l’importance des réseaux sociaux en tant qu’auteur. La connexion avec les lecteurs peut être une source inestimable de soutien et de promotion.

Conclusion

L’écriture d’un roman est un voyage créatif qui peut être aussi difficile que plaisant. Comprends où tu te trouves dans le cycle créatif et adapte ton approche en conséquence ! Que ce soit en embrassant ton enthousiasme initial, en persévérant dans la phase difficile ou en canalisant l’énergie de la conclusion, chaque étape est essentielle pour mener ton roman à bien.

Cultive une énergie positive tout au long du processus, laisse la motivation, la confiance en toi, la sérénité et la joie guider ta plume !

Comme je le dis souvent, l’écriture n’est rien d’autre qu’un jeu. Alors n’oublie pas de sourire, parce que tout cela est passionnant et mérite d’être vécu pleinement.

Et merci à Joanna Penn pour sa perspective précieuse sur ce processus créatif.

? C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Ça va être court cette fois-ci, parce que cet article regorge déjà de conseils actionnables !

1. Détermine dans quelle phase tu te trouves, ce dont tu aurais besoin, en lisant attentivement l’article.

2. Choisi le ou les conseils que tu vas appliquer dès aujourd’hui.

3. Et applique les !

Tu as déjà connu des moments de doute en écrivant ? Comment tu as retrouvé ta motivation ? Rejoins la conversation sur les hauts et les bas de l’écriture en commentant ci-dessous !

La page blanche : comment surmonter une panne d’inspiration

La page blanche : comment surmonter une panne d’inspiration

Writer’s block : when your imaginary friends won’t talk to you.

Inconnu

Le syndrome de la page blanche : quand tes amis imaginaires ne veulent plus parler avec toi.

Haha, on a tous nos petites névroses quand on est auteur, n’est-ce pas ? Effectivement, mes personnages deviennent un peu mes amis imaginaires pendant l’écriture… Et ça peut être carrément angoissant quand ils arrêtent de te parler ! Tu te sens abandonné, stressé…

Mais que se passe-t-il ? Tu n’arrives plus à écrire… Peut-être depuis des heures, des semaines, voire des années… Pourquoi ?

Et comment sortir de cette « panne de l’écrivain », de ce « syndrome de la page blanche » ? Je t’explique tout dans cet article !

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

D’où vient ce blocage dans l’écriture ?

Déjà, sache que tu es loin d’être tout seul ! Des auteurs débutants aux plus aguerris, un bon nombre d’auteurs a déjà ressenti cette culpabilité de vouloir avancer sur son projet de roman, mais d’être coincé à ne rien pouvoir écrire… Ce syndrome psychologique a même un nom : la Leucosélophobie !

Tu es en manque d’idées, en manque d’inspiration, ta créativité est en berne, tu es en pleine remise en question… et donc en plein blocage… Mais d’où ça peut venir ?

Le syndrome de l’imposteur

Très souvent c’est le syndrome de l’imposteur qui se pointe, cette sensation que tu n’es pas à la hauteur, et que tout le monde va vite se rendre compte que tu es, en fait, incompétent. Tu doutes, tu perds confiance en toi : je n’ai pas vraiment de style, ça ne va intéresser personne, je ne vais jamais oser montrer mon travail aux autres… Tu penses que tu vas mal faire, mais en fait, tu te mets la pression, tu vises le perfectionnisme, et tout cela te fige !

Alors, quelles sont les solutions quand tu es face à un tel blocage ?

Les solutions face à un syndrome de la page blanche

Te dire que c’est normal !

Tout ne peut pas être parfait tout le temps. L’écriture d’un livre est cyclique, et si on n’expérimentait pas ces plus ou moins gros blocages de temps en temps, on apprécierait moins les moments où tout coule !

Et puis voir ce qui bloque permet de progresser. C’est normal d’avoir des doutes dans un processus créatif. C’est normal de ne pas être toujours au top de ses compétences, de faire des erreurs, de ne pas savoir. Ne soit pas trop extrême, ou irréaliste :  tu ne peux pas tout savoir ! Accepte-toi tel que tu es.

J’ai déjà parlé de mon expérience avec les Oracles, ces petites cartes que j’utilise pour débloquer des scènes par exemple, dans mon article sur ma routine bien-être d’auteure.

La dernière fois, j’ai pu m’apercevoir clairement ce qui me bloquait : j’avais le contenu « intellectuel » de la scène, mais je ne savais pas ce que les personnages y faisaient, dans la matière ! Il a fallu creuser les personnages et la situation de départ, grâce à un tirage avec un Oracle, pour que mon imagination se débloque. J’avais enfin des idées, cohérentes par rapport aux scènes précédentes ! Trop chouette !

Alors cesse de te dévaloriser, apprends de tes échecs, et dis-toi que tu fais de ton mieux, que tu es capable, que tu es intelligent !

Avoir une structure narrative en amont

Dans mon article sur la structure narrative, j’ai écrit ceci : « Tu évites aussi grandement les blocages d’écriture. Écrire un roman peut être un processus difficile et les paralysies peuvent survenir à tout moment. Mais si tu as la feuille de route de ton histoire sous les yeux, tu peux plus facilement dépasser tout ça ! »

Je ne sais pas si c’est aussi simple que cela, mais je suis persuadée qu’avoir un plan, une structure à suivre pour ton histoire, ça peut grandement aider à contribuer à garder le cap, la motivation, et à ne pas se bloquer. En tout cas, je n’ai personnellement jamais eu de syndrome de blocage qui durait plus d’un jour ou deux…

En même temps, je suis d’accord aussi avec le fait que chacun est différent, et qu’on puisse se sentir bloqué par un plan défini. Donc c’est à toi de découvrir ce qui te convient, et ce qui t’aidera !

Revenir en arrière

Ce blocage peut être aussi tout simplement un problème dans ton intrigue, un personnage pas assez développé, un revirement improbable, un trou dans une scène ou dans l’histoire en général… Ma solution : relire quelques scènes, revenir en arrière pour trouver où ça bloque exactement… Et repartir du bon pied ! En relisant, en te replongeant dans ton intrigue, tu auras aussi relancé la dynamique, et je suis sûre que l’intérêt pour ce que tu as envie de raconter sera revenu, et l’inspiration avec !

Continuer à écrire

Surtout si tu n’en es qu’au 1er jet… Si tu t’arrêtes dès que tu doutes, dès que tu n’es pas sûr, et que tu n’as même pas couché ton histoire en entier sur le papier, alors le stress ne fera qu’augmenter face à la montagne de problèmes à résoudre ! Ne t’inquiète pas, tu as normalement pensé à ton lectorat en phase de préparation, et on aura ensuite la phase de réécriture pour arranger tout ça. Alors, lâche-prise !

Pour mon premier roman, j’ai fait le NANOWRIMO (on doit écrire tous les jours 1666 mots pour atteindre l’objectif de 50 000 mots au bout d’un mois). Du coup, je ne réfléchissais pas trop, je devais écrire, alors j’écrivais ! Ça me permettait de ne pas trop penser à mes futurs lecteurs, de ne pas me comparer, etc, tout ce qui peut faire peur, et d’être dans le pur plaisir de l’histoire.

Comme je le dis souvent, pense plutôt à comment tu seras fière d’avoir fini ce premier jet ! Et écris cette histoire pour toi, soit ton premier lecteur, et kiffe !

page blanche carnet

Ne pas combattre ton blocage

Et surtout, continue à écrire aussi en acceptant que tu as ce blocage. Tu ne dois pas le « combattre », mais tu ne dois pas l’écouter non plus…

Laisse ton blocage de côté, et l’inspiration et l’envie d’écriture finiront par revenir.

Crois en ta routine d’écriture

Tu as déterminé que tu étais dans la bonne dynamique pour écrire le lundi matin de 10h à 13h ? Alors écris pendant cette période ! Quel que soit ce que tu écris ! Passe à une autre scène, voire à une autre histoire, cherche des idées de prompts et écris une petite histoire sans t’arrêter pendant ces 3 heures, ou écris ton journal intime, les raisons de ton blocage… Tout ce qui peut te mettre le pied à l’étrier et te redonner envie d’écrire.

Ou alors, au contraire, dis-toi que tu ne vas écrire que 5 minutes. 5 minutes, ça ne paraît rien ! Mais c’est toujours 5 minutes de plus, et quelques pages griffonnées, un pas de plus vers ton projet fini ! Et je parie que tu auras envie de continuer au bout des 5 minutes…

Ou change de lieu d’écriture ! Où est-ce que tes personnages, ton histoire, auront envie de se reconnecter à toi ? Dans le métro ? En pleine campagne ?

Essaye de changer de moments pour écrire : le matin très tôt, ou dans la nuit…

Pour plus d’idées tu peux lire mon article « Trouve ton lieu d’écriture idéal et booste ta créativité et ton efficacité ! ».

Est-ce la bonne histoire pour toi en ce moment ?

Et si le blocage ne passe pas ? Interroge-toi : ce n’est peut-être ce n’est pas la bonne histoire pour toi, en ce moment, finalement… Et tu sais quoi ? Tu as le droit de la laisser tomber ou de la mettre de côté ! Qui est là pour t’obliger à écrire un truc qui ne te plaît plus ? Personne ! Alors surtout pas toi !

Mais continue quand même à écrire : choisis un autre projet et lance-toi ! Peut-être un projet plus court, comme une nouvelle ?

Rappelle-toi pourquoi tu écris ce livre là

Dans mon article « Écrire un livre : comment oser libérer l’auteur qui sommeille en toi », je te donne la méthode pas à pas pour déterminer pourquoi tu écris ce livre-là et pas un autre, en ce moment.

Alors trouve ton pourquoi si ce n’est pas déjà fait. Si cette raison est assez forte, ça devrait te rebooster et tu seras capable de continuer. Tu as envie de poursuivre ce rêve d’écrire un roman, ou pas ?

Ose !

Dis-toi que tu as de l’ambition (écrire un livre, tout de même ! Ce n’est pas à la portée de tout le monde), que tu as l’envie de faire quelque chose de plus grand que toi (et que tu as déjà commencé !).

Retrouve ce qui t’anime dans l’écriture, pourquoi c’est une passion pour toi ? Retourne à tes valeurs, pourquoi l’écriture t’apporte-t-elle tant ? Est-ce que ça t’aide à te sentir mieux ? À t’accomplir ? À contribuer au monde ? À devenir celle ou celui que tu es vraiment ? À inspirer les autres ? À divertir les autres ? Donne-toi la permission d’être qui tu es vraiment !

Ne continue pas à écrire !

Oui, je sais, je me contredis ! Mais je pense qu’il vaut mieux te donner toutes les solutions, parce qu’il y aura plus de chances pour que celle qui te convient là, tout de suite, maintenant, te saute aux yeux et, j’espère, t’aide à surmonter et à vaincre ce blocage d’écriture.

Donc, je te conseille aussi d’arrêter d’écrire, de reposer ton cerveau, pour sortir du cercle vicieux. Fais une pause, prends le temps de prendre du recul, fais quelque chose qui te procure du plaisir.

Et je parie qu’à un moment donné, tu sentiras que la machine a envie de se remettre en route, quand elle se sera suffisamment ressourcée.

Fais autre chose

La majorité du temps, quand j’ai une panne d’écriture, ce qui marche chez moi pour tout débloquer, c’est quand je me change les idées. J’aime bien dans ces cas-là « remplir mon puits à imagination » comme disent les anglais (« to fill the well« ) en lisant ou en regardant des films ou des séries. Ça peut vraiment débloquer les choses !

Alors laisse tout ceci reposer et maturer, va aérer ton esprit, t’inspirer en t’amusant, pour peut-être créer de nouvelles scènes ou images dans ta tête, que tu auras envie de mettre par écrit, ou tout simplement pour cesser de tourner tout ceci en boucle dans ta tête…

Quoi faire ?

  • Regarde des images sur Pinterest, des vidéos sur Youtube, en rapport ou non avec ton histoire (moi je regarde des scènes de rencontre, de fin, etc, pour me mettre dans l’ambiance)
  • Lis un livre (fiction ou non fiction)
  • Regarde un film, une série
  • Écoute des podcasts
  • Écoute de la musique
  • Fais une activité physique
  • Fais une autre activité créative : dessin, cuisine, tricot, danse, chant, graphisme…
  • Va te balader dehors, profite de la nature
  • Pose des questions à Chat GPT pour qu’il te donne des idées
  • Pars en week-end, en vacances, découvre de nouveaux lieux, de nouvelles habitudes de vie, de nouvelles personnes

Ne te compare pas

Dans ces moments de blocage et de doutes, arrête de passer son temps sur les comptes des autres auteurs ! Quand on voit que telle auteur, avec un nouveau bébé, publie 3 livres alors qu’on est toujours sur notre 2ème depuis 2 ans…  ça peut être très démoralisant (oui, c’est un exemple véridique !).

Mais chacun est différent, chacun a un temps disponible différent, une avancée dans l’écriture différente, une exigence différente aussi.

Je sais maintenant que j’ai besoin de prendre du temps pour mes romans, qu’ils ont besoin de mûrir, et qu’en plus je les veux de la meilleure qualité possible parce que je suis comme ça et que mes lecteurs méritent ça ! Donc je ne culpabilise (presque) plus à prendre du temps à les écrire.

Trouve quelqu’un avec qui parler de ton histoire

Un autre auteur, un collectif d’auteurs, un bêta-lecteur, quelqu’un de ton entourage en qui tu as confiance, à qui tu vas raconter ton histoire, ou ton blocage… Papoter peut aider à débloquer beaucoup de choses !

Pas forcément parce que les gens en face vont te trouver LA solution, mais juste parce que ça aide de déposer ses problèmes devant nous, de les exprimer à d’autres, plutôt que de les laisser tourner en rond dans notre cerveau, sans fin

Un moodboard pour ton roman

C’est un conseil dont j’ai déjà parlé sur ce blog, dans « Trouve ton lieu d’écriture idéal et booste ta créativité et ton efficacité ! » : mets sous tes yeux des images ou des mots qui sont liés à l’histoire que tu es en train d’écrire, et qui te parlent et donc t’inspirent (les lieux, les personnages, les émotions…), mais aussi les couvertures de tes romans passés, ou tout ce qui se rapporte à ta passion de l’écriture, ou ta capacité à écrire (les prix que tu as gagnés, ta première dissertation…).

Une solution extrême

Il existe des logiciels ou des appli qui, si tu arrêtes d’écrire, autodétruisent tes premiers mots ! À la base, leur but est d’aider les auteurs à se concentrer et à atteindre leurs objectifs d’écriture, en utilisant les conséquences négatives comme motivation… ou punition…

Je trouve ça carrément effrayant (voire chronophage, quand il s’agit de retrouver ces mots effacés !) et un peu trop violent à mon goût (le stress que ça doit engendrer !) mais si c’est ce qui te convient, fonce !

Write or die par exemple a plusieurs modes, de « Gentil » avec des récompenses positives à « Kamikaze » avec la suppression de texte…

C'est parti mon kiki : passe à l'action !

1. Dis-toi d’abord que tu n’es pas seul à vivre ça, et que c’est même normal

2. Relis tous les conseils de cet article, puis choisi une action que tu vas mettre en place tout de suite (abandonner ton roman, écrire tout autre chose, aller te balader, faire un marathon : tu as le choix et plein d’idées dans cet article !)

3. Et si tout va bien, regarde les résultats arriver et les mots couler de nouveau sur ta feuille !

Partage tes astuces ! Quelles méthodes as-tu utilisées pour surmonter la page blanche ? Laisse un commentaire ci-dessous et aide d’autres auteurs !

Les 3 erreurs courantes de l’auteur débutant et comment les éviter

Les 3 erreurs courantes de l’auteur débutant et comment les éviter

Tu es auteur débutant ? Ou tu veux te pencher sur ta pratique de l’écriture, parce que tu sens que quelque chose cloche ? Je te propose dans cet article d’examiner les 3 erreurs que font très souvent les auteurs débutants – moi y compris !

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

1. Ne pas planifier et écrire « au feeling »

Le problème

La première erreur que j’ai envie de pointer du doigt pour t’aider est le fait que certains auteurs, et en particulier beaucoup d’auteurs débutants, ne se concentrent pas suffisamment sur la structure de leur histoire, et donc sur la planification de leur travail, avant de commencer à écrire.

Pour moi, c’est important de savoir où on veut aller avec son histoire, avant même de poser le premier mot sur le papier.

La conséquence ? Eh bien ce sont tes lecteurs qui vont en pâtir… Une histoire désorganisée, des sujets sans lien entre eux, des personnages secondaires oubliés en cours de route, des intrigues ou des questions non résolues à la fin du roman… Tout cela rend l’histoire difficile à suivre, frustrante…

La solution

Comment pallier à ça ? En planifiant à l’avance ton histoire ! J’ai fait plein d’articles sur les structures narratives, tu peux aller fouiller sur le blog pour les trouver, mais je te recommande de commencer par celui qui explique pourquoi c’est important d’avoir une structure narrative, justement.

Réfléchir aux personnages, aux thèmes, aux conflits, à la fin de l’histoire, en ressortir une structure globale pour chaque partie, pour chaque chapitre même, t’aidera non seulement à écrire plus vite, à être moins perdu, et améliorera également l’expérience de tes lecteurs.

Contre-exemples

Ok, je sais ce que tu vas me dire : beaucoup d’auteurs s’expriment sur le fait que justement, eux, ne planifient rien et écrire au fil de l’eau – j’ai récemment entendu Virginie Grimaldi le dire.

Mais perso, je pense que ça n’existe pas, un auteur qui ne planifie pas avant d’écrire. En fait, je pense qu’ils arrivent à planifier « dans leur tête », que tout est aussi clair que les autres auteurs mais qu’ils n’ont pas besoin de tout coucher sur le papier – comme moi, qui utilise des carnets (oui, oui, au pluriel !) pour la préparation d’un roman, et qui a besoin du contact du stylo, du papier, de pouvoir faire des graphiques, etc. Ensuite, pour l’écriture, je suis ok avec l’ordi et mon clavier.

Ou alors, ces auteurs « jardiniers » comme on les appelle (par opposition aux auteurs « architectes » qui préparent tout), on énormément de boulot à la réécriture : ils doivent à cette étape-là tailler dans le tas, enlever le superflu, l’incohérent, revoir les réactions des personnages, bref, tout organiser, mais avec la matière déjà produite… Quel boulot ! Mais je comprends évidemment que si ça te convient, si ça marche pour toi, et que tu n’as pas de commentaires de lecteurs qui te disent qu’ils n’ont rien compris à ton livre, ou qu’ils étaient déçus par telle ou telle incohérence, alors continue comme ça.

Et puis, préparer ton histoire ne veut pas dire non plus que ton histoire ne va pas évoluer, s’affiner, au fur et à mesure de l’écriture et de la réécriture, au contraire ! Mais tu auras une base solide pour savoir si cette péripétie ou ce revirement doit avoir lieu ou pas.

erreurs courantes auteur debutant

2. S’attacher à son premier jet, s’attendre à ce que ce soit parfait dès le début

Le problème

Une autre erreur courante chez les auteurs débutants est de ne pas réviser suffisamment ses écrits.

Tu n’en reviens pas : tu as enfin osé, tu as sorti cette histoire de toi, elle est là, couchée sur le papier, ou devant tes yeux ébahis sur ton ordi !

Youhouhou ! Tu peux être fier de toi !

Même si c’est une énorme étape, ce n’est pourtant pas la dernière. Or toi, jeune Padawan, tu penses que le boulot est fini, que tu vas pouvoir passer tes journées à faire des posts sur les réseaux pour la sortie de ton bébé, et à rêver à la couverture magnifique que ta graphiste va te proposer.

Tu es hyper attaché à cette première version, et tu as même peur d’y faire le moindre changement. Pour toi, elle est parfaite.

Et pourtant ! Les révisions sont essentielles pour améliorer la qualité de ton écriture, de ton histoire, de ta structure, pour éliminer les incohérences – et les fautes d’orthographes !

La solution

Il faut que tu acceptes que le premier jet ne soit que ça : un premier jet ! Et tu dois te féliciter d’avoir enfin cette matière à retravailler. Tu es bien plus loin sur le chemin que toutes les personnes qui ont juste l’idée ou l’envie d’écrire un livre !

Tu as :

1. osé passer le cap, monté la première marche, et commencé à écrire

2. persévéré, même quand c’était difficile, que tu n’en voyais pas le bout

3. fini d’écrire cette histoire, alors que tu avais envie d’abandonner, que tu trouvais l’idée nulle finalement et qu’une autre idée te donnait plus envie

4. et maintenant tu peux tenir ton roman dans tes mains ! Le 1er jet, certes, mais tout de même !

Pose-toi et célèbre ça en grandes pompes !

Mais répète-toi aussi que l’écriture, c’est de la réécriture. C’est même une des plus grosses parties de l’écriture. Tu vas réécrire le style, des morceaux d’histoires. Tu vas rajouter des scènes, des paragraphes, en enlever – même si tu les adores…

Et n’oublie pas : un jour, tes premiers jets seront bien meilleurs. On ne parlera plus de réécriture mais de modifications. Tu auras trouvé ton style, tu auras mieux préparé ton histoire, ou tu auras trouvé la structure narrative qui te convient le mieux – ou le genre qui te plaît le plus !

Bref, l’écriture est un processus, pendant lequel tu vas apprendre, te développer constamment. Il est important d’être patient, de persévérer, pour atteindre le niveau de qualité que tu souhaites pour ton roman.

3. Ne pas accueillir tes émotions

Cette dernière erreur courante découle des 2 précédentes : eh oui, l’auteur, qu’il soit débutant ou non, reste un humain plein d’émotions. Et ces émotions ont besoin d’être accueillies, pour qu’elles ne nous pourrissent pas la vie. Alors oui, tu ne vas pas toujours être heureux et motivé pour écrire.

Mais pourquoi ? Alors que je fais ce que j’aime le plus au monde ?

Ben tout simplement parce que tes émotions fluctuent, tout comme ton niveau d’énergie, ta concentration…

Cette citation tirée du livre « Entreprendre dans le bien-être » de Pêche m’a marquée quand je l’ai lue, et je me suis tout de suite dit que ça pouvait parfaitement s’appliquer à nous, les auteurs :

Les « montagnes russes émotionnelles » – joli nom du jargon entrepreneurial – font partie de l’aventure et selon votre sensibilité et votre émotivité, elles seront plus ou moins intenses et fréquentes.

Pêche

Alors accepte que tout ne sera pas rose, qu’il y aura des moments difficiles, des bas, des déceptions, des embûches, des doutes… Mais que tu vivras aussi des moments extraordinaires (surtout des moments extraordinaires !), joyeux, doux, réconfortants, faciles, légers…

Reste motivé, n’abandonne pas, persiste !

Souviens-toi de pourquoi tu as commencé à écrire, pourquoi cette histoire, qu’est-ce que tu as envie d’offrir au monde ?

? C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Tu as un souci avec ton premier jet, ou tu veux éviter de tomber dans les erreurs dont j’ai parlé dans cet article, voici comment faire !

1. Détermine quel type d’auteur tu es. Jardinier ? Architecte ? Tu as besoin de préparer ton roman à l’écrit ? Dans ta tête ? Pas du tout ?

2. Relis ton premier jet, en laissant passer un peu de temps et essaye de te mettre le plus possible dans l’état d’esprit d’un lecteur qui ne connaîtrait rien à ton histoire : est-ce qu’il y a des incohérences ? Des répétitions ? Des personnages ou des intrigues oubliés à la fin du roman ?

3. Si tu n’y arrives pas, fais appel à un Beta lecteur, si possible professionnel, qui pourra justement te pointer tout ça dans ton roman.

4. Si tu n’as pas encore de premier jet, prépare bien ton histoire avant de te mettre à écrire !

5. Dis-toi aussi que l’écriture, c’est de la réécriture : ne t’attache pas trop à ton 1er jet et accepte de le modifier. Tu t’amélioreras et bientôt tu n’auras plus que quelques modifications à faire sur tes 1ers jets.

6. Et puis accueille toutes les émotions qui te traversent, positives ou plus complexes… Accepte que le chemin de l’auteur ne soit pas un long fleuve tranquille (j’adore ce film !) et surtout, reste motivé !

7. Et surtout n’oublie pas : l’écriture, c’est juste une activité de plus pour s’amuser ! Et au passage, retrouver ton âme d’enfant. Pour plus de motivation, cours lire mon article sur comment oser être auteur.

Tu as déjà fait ces erreurs en tant qu’auteur débutant ou même expérimenté ? Raconte-nous ton expérience dans les commentaires !

Ma routine bien-être d’auteure

Ma routine bien-être d’auteure

Imagine un instant… Ces petites habitudes qui ne te paraissent pas grand chose, et auxquelles tu ne prêtes pas forcément beaucoup d’attention. Tu les négliges parfois, tu les sous-estimes.

Et pourtant, elles ont un pouvoir : elles peuvent bouleverser ton existence, que ce soit dans ton activité d’auteur ou dans ta vie personnelle, en devenant une véritable routine bien-être !

Pourtant, il faut parfois des mois, voire plus, pour mesurer les bienfaits de ces choix. Avec le recul, et surtout une fois que ces habitudes se sont enracinées dans notre quotidien, c’est là qu’on prend conscience de leur impact. Et quelque chose d’important se produit : on se sent apaisés, plus épanouis, plus équilibrés.

Alors, prêt à améliorer ton bien-être d’auteur ? Découvrons ensemble les petites habitudes qui ont eu un impact majeur sur ma propre expérience en tant qu’auteure, et qui sait, peut-être pourras-tu être inspiré, et grappiller des idées à intégrer dans ta routine quotidienne !

Avec cet article, je participe à l’évènement « Ma routine bien-être » du blog Bonjour mon cycle. J’apprécie beaucoup ce blog, tu y trouveras plein d’articles super intéressant, en particulier « 8 activités pour écouter son corps et ses émotions » qui peut particulièrement utile pour nous, les auteurs, qui sommes très sédentaires et qui en plus, travaillons avec les émotions au quotidien !

Cet article fait aussi partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

Les habitudes que je n’ai pas mais qu’on recommande pourtant partout

bof

Hahaha, tu me connais, j’aime bien prendre les choses à rebrousse-poil de temps en temps…

Donc on va commencer par les habitudes bien-être qu’il faudrait que j’ai, dont tout le monde parle comme étant le Saint Graal, mais que je n’arrive pas à mettre en place dans mon quotidien d’auteure !

Écrire tous les jours et à heures fixes

Je t’en ai déjà parlé, mais je n’arrive pas à écrire tous les jours de la semaine, à n’importe quel moment. Mais au fur et à mesure de mes dizaines d’années de pratique de l’écriture, j’ai réussi à déterminer :

le nombre d’heures pendant lesquelles je peux travailler d’affilé sur l’écriture (environ 3 heures si je suis en phase d’écriture, un peu plus si ce sont des recherches. Le reste de la journée est donc consacré au marketing, à ce blog, etc)

les jours de la semaine (le lundi, le mardi et le jeudi)

et les moments dans ces journées (le matin, mais après 10h. Je fais donc du 10h-13h. Avant 10h, je fais d’autres tâches pour « réveiller » mon cerveau, comme regarder mes messages, mes notifs sur les réseaux sociaux…).

DONC si ça te convient d’écrire n’importe quand, quand l’inspiration est là, continue comme ça. Sinon, si tu aimerais avoir écrit plus à la fin de la semaine ou du mois, ça vaut peut-être le coup d’analyser quels sont les moments récurrents où tu as envie d’écrire, pour déterminer les moments où ton énergie créative est au plus haut. Tu peux par exemple utiliser Toggl dont je t’ai déjà parlé dans l’article « Écrire un livre, 6 outils incontournables », couplé à une analyse de tes moments d’écriture : les heures ont coulé toutes seules ou ça a été difficile ? Tu avais envie de faire autre chose ou tu étais à fond dedans ? Combien de mots as-tu écrits ?

La méditation

Je n’arrive pas à faire une habitude sur le long terme de méditer, et à l’intégrer dans une routine bien-être, et je ne sais pas pourquoi. Pourtant je vois bien que ça m’aide quand je le fais… que ce soit dans la sphère privée ou pro (moins d’angoisses, l’esprit plus clair…).

Et du coup je culpabilise de ne pas méditer plus souvent… Donc c’est un peu contre-productif tout ça !

Allez, un jour j’arriverais à me dire que ce n’est pas grave, que je peux aussi méditer simplement quand j’en ai besoin, sans obligation de le faire tous les jours…

Tu médites régulièrement, toi ? Tu aurais des trucs et astuces pour m’aider ?

Le yoga

J’adore le yoga ! Et pourtant je n’en fais pas aussi souvent que je le voudrais… Et puis ces injonctions à suivre un « 30-day challenge » (du yoga tous les jours pendant 30 jours, ce que je n’ai jamais réussi à tenir), ça me fait aussi culpabiliser de ne pas en faire plus… C’est à nouveau le serpent qui se mord la queue !

Pourtant je sais bien que c’est hyper bénéfique en tant que « télétravailleuse »… Eh oui, pas de marche maison-boulot, pas de marche maison-lieu de restauration le midi, pas de descente et remontée d’escaliers pour aller boire un café…

Mais bon, je fais quand même une activité physique au moins une fois par semaine (donc voilà ma vraie routine bien-être), et la plupart du temps beaucoup plus, et souvent dans ces séances, il y a du yoga. Donc félicitons-nous de cela !

La gratitude

J’ai essayé de nombreuses fois, sous de nombreuses formes, de pratiquer la gratitude (tu sais, tu dois par exemple écrire les 3 choses pour lesquelles tu es reconnaissante aujourd’hui, à la fin de ta journée).

Je ne sais pas non plus pourquoi, mais ça ne marche pas du tout chez moi sur le long terme, que ce soit pour ma vie privée ou pro ! Je n’arrive pas du tout à me tenir à cette routine bien-être : je commence avec de bonnes résolutions, et la page dans mon Bullet Journal finit à moitié vide à la fin du mois… Peut-être parce que je n’en ai pas besoin, que je suis déjà reconnaissante de ce que je vis au quotidien…

Ce qui marche beaucoup mieux, c’est de me demander ce qui m’a plu dans ma journée et ce qui ne m’a pas plu (et d’essayer de trouver une décision par rapport à tout ça). Je le fais tous les jours au niveau de mon activité, dans mon joli carnet !

Tiens, peut-être que je devrais m’y mettre aussi au niveau privé…

Ma routine bien-être d’auteure

bien etre

Bon, maintenant qu’on a vu ce qui ne marchait pas pour moi (n’hésite pas à me donner tes ressentis par rapport à tout ça, en commentaires ou dans la section Me contacter de ce blog !), voilà les trois principales habitudes bien-être qui ont eu un impact significatif sur mes activités et sur ma vie.

Je vais t’expliquer pourquoi j’ai décidé d’adopter ces habitudes spécifiques et comment elles m’ont aidée à me sentir mieux physiquement, mentalement et émotionnellement.

Travailler debout

On l’a vu avec le yoga, l’exercice physique est particulièrement important quand on est auteur et qu’on travaille de façon statique des heures durant, face à l’ordi.

J’ai donc décidé il y a une dizaine d’années de travailler le plus souvent possible debout : je n’ai pas de bureau qui monte et qui descend ni de structure design en bois pour poser mon ordi portable et mon clavier, mais j’ai bricolé un bureau debout avec quelques-unes des jolies boîtes de rangement de mon bureau. Et ça marche ! Je peux plus facilement bouger, j’ai moins mal au dos, moins mal aux cervicales… Routine bien-être adoptée !

Se fixer des objectifs quotidiennement

Eh oui, je prends du temps dans mon emploi du temps surchargé d’auteure pour déterminer ce que je voudrais avoir accompli chaque année, chaque trimestre, chaque mois, semaine et jour. Mais je te rassure tout de suite : tout ceci est rarement respecté en temps et en heure, à part les tâches hebdo et quotidiennes. En gros, un projet me prend toujours plus de temps que prévu (et je suis ok avec ça, j’aime la nouveauté donc c’est normal de ne pas savoir combien de temps vont me prendre les choses quand je ne les ai jamais faites !). Par contre, maintenant j’arrive à déterminer ce que je peux faire comme mini actions chaque semaine, et chaque jour.

Mais plusieurs années en arrière (comment ça, il y a 20 ans ?!), au sortir de mes études de cinéma, théâtre et audiovisuel, je me suis retrouvée en fait à ce que ça parte en cacahuète… Je n’avais plus de deadlines (plus d’examens, plus de devoirs à rendre…), j’étais à fond dans le « je fais ce que je veux, quand je veux ». Super, sauf que dans la réalité, le quotidien prenait le dessus et je ne travaillais pas beaucoup par jour, je n’avançais pas autant que je l’aurais voulu.

Après, c’est ok aussi de se laisser un temps plus calme et serein après des études qui ont duré un certain nombre d’années, non ?

Mais au bout d’un moment, j’ai ressenti l’envie et le besoin de mieux m’organiser, de retrouver la sensation que j’avais pendant mes études. Et comme j’adore tester de nouvelles choses, et que j’adore les carnets, je me suis donc mise à essayer plein de techniques, surtout américaines parce que je ne trouvais rien du côté des français à cette époque. J’ai donc testé le « Freedom journal« , un carnet pour accomplir ses objectifs en 100 jours. Chaque jour, on établit un plan d’action, chaque soir, on fait le bilan de ce qui a marché ou pas, et ça marche par « sprint » de 10 jours (et donc 10 sprints font les 100 jours), avec aussi des bilans tous les 4 sprints.

Bon, j’ai abandonné l’idée des 100 jours et des 10 jours parce que c’était un peu compliqué et ne correspondait pas à des mois entiers, des semaines entières… Mais j’ai gardé l’idée de préparer sa journée de travail puis d’en faire le bilan, ainsi que les bilans d’étapes, qui permettent d’ajuster.

J’ai ensuite affiné ce qui est vite devenu une vraie routine bien-être, grâce au journal d’Olivier Roland, grâce aux formations de The Bboost, et plein d’autres ! Aujourd’hui, je remplis mon carnet tous les jours, avec mes questions, ma petite sauce à moi tirée de tout ce que j’ai testé et lu, et qui me pousse à l’action sans me faire culpabiliser, au contraire, et qui me permet aussi de m’exprimer chaque jour sur ce qui ne va pas dans mon activité – ou dans ma vie. Je détermine quelles sont mes 3 actions prioritaires de la semaine, l’action prioritaire de la journée (vraiment des actions, des petits pas, qui me feront dire que ma journée est ok, même si je n’accomplis que ça). Tout ça me permet aussi de ne pas avoir de To do list à rallonge…

Et j’ai fini par arriver à « je sais ce que j’ai à faire aujourd’hui et ça me motive ». Et ça fait une vraie différence !

J’aime aussi l’idée de parler en termes d’intentions plutôt que d’objectifs à atteindre absolument : certes, je suis dans de la gestion de projets, mais je ne suis pas auteure et entrepreneure pour me mettre la rate au court-bouillon tous les jours avec des objectifs (mais qui emploie encore cette expression, Juliette !).

J’ai aussi affiné cela l’année dernière grâce à Olivia Bienvenu qui m’a appris à découvrir et à respecter mes énergies de la semaine, du jour, et même de l’année, et à écouter ce que je ressens dans mon corps (fatigue, ou je pète le feu, etc) et ce qui se passe au niveau de mes émotions (envie de parler à des gens, ou pas du tout, envie d’utiliser ma créativité, de m’organiser, de décider…).

Pour ce qui est des émotions, le blog de Carole Bonjour mon cycle en parle très bien dans l’article dont je t’ai parlé au tout début, « 8 activités pour écouter son corps et ses émotions ! » :

Ton corps, tes émotions et ton mental te donnent des indices sur ce dont tu as besoin à un moment précis. Il est donc important (et hyper utile !) de porter une attention à ces messages. Tu prends ainsi conscience de tes pensées, ce qui te permet de prendre le recul nécessaire, tout en étant au contact de tes sensations pour déceler les éventuels problèmes ou mieux les accueillir.

Et on est d’accord qu’un auteur vraiment mal dans ses baskets ne pourra pas tenir longtemps. En tout cas, c’est mon opinion. L’écriture peut faire beaucoup de bien au moral, il peut même être thérapeutique, mais si on est vraiment mal tout le temps et qu’on n’accueille pas ses émotions, on ne va pas pouvoir être créatif sur le long terme. Notre énergie devra d’abord être utilisée à aller mieux. Quoique, je pense maintenant à plein d’artistes qui n’allaient pas bien du tout et qui ont produit de magnifiques œuvres… Disons qu’en tout cas, ce n’est pas ce que j’ai envie de vivre au quotidien !

Se féliciter pour chaque petit pas

Ce qui m’amène à mon habitude n°3 ! Tu en as sûrement déjà entendu parler, mais est-ce que tu le fais ? Est-ce que tu prends le temps de te féliciter pour chaque étape de tes projets d’écriture ? Je suis sûre que non ! On a peut-être l’habitude de se féliciter pour les grosses étapes, comme la sortie d’un livre dans notre cas, ou la fin de l’écriture du 1er jet mais… en fait il y a de quoi se féliciter toutes les semaines, tous les jours, même !

J’ai une phrase spéciale pour ça dans mon carnet, que je complète tous les jours : « Aujourd’hui, je mérite des paillettes pour… ». Voici les dernières choses que j’ai notées :

– hier, j’ai envoyé un nouveau mail à ma liste email de lecteurs ! Bravo !

– avant-hier, j’avais écrit cet email ainsi que les textes de tous les posts pour les réseaux sociaux pour la semaine

– la veille, j’avais fini de revoir toutes les notes laissées par une de mes Beta lectrice (merci encore Anne-Sophie, si tu passes par là !).

– le vendredi précédent, je me félicitais pour tout le travail accompli ce jour-là

– un autre jour encore, j’ai juste écrit « J’ai travaillé » parce que c’était un jour où le matin je n’avais pas envie, et que j’ai réussi à me motiver !

Donc tu vois, ça n’a pas besoin d’être la fin d’un projet ou un gros truc comme ça. Et ça fait tellement de bien au moral de se mettre le nez dans le positif régulièrement. Parce que tu ne le sais peut-être pas, mais on a tendance à retenir plus facilement les choses négatives, pour des questions d’évolution (on apprend de nos erreurs pour éviter de se faire bouffer par les dinosaures, enfin tu vois le genre !).

Mais les choses positives, pouf ! Ça disparaît très vite. Donc se pencher sur ça consciemment, ça ne peut qu’être bénéfique. C’est aussi pour ça que j’ai aussi la phrase « Qu’est-ce que j’ai aimé faire, ressentir, aujourd’hui ? » à compléter tous les jours !

Une habitude bien-être bonus : les Oracles

Finalement, j’ai trouvé plus que 3 habitudes bien-être dans mon quotidien d’auteure ! Donc je te partage ici une habitude bonus : l’utilisation des Oracles. Qu’il s’agisse de conforter un choix sur mon activité dans son ensemble, ou sur une décision à prendre, ou pour voir ce dont j’ai besoin en ce moment, je m’ouvre à ce que me disent ces jolies cartes de mille et une façons.

Mais je m’en sers aussi d’une façon bien particulière dans mes phases d’écriture et de réécriture.

Je suis assise à mon bureau. Je lis et relis le titre de la scène que je veux préparer.

Je sais à quoi elle sert, mais je ne sais pas par quel bout la prendre. Il va se passer quoi exactement ? Il ne peut pas y avoir juste des bouts de dialogues ou de réflexions intérieures, hein ? Mouais, je pense que ma lectrice ne serait pas trop d’accord si ça se passe nulle part et que le personnage ne fait strictement rien. ? Un peu trop science-fiction et, comment dire, j’écris des comédies romantiques, quoi ! ?

Mais là, je suis bloquée.

J’ai bien essayé d’écrire quelques idées, mais elles ne me satisfont pas. Il y a toujours un truc qui cloche. Pourtant, je sais que cette scène va être utile… Une fois qu’elle sera écrite.

Tout à coup, un éclair me traverse ! Enfin, plutôt une sensation douce et réconfortante, en fait : je vais utiliser mes cartes d’oracles pour débloquer mon imagination ! Mais ouiiii !

J’adore faire ça, et c’est comme un jeu pour moi : je me pose au calme, je prends l’oracle qui me parle à ce moment-là, je bats les cartes, en posant ma question (comment débloquer cette scène, qu’est-ce qu’il pourrait se passer dans cette scène…) et j’en choisis 5 au hasard.

Bernard Werber, auteur des “Fourmis” et formateur pour auteurs, propose ce tirage : la carte 1 représente notre personnage, la 2, son aventure (dans cette scène, mais ça peut être aussi dans l’ensemble de l’histoire), la 3, ce qui l’aide, la 4, ce qui ne l’aide pas, la 5, comment ça aboutit.

Et comment te dire ? C’est assez extraordinaire comme technique ! J’ai adoré ce qui est ressorti pour ce tirage, et j’ai pu tout débloquer !

Alors je sais que tu voudrais avoir des détails, mais je ne vais pas pouvoir tout te dévoiler sur ce tirage, vu que la scène est vers la fin de mon deuxième roman, #spoiler.

Mais un peu d’infos quand même :

je suis tombée sur la carte du « Temps » pour notre héros, Paul (qui effectivement gagnerait à se presser un peu à ce moment-là de l’histoire)

sur “Commencement” pour son aventure (yes, c’est le moment de te lancer)

sur la “Magie” pour ce qui l’aide (youhouhou, l’imagination est partie et je fais même un lien avec le début de l’histoire !)

sur les “Contraintes” pour ce qui ne l’aide pas (eh oui, il va falloir sortir de ta zone de confort, mon petit Paul)

et sur “Briller” pour comment ça aboutit (oh yes ! J’adore !)

Et voilà, j’ai pu me mettre à la préparation précise de la scène ! Et demain je débute son écriture, youhouhou ! ?

Alors dis-moi, tu utilises les Oracles, toi ? Pour ta vie perso ? Pour ton activité ? Pour ton écriture ? Tu connaissais ou pas ?

Et voilà, on a fait le tour de mes habitudes bien-être en tant qu’auteure (et de mes non-habitudes !) : travailler debout le plus possible pour lutter contre la sédentarité, me fixer des objectifs quotidiennement, ou plutôt des actions concrètes, pour être sûre d’avancer, et me féliciter à chaque petit pas, même si c’est simplement le fait d’avoir travaillé aujourd’hui.

? C'est parti mon kiki : passe à l'action !

 

1. Examine tes habitudes d’auteur : quelles sont celles que tu peux classer dans la catégorie « bien-être » et dont tu ne pourrais plus te passer ?

2. Fais en sorte de les faire quotidiennement, ou au rythme qui te convient, en tout cas de ne pas les oublier, puisqu’elles sont bonnes pour toi et t’aident dans ton quotidien.

3. Si tu sens qu’il te manque quelque chose dans un domaine, que ce soit l’organisation, le stress, l’efficacité (je préfère ce terme à la « productivité »), expérimente différentes habitudes. Peut-être que les miennes, décrites dans cet article, peuvent t’inspirer ou te donner de nouvelles idées !

4. Tu peux aussi aller voir le site « Bonjour mon cycle », ainsi que les autres articles du challenge, pour trouver des idées d’habitudes ou d’activités, et les incorporer dans ton quotidien d’auteur !

Partage tes propres expériences et habitudes bien-être en tant qu’auteur et comment elles ont transformé ton quotidien ! N’hésite pas à laisser un commentaire ci-dessous, tu pourras inspirer les autres auteurs de cette communauté.

Trouve ton lieu d’écriture idéal et booste ta créativité et ton efficacité !

Trouve ton lieu d’écriture idéal et booste ta créativité et ton efficacité !

On n’en parle pas forcément souvent, mais le lieu où tu prépares, écris, et où tu fais les (nombreuses) révisions de ton prochain roman est de la plus grande importance ! Un environnement propice peut avoir un impact considérable sur ton efficacité mais aussi sur ton inspiration. Ton lieu d’écriture pourrait même nourrir ta créativité et devenir ton meilleur allié dans ton exploration littéraire !

Alors, prêt à découvrir le lieu qui libérera tout ton potentiel créatif, qui t’aidera à trouver l’inspiration et qui boostera ta créativité ? C’est parti, voici toutes mes idées pour te trouver un lieu d’écriture idéal.

L’importance d’un lieu dédié à l’écriture

Évite les distractions et favorise ta concentration

La raison la plus évidente d’avoir un lieu dédié à l’écriture, c’est que ça va te permettre de te concentrer sur tes tâches, plutôt que d’être interrompu par les gens de ton foyer, par exemple, si tu écris à la maison.

Plus de distractions extérieures, plus de notifications tout azimut si c’est possible pour toi, et en plus, tu auras pris le temps de dire aux gens autour de toi que oui, ce n’est pas parce que tu fais ça de la maison, que ce n’est pas quelque chose d’important. Et que oui, il ne faut pas t’interrompre quand la porte est fermée, sauf cas d’extrême urgence, genre si les martiens ont enfin décidé de débarquer.

À quand un Alf dans mon jardin ? Mais je m’égare.

Ok, je sais que ce n’est pas forcément facile de faire comprendre ça à ta famille ou à tes colocs. Mais si tu prends l’écriture au sérieux, dis-le ! Et sache que tu as le droit d’écrire dans de bonnes conditions.

bureau girly

Conditionne ton esprit pour te mettre dans le bon état pour écrire

Et puis, quand tu rentres dans cet endroit pour écrire, tu laisses aussi de côté la lessive à lancer, le lave-vaisselle à vider, le rosier à tailler. Je sais de quoi je parle ! J’ai toujours autre chose à faire…

Mais comme j’adore mon activité, j’ai conditionné mon cerveau : quand je suis à mon bureau, c’est pour bosser sur mon roman, ou pour écrire des articles pour ce blog, ou des posts pour les réseaux sociaux, ou… La liste est longue, je m’arrête là.

C’est un peu comme quand tu entres dans ton bureau, dans ta tour de La Défense : ton cerveau sait que non, tu n’es pas là pour cuisiner des muffins, ni pour regarder le dernier épisode de la série La Reine Charlotte, sur Netflix.

Quoique… Mais c’est un autre débat sur le travail !

En rentrant dans ce lieu, ou en t’asseyant là où tu as choisis, en te mettant devant ton ordi ou ta feuille, tout ton corps sait pourquoi tu es là. Et c’est bien plus facile de s’y mettre.

Un coin personnel dédié à l’écriture

Une atmosphère propice à la concentration et à la créativité

Le mieux, c’est que tu puisses t’aménager un espace dédié uniquement à l’écriture et à tout ce qui touche à l’écriture.

J’ai cherché mon nouveau logement avec en tête d’avoir un lieu confortable pour mon bureau dans cet appartement, vu que je voulais traiter ça comme un vrai métier. Je voulais quelque chose de lumineux, vu que j’allais y passer un sacré nombre d’heures, avec une vue. Je voulais une pièce dédiée, d’ailleurs j’ai décidé de faire mon bureau dans ce qui était la chambre à l’origine sur les plans de l’architecte ! Donc j’ai un graaaand bureau (avec aussi mes livres, et des placards fermés pour l’administratif, les loisirs créatifs, les photos…) et une petite chambre.

Mais devine où je passe le plus de mon temps (en tout cas, réveillée) ? Dans mon bureau. Donc autant qu’il soit confortable.

J’ai donc fait installé des prises en plus, j’ai mis une déco motivante mais pas trop distrayante, j’ai placé les placards dans mon dos, je me suis mise face à la fenêtre, face aux arbres et à l’horizon.

J’ai un autre lieu, dans la même pièce, un ancien bureau d’ordinateur que j’ai aménagé en bureau debout. Là, je suis face à un mur rempli de citations, de photos, de dessins en rapport avec mes activités et avec le roman que j’écris.

Mon bureau est tout à fait ce que je voulais : agréable, hygge, cosy, comme un cocon. J’y sirote mes boissons chaudes préférées au milieu de ce qui me fait plaisir et m’inspire : de la couleur, des fleurs, des choses joyeuses et positives, de jolis mugs, du bon thé ou du bon café…

bureau de Juliette Beaufrère
vue du bureau de Juliette Beaufrère

Les vues que j’ai face à moi quand je travaille !

L’importance du confort

Les séances d’écriture, ça peut durer des heures ! C’est donc important que tu sois dans une posture agréable, quelque soit celle qui te convient le mieux : assis, debout, sur une jambe, allongé sur ton lit…

Fais juste attention à ne pas te coincer les trapèzes ou le cou, à ne pas t’abîmer les yeux, bref, prends soin de ton corps ! Comme on le dit, on en a qu’un, autant le ménager pour qu’il reste en bonne santé le plus longtemps possible !

Si tu veux plus d’infos sur le sujet, Joanna Penn, mon auteure chouchou qui donne tellement de bons conseils en marketing d’auteur, a écrit un livre sur le sujet avec le Dr Euan Lawson, The Healthy Writer (« l’auteur en bonne santé »).

The Healthy Writer - Joanna Penn

Mais il s’agit pour toi de trouver aussi la bonne stimulation : le confort, oui, mais il faut pouvoir alimenter ta créativité. Il va falloir trouver ce qui toi, te stimule. Je te parle d’un lieu dédié, chez toi, depuis le début de cet article, mais ce n’est peut-être pas du tout ce dont tu as besoin ! Il est temps de t’écouter et de déterminer tout ça.

bureau debout

Les différents lieux d’écriture

Expérimente !

Eh oui, certains auteurs vont préférer le calme et la tranquillité d’une bibliothèque ou d’une pièce paisible chez soi (moi ! moi ! moi !).

Mais d’autres vont vouloir plus de stimulations : un environnement animé, comme un café ou un parc remplis de vie, et ils se sentent pousser des ailes. Tu peux aussi te laisser guider par ton humeur, ton envie ou ton besoin du moment.

Au début, quand tu n’as pas encore l’habitude, n’aie pas peur d’expérimenter différents espaces, de te mettre à écrire dans des lieux ou a priori, ça n’est pas parfait. On ne sait jamais !

Ensuite, même après des mois ou des années dans un lieu, sors un peu de zone de confort et essaye un autre endroit : tu seras peut-être surpris !

Tiens, d’ailleurs, là j’ai envie de m’installer sur mon balcon fleuri ! Il fait beau, pas trop chaud, c’est parfait. Allez hop !

ecriture sur l'herbe

Bibliothèques, cafés, parcs : des lieux stimulants pour l’imagination… ou pas !

Se poser à un terrasse de café, de salon de thé, ou dans un parc bondé : c’est sûr que ça stimule mon imagination ! J’invente les histoires de vie de tout le monde, je note des futurs personnages, des situations, des répliques…

Mais dans ce genre de lieu, c’est très difficile pour moi de me concentrer, en tant qu’ultra sensible (trop de bruits, trop d’odeurs, de sollicitations…).

Donc c’est irréalisable d’y faire une séance d’écriture, ou de travail, à moins, peut-être, de mettre un casque anti-bruit (je n’ai jamais essayé).

Mais je sais que ça peut convenir à certains ! Nous sommes tous différents, et c’est tant mieux.

écriture dans un café

Les bienfaits de la nature : écrire en plein air

Tu peux aussi te dire que tu trouveras plus facilement l’inspiration dans la nature. En effet, suivant l’histoire que tu nous prépares, ça peut carrément déclencher ton imagination ! La nature éveille nos sens de manière assez extraordinaire : le bruit apaisant des chants des oiseaux, le parfum des fleurs dans l’air, la caresse d’une petite brise sur ta peau ou les variations de lumière peuvent effectivement nourrir ta créativité.

Cette zone de calme va aussi te sortir de ton quotidien, si tu n’y arrives pas autrement, et peut-être te plonger de manière encore plus immersive dans ton écriture, en te permettant de te connecter plus profondément avec tes pensées, tes émotions.

Et quand on sait qu’une plongée dans la nature permet de réduire le stress, la fatigue mentale, et favorise la relaxation, on comprend que notre concentration y soit accrue.

Alors ? Ça te dit ? Tu prends ton ordi, ou tes carnets, et tu vas te promener jusqu’à trouver l’endroit parfait ? Tu choisis quoi ? Au fond d’une forêt ou une vue sur la campagne ? D’ailleurs, une simple vue sur la nature de ta fenêtre peut permettre d’avoir un peu les mêmes effets.

Je ne le fais malheureusement pas souvent, je ne sais pas pourquoi…

La diversité des lieux

Et d’ailleurs, ton choix de lieux d’écriture n’a pas forcément besoin d’être définitif. Tu peux te dire que tu vas explorer des lieux insolites ou inattendus pour écrire, que tu vas les essayer pendant une après-midi ou une journée ou une semaine…

Parfois, je bouge dans le salon avec mon ordinateur et mes carnets, et c’est déjà un gros changement. Mais en même temps c’est très rare, je suis tellement bien dans mon bureau ! Mais ça peut m’arriver de ne pas avoir envie de travailler dans mon bureau, par exemple après des vacances : je n’ai pas encore envie de me remettre vraiment dans le bain, donc je reprends doucement, je fais ce que j’ai envie la première journée, et je travaille sur le canapé.

Par contre, j’ai souvent voyagé et travaillé en même temps, par exemple en travaillant le matin et en faisant du tourisme l’après-midi – je suis plus du matin. J’ai aussi souvent travaillé à Dunkerque chez mon chéri où j’ai testé plusieurs endroits de sa maison, ou bien dans de nouveaux endroits quand je l’accompagnais dans ses missions de wwoofing.

bureau dans la forêt

Changer de décor pour combattre la stagnation et le blocage

Et d’ailleurs, j’ai souvent remarqué que j’avais pas mal de nouvelles idées quand je voyage pour le loisir, mais aussi quand je voyage et que je travaille. Je découvre de nouvelles régions, mon lieu d’écriture est différent de d’habitude, je suis sortie de ma zone de confort : je ne sais pas exactement ce qui provoque ça, mais ça stimule mon imagination.

Alors si tu as une panne d’écriture, un blocage, changer de lieu, tester autre chose, va peut-être pouvoir t’aider !

lecture dans la nature

Les rituels et les habitudes dans ton lieu d’écriture

Créer des rituels pour se mettre dans la bonne disposition d’esprit

Certains auteurs utilisent même une routine pour faciliter la transition vers l’écriture, des petits rituels d’ancrage avant de commencer, comme de la méditation, mettre une musique particulière, lire quelque chose…

Si je réfléchis bien, je n’ai pas vraiment de petit rituel de ce genre, sauf peut-être en phase d’écriture, où je relis systématiquement la scène que j’ai écrite la veille pour me mettre dans l’ambiance.

Par contre, j’ai des rituels pour l’écriture de certaines scènes : avant d’écrire des scènes de baiser, ou un peu hot, ou des scènes de dispute, bref, des scènes avec des émotions fortes, ça peut m’arriver assez souvent de regarder des bouts de films ou des vidéos sur YouTube sur ce sujet, ou de relire des passages de livres que j’aime et qui m’ont émue. Tout ça à nouveau pour me mettre dans la bonne ambiance.

Et avant d’écrire des descriptions, par exemple, je me plonge dans mes photos (j’écris essentiellement sur des lieux où je suis déjà allée) ou dans des vidéos YouTube, dans des articles sur Internet…

On peut dire effectivement que ce sont devenus mes petits rituels avant d’écrire. Est-ce que tu en as aussi ?

café fumant et ordinateur portable

Établir des horaires réguliers et des routines d’écriture

Je lis souvent qu’il faut définir des plages horaires dédiées à l’écriture, dans le lieu d’écriture choisi, qu’il faut s’engager à respecter ses horaires, à maintenir une discipline.

Je suis d’accord, et pas d’accord.

J’ai beaucoup travaillé mon organisation, ma semaine idéale, mon mois idéal, grâce à La Méthode Piano d’Olivia Bienvenu et grâce à la formation Mission Organisation et Productivité de The BBoost.

Ça m’a permis de définir des blocs de temps en fonction de mes énergies. J’ai pu déterminer, en m’observant sur plusieurs semaines, quand est-ce que j’étais plus facilement dans la bonne énergie pour écrire, quand est-ce que ça coulait tout seul ou presque, quand est-ce que ça ne me demandait pas d’effort.

J’ai donc effectivement des plages horaires dédiées à l’écriture, des horaires à maintenir (le matin, et plutôt les lundi, mardi et jeudi).

Mais non, je n’écris pas tous les jours et toujours à la même heure.

Alors, c’est quoi, tes périodes optimales pour écrire ?

? C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Pose-toi ces questions pour trouver ton lieu d’écriture idéal :

1. As-tu déjà un lieu qui pourrait convenir, dans lequel tu te sens à l’aise pour écrire ?

2. De quoi as-tu besoin pour être bien dans ce lieu ?

3. As-tu besoin d’un espace dédié exclusivement à l’écriture, ou peux-tu t’adapter et de concentrer dans n’importe quel environnement ?

4. Si c’est chez toi : que peux-tu changer chez toi pour avoir un lieu idéal ?

5. Es-tu plus efficace dans un espace minimaliste et épuré, ou entouré d’objets inspirants et stimulants ?

6. Préfères-tu écrire en position assise, debout ou en te mettant dans une posture particulière ?

7. Si ce lieu idéal n’est pas chez toi : quel environnement te stimule et favorise ta concentration ?

8. As-tu besoin de te sentir connecté à la nature pour écrire au mieux ?

9. Ou as-tu plutôt besoin d’un lieu intérieur ?

10. Préfères-tu le calme absolu ou une légère ambiance de fond ?

11. Préfères-tu écrire en solitaire ou être entouré d’autres personnes ?

12. Quel impact le décor et l’esthétique de ton environnement d’écriture ont-ils sur ton inspiration et ta motivation ?

Dis-moi tout dans les commentaires : comment est ton petit coin d’écriture idéal ? Quelles sont tes astuces pour plus d’inspiration et de créativité ?