Ma routine bien-être d’auteure

Ma routine bien-être d’auteure

Imagine un instant… Ces petites habitudes qui ne te paraissent pas grand chose, et auxquelles tu ne prêtes pas forcément beaucoup d’attention. Tu les négliges parfois, tu les sous-estimes.

Et pourtant, elles ont un pouvoir : elles peuvent bouleverser ton existence, que ce soit dans ton activité d’auteur ou dans ta vie personnelle, en devenant une véritable routine bien-être !

Pourtant, il faut parfois des mois, voire plus, pour mesurer les bienfaits de ces choix. Avec le recul, et surtout une fois que ces habitudes se sont enracinées dans notre quotidien, c’est là qu’on prend conscience de leur impact. Et quelque chose d’important se produit : on se sent apaisés, plus épanouis, plus équilibrés.

Alors, prêt à améliorer ton bien-être d’auteur ? Découvrons ensemble les petites habitudes qui ont eu un impact majeur sur ma propre expérience en tant qu’auteure, et qui sait, peut-être pourras-tu être inspiré, et grappiller des idées à intégrer dans ta routine quotidienne !

Avec cet article, je participe à l’évènement « Ma routine bien-être » du blog Bonjour mon cycle. J’apprécie beaucoup ce blog, tu y trouveras plein d’articles super intéressant, en particulier « 8 activités pour écouter son corps et ses émotions » qui peut particulièrement utile pour nous, les auteurs, qui sommes très sédentaires et qui en plus, travaillons avec les émotions au quotidien !

Cet article fait aussi partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

Les habitudes que je n’ai pas mais qu’on recommande pourtant partout

bof

Hahaha, tu me connais, j’aime bien prendre les choses à rebrousse-poil de temps en temps…

Donc on va commencer par les habitudes bien-être qu’il faudrait que j’ai, dont tout le monde parle comme étant le Saint Graal, mais que je n’arrive pas à mettre en place dans mon quotidien d’auteure !

Écrire tous les jours et à heures fixes

Je t’en ai déjà parlé, mais je n’arrive pas à écrire tous les jours de la semaine, à n’importe quel moment. Mais au fur et à mesure de mes dizaines d’années de pratique de l’écriture, j’ai réussi à déterminer :

le nombre d’heures pendant lesquelles je peux travailler d’affilé sur l’écriture (environ 3 heures si je suis en phase d’écriture, un peu plus si ce sont des recherches. Le reste de la journée est donc consacré au marketing, à ce blog, etc)

les jours de la semaine (le lundi, le mardi et le jeudi)

et les moments dans ces journées (le matin, mais après 10h. Je fais donc du 10h-13h. Avant 10h, je fais d’autres tâches pour « réveiller » mon cerveau, comme regarder mes messages, mes notifs sur les réseaux sociaux…).

DONC si ça te convient d’écrire n’importe quand, quand l’inspiration est là, continue comme ça. Sinon, si tu aimerais avoir écrit plus à la fin de la semaine ou du mois, ça vaut peut-être le coup d’analyser quels sont les moments récurrents où tu as envie d’écrire, pour déterminer les moments où ton énergie créative est au plus haut. Tu peux par exemple utiliser Toggl dont je t’ai déjà parlé dans l’article « Écrire un livre, 6 outils incontournables », couplé à une analyse de tes moments d’écriture : les heures ont coulé toutes seules ou ça a été difficile ? Tu avais envie de faire autre chose ou tu étais à fond dedans ? Combien de mots as-tu écrits ?

La méditation

Je n’arrive pas à faire une habitude sur le long terme de méditer, et à l’intégrer dans une routine bien-être, et je ne sais pas pourquoi. Pourtant je vois bien que ça m’aide quand je le fais… que ce soit dans la sphère privée ou pro (moins d’angoisses, l’esprit plus clair…).

Et du coup je culpabilise de ne pas méditer plus souvent… Donc c’est un peu contre-productif tout ça !

Allez, un jour j’arriverais à me dire que ce n’est pas grave, que je peux aussi méditer simplement quand j’en ai besoin, sans obligation de le faire tous les jours…

Tu médites régulièrement, toi ? Tu aurais des trucs et astuces pour m’aider ?

Le yoga

J’adore le yoga ! Et pourtant je n’en fais pas aussi souvent que je le voudrais… Et puis ces injonctions à suivre un « 30-day challenge » (du yoga tous les jours pendant 30 jours, ce que je n’ai jamais réussi à tenir), ça me fait aussi culpabiliser de ne pas en faire plus… C’est à nouveau le serpent qui se mord la queue !

Pourtant je sais bien que c’est hyper bénéfique en tant que « télétravailleuse »… Eh oui, pas de marche maison-boulot, pas de marche maison-lieu de restauration le midi, pas de descente et remontée d’escaliers pour aller boire un café…

Mais bon, je fais quand même une activité physique au moins une fois par semaine (donc voilà ma vraie routine bien-être), et la plupart du temps beaucoup plus, et souvent dans ces séances, il y a du yoga. Donc félicitons-nous de cela !

La gratitude

J’ai essayé de nombreuses fois, sous de nombreuses formes, de pratiquer la gratitude (tu sais, tu dois par exemple écrire les 3 choses pour lesquelles tu es reconnaissante aujourd’hui, à la fin de ta journée).

Je ne sais pas non plus pourquoi, mais ça ne marche pas du tout chez moi sur le long terme, que ce soit pour ma vie privée ou pro ! Je n’arrive pas du tout à me tenir à cette routine bien-être : je commence avec de bonnes résolutions, et la page dans mon Bullet Journal finit à moitié vide à la fin du mois… Peut-être parce que je n’en ai pas besoin, que je suis déjà reconnaissante de ce que je vis au quotidien…

Ce qui marche beaucoup mieux, c’est de me demander ce qui m’a plu dans ma journée et ce qui ne m’a pas plu (et d’essayer de trouver une décision par rapport à tout ça). Je le fais tous les jours au niveau de mon activité, dans mon joli carnet !

Tiens, peut-être que je devrais m’y mettre aussi au niveau privé…

Ma routine bien-être d’auteure

bien etre

Bon, maintenant qu’on a vu ce qui ne marchait pas pour moi (n’hésite pas à me donner tes ressentis par rapport à tout ça, en commentaires ou dans la section Me contacter de ce blog !), voilà les trois principales habitudes bien-être qui ont eu un impact significatif sur mes activités et sur ma vie.

Je vais t’expliquer pourquoi j’ai décidé d’adopter ces habitudes spécifiques et comment elles m’ont aidée à me sentir mieux physiquement, mentalement et émotionnellement.

Travailler debout

On l’a vu avec le yoga, l’exercice physique est particulièrement important quand on est auteur et qu’on travaille de façon statique des heures durant, face à l’ordi.

J’ai donc décidé il y a une dizaine d’années de travailler le plus souvent possible debout : je n’ai pas de bureau qui monte et qui descend ni de structure design en bois pour poser mon ordi portable et mon clavier, mais j’ai bricolé un bureau debout avec quelques-unes des jolies boîtes de rangement de mon bureau. Et ça marche ! Je peux plus facilement bouger, j’ai moins mal au dos, moins mal aux cervicales… Routine bien-être adoptée !

Se fixer des objectifs quotidiennement

Eh oui, je prends du temps dans mon emploi du temps surchargé d’auteure pour déterminer ce que je voudrais avoir accompli chaque année, chaque trimestre, chaque mois, semaine et jour. Mais je te rassure tout de suite : tout ceci est rarement respecté en temps et en heure, à part les tâches hebdo et quotidiennes. En gros, un projet me prend toujours plus de temps que prévu (et je suis ok avec ça, j’aime la nouveauté donc c’est normal de ne pas savoir combien de temps vont me prendre les choses quand je ne les ai jamais faites !). Par contre, maintenant j’arrive à déterminer ce que je peux faire comme mini actions chaque semaine, et chaque jour.

Mais plusieurs années en arrière (comment ça, il y a 20 ans ?!), au sortir de mes études de cinéma, théâtre et audiovisuel, je me suis retrouvée en fait à ce que ça parte en cacahuète… Je n’avais plus de deadlines (plus d’examens, plus de devoirs à rendre…), j’étais à fond dans le « je fais ce que je veux, quand je veux ». Super, sauf que dans la réalité, le quotidien prenait le dessus et je ne travaillais pas beaucoup par jour, je n’avançais pas autant que je l’aurais voulu.

Après, c’est ok aussi de se laisser un temps plus calme et serein après des études qui ont duré un certain nombre d’années, non ?

Mais au bout d’un moment, j’ai ressenti l’envie et le besoin de mieux m’organiser, de retrouver la sensation que j’avais pendant mes études. Et comme j’adore tester de nouvelles choses, et que j’adore les carnets, je me suis donc mise à essayer plein de techniques, surtout américaines parce que je ne trouvais rien du côté des français à cette époque. J’ai donc testé le « Freedom journal« , un carnet pour accomplir ses objectifs en 100 jours. Chaque jour, on établit un plan d’action, chaque soir, on fait le bilan de ce qui a marché ou pas, et ça marche par « sprint » de 10 jours (et donc 10 sprints font les 100 jours), avec aussi des bilans tous les 4 sprints.

Bon, j’ai abandonné l’idée des 100 jours et des 10 jours parce que c’était un peu compliqué et ne correspondait pas à des mois entiers, des semaines entières… Mais j’ai gardé l’idée de préparer sa journée de travail puis d’en faire le bilan, ainsi que les bilans d’étapes, qui permettent d’ajuster.

J’ai ensuite affiné ce qui est vite devenu une vraie routine bien-être, grâce au journal d’Olivier Roland, grâce aux formations de The Bboost, et plein d’autres ! Aujourd’hui, je remplis mon carnet tous les jours, avec mes questions, ma petite sauce à moi tirée de tout ce que j’ai testé et lu, et qui me pousse à l’action sans me faire culpabiliser, au contraire, et qui me permet aussi de m’exprimer chaque jour sur ce qui ne va pas dans mon activité – ou dans ma vie. Je détermine quelles sont mes 3 actions prioritaires de la semaine, l’action prioritaire de la journée (vraiment des actions, des petits pas, qui me feront dire que ma journée est ok, même si je n’accomplis que ça). Tout ça me permet aussi de ne pas avoir de To do list à rallonge…

Et j’ai fini par arriver à « je sais ce que j’ai à faire aujourd’hui et ça me motive ». Et ça fait une vraie différence !

J’aime aussi l’idée de parler en termes d’intentions plutôt que d’objectifs à atteindre absolument : certes, je suis dans de la gestion de projets, mais je ne suis pas auteure et entrepreneure pour me mettre la rate au court-bouillon tous les jours avec des objectifs (mais qui emploie encore cette expression, Juliette !).

J’ai aussi affiné cela l’année dernière grâce à Olivia Bienvenu qui m’a appris à découvrir et à respecter mes énergies de la semaine, du jour, et même de l’année, et à écouter ce que je ressens dans mon corps (fatigue, ou je pète le feu, etc) et ce qui se passe au niveau de mes émotions (envie de parler à des gens, ou pas du tout, envie d’utiliser ma créativité, de m’organiser, de décider…).

Pour ce qui est des émotions, le blog de Carole Bonjour mon cycle en parle très bien dans l’article dont je t’ai parlé au tout début, « 8 activités pour écouter son corps et ses émotions ! » :

Ton corps, tes émotions et ton mental te donnent des indices sur ce dont tu as besoin à un moment précis. Il est donc important (et hyper utile !) de porter une attention à ces messages. Tu prends ainsi conscience de tes pensées, ce qui te permet de prendre le recul nécessaire, tout en étant au contact de tes sensations pour déceler les éventuels problèmes ou mieux les accueillir.

Et on est d’accord qu’un auteur vraiment mal dans ses baskets ne pourra pas tenir longtemps. En tout cas, c’est mon opinion. L’écriture peut faire beaucoup de bien au moral, il peut même être thérapeutique, mais si on est vraiment mal tout le temps et qu’on n’accueille pas ses émotions, on ne va pas pouvoir être créatif sur le long terme. Notre énergie devra d’abord être utilisée à aller mieux. Quoique, je pense maintenant à plein d’artistes qui n’allaient pas bien du tout et qui ont produit de magnifiques œuvres… Disons qu’en tout cas, ce n’est pas ce que j’ai envie de vivre au quotidien !

Se féliciter pour chaque petit pas

Ce qui m’amène à mon habitude n°3 ! Tu en as sûrement déjà entendu parler, mais est-ce que tu le fais ? Est-ce que tu prends le temps de te féliciter pour chaque étape de tes projets d’écriture ? Je suis sûre que non ! On a peut-être l’habitude de se féliciter pour les grosses étapes, comme la sortie d’un livre dans notre cas, ou la fin de l’écriture du 1er jet mais… en fait il y a de quoi se féliciter toutes les semaines, tous les jours, même !

J’ai une phrase spéciale pour ça dans mon carnet, que je complète tous les jours : « Aujourd’hui, je mérite des paillettes pour… ». Voici les dernières choses que j’ai notées :

– hier, j’ai envoyé un nouveau mail à ma liste email de lecteurs ! Bravo !

– avant-hier, j’avais écrit cet email ainsi que les textes de tous les posts pour les réseaux sociaux pour la semaine

– la veille, j’avais fini de revoir toutes les notes laissées par une de mes Beta lectrice (merci encore Anne-Sophie, si tu passes par là !).

– le vendredi précédent, je me félicitais pour tout le travail accompli ce jour-là

– un autre jour encore, j’ai juste écrit « J’ai travaillé » parce que c’était un jour où le matin je n’avais pas envie, et que j’ai réussi à me motiver !

Donc tu vois, ça n’a pas besoin d’être la fin d’un projet ou un gros truc comme ça. Et ça fait tellement de bien au moral de se mettre le nez dans le positif régulièrement. Parce que tu ne le sais peut-être pas, mais on a tendance à retenir plus facilement les choses négatives, pour des questions d’évolution (on apprend de nos erreurs pour éviter de se faire bouffer par les dinosaures, enfin tu vois le genre !).

Mais les choses positives, pouf ! Ça disparaît très vite. Donc se pencher sur ça consciemment, ça ne peut qu’être bénéfique. C’est aussi pour ça que j’ai aussi la phrase « Qu’est-ce que j’ai aimé faire, ressentir, aujourd’hui ? » à compléter tous les jours !

Une habitude bien-être bonus : les Oracles

Finalement, j’ai trouvé plus que 3 habitudes bien-être dans mon quotidien d’auteure ! Donc je te partage ici une habitude bonus : l’utilisation des Oracles. Qu’il s’agisse de conforter un choix sur mon activité dans son ensemble, ou sur une décision à prendre, ou pour voir ce dont j’ai besoin en ce moment, je m’ouvre à ce que me disent ces jolies cartes de mille et une façons.

Mais je m’en sers aussi d’une façon bien particulière dans mes phases d’écriture et de réécriture.

Je suis assise à mon bureau. Je lis et relis le titre de la scène que je veux préparer.

Je sais à quoi elle sert, mais je ne sais pas par quel bout la prendre. Il va se passer quoi exactement ? Il ne peut pas y avoir juste des bouts de dialogues ou de réflexions intérieures, hein ? Mouais, je pense que ma lectrice ne serait pas trop d’accord si ça se passe nulle part et que le personnage ne fait strictement rien. ? Un peu trop science-fiction et, comment dire, j’écris des comédies romantiques, quoi ! ?

Mais là, je suis bloquée.

J’ai bien essayé d’écrire quelques idées, mais elles ne me satisfont pas. Il y a toujours un truc qui cloche. Pourtant, je sais que cette scène va être utile… Une fois qu’elle sera écrite.

Tout à coup, un éclair me traverse ! Enfin, plutôt une sensation douce et réconfortante, en fait : je vais utiliser mes cartes d’oracles pour débloquer mon imagination ! Mais ouiiii !

J’adore faire ça, et c’est comme un jeu pour moi : je me pose au calme, je prends l’oracle qui me parle à ce moment-là, je bats les cartes, en posant ma question (comment débloquer cette scène, qu’est-ce qu’il pourrait se passer dans cette scène…) et j’en choisis 5 au hasard.

Bernard Werber, auteur des “Fourmis” et formateur pour auteurs, propose ce tirage : la carte 1 représente notre personnage, la 2, son aventure (dans cette scène, mais ça peut être aussi dans l’ensemble de l’histoire), la 3, ce qui l’aide, la 4, ce qui ne l’aide pas, la 5, comment ça aboutit.

Et comment te dire ? C’est assez extraordinaire comme technique ! J’ai adoré ce qui est ressorti pour ce tirage, et j’ai pu tout débloquer !

Alors je sais que tu voudrais avoir des détails, mais je ne vais pas pouvoir tout te dévoiler sur ce tirage, vu que la scène est vers la fin de mon deuxième roman, #spoiler.

Mais un peu d’infos quand même :

je suis tombée sur la carte du « Temps » pour notre héros, Paul (qui effectivement gagnerait à se presser un peu à ce moment-là de l’histoire)

sur “Commencement” pour son aventure (yes, c’est le moment de te lancer)

sur la “Magie” pour ce qui l’aide (youhouhou, l’imagination est partie et je fais même un lien avec le début de l’histoire !)

sur les “Contraintes” pour ce qui ne l’aide pas (eh oui, il va falloir sortir de ta zone de confort, mon petit Paul)

et sur “Briller” pour comment ça aboutit (oh yes ! J’adore !)

Et voilà, j’ai pu me mettre à la préparation précise de la scène ! Et demain je débute son écriture, youhouhou ! ?

Alors dis-moi, tu utilises les Oracles, toi ? Pour ta vie perso ? Pour ton activité ? Pour ton écriture ? Tu connaissais ou pas ?

Et voilà, on a fait le tour de mes habitudes bien-être en tant qu’auteure (et de mes non-habitudes !) : travailler debout le plus possible pour lutter contre la sédentarité, me fixer des objectifs quotidiennement, ou plutôt des actions concrètes, pour être sûre d’avancer, et me féliciter à chaque petit pas, même si c’est simplement le fait d’avoir travaillé aujourd’hui.

? C'est parti mon kiki : passe à l'action !

 

1. Examine tes habitudes d’auteur : quelles sont celles que tu peux classer dans la catégorie « bien-être » et dont tu ne pourrais plus te passer ?

2. Fais en sorte de les faire quotidiennement, ou au rythme qui te convient, en tout cas de ne pas les oublier, puisqu’elles sont bonnes pour toi et t’aident dans ton quotidien.

3. Si tu sens qu’il te manque quelque chose dans un domaine, que ce soit l’organisation, le stress, l’efficacité (je préfère ce terme à la « productivité »), expérimente différentes habitudes. Peut-être que les miennes, décrites dans cet article, peuvent t’inspirer ou te donner de nouvelles idées !

4. Tu peux aussi aller voir le site « Bonjour mon cycle », ainsi que les autres articles du challenge, pour trouver des idées d’habitudes ou d’activités, et les incorporer dans ton quotidien d’auteur !

Partage tes propres expériences et habitudes bien-être en tant qu’auteur et comment elles ont transformé ton quotidien ! N’hésite pas à laisser un commentaire ci-dessous, tu pourras inspirer les autres auteurs de cette communauté.

Écrire un livre : 6 outils incontournables

Écrire un livre : 6 outils incontournables

L’écriture d’un livre, c’est passionnant, mais parfois un peu complexe ! Mais ça tombe bien, j’ai des outils pour écrire, des applications, des logiciels spécialement conçus pour les auteurs, ainsi que d’autres ressources incontournables, qui vont pouvoir faciliter ton processus d’écriture, à te proposer…

Un petit tour de tous les outils que j’utilise en tant qu’auteur au quotidien pour écrire mes romans, organiser mes idées et mes journées, ça te dit ? C’est parti !

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

1. Toggl

toggl logo

Première action de la journée, je mets en marche Toggl, pour suivre mes différentes activités. Il suffit de mettre le timer en marche, de dire sur quelle activité on travaille, et de ne pas oublier de l’arrêter quand on change d’activité (le plus difficile au début ! ?). Ensuite, Toggl te propose des analyses de l’occupation de tes journées/semaines/mois/années. Je m’en sers pour faire mes bilans, et c’est comme ça que je me suis rendue compte il y a quelques mois que je passais plus de temps à préparer du contenu pour les réseaux sociaux, à écrire le mail hebdomadaire pour mes lecteurs, ou à préparer ce blog… plutôt qu’à écrire…

Et notre activité principale, on est bien d’accord, c’est d’écrire, non ? Alors, file écrire ! Euh, non, non, reste ici et fini d’abord de lire cet article… ?

➼ Va voir Toggl par ici.

Statut : indispensable !

2. Mes carnets Leuchtturm

carnets leuchtturm

Ce sont mes carnets chouchous ! Mon stylo plume glisse parfaitement sur le papier, ils existent en plein de jolies couleurs, on peut les prendre à carreaux, à ligne, tout blancs, mais mes préférés restent à points. Je peux créer des agendas mensuels, des tableaux, dans le sens que je veux, et faire tout ce dont j’ai besoin.

Tous les matins, je fais le tour de ma To do list dans mon carnet Leuchtturm, de ce que j’ai prévu la veille pour la journée, et j’ajuste s’il le faut. Je sais quelle est mon action principale, et par quoi je vais commencer !

Je me sers aussi de carnets, pas forcément des Leuchtturm, pour préparer mes romans, l’histoire, les personnages, la timeline… Mai aussi pour préparer l’écriture du résumé, par exemple. Je ne saurais pas l’expliquer, mais pour certaines choses, j’ai besoin du papier, du stylo plume, ou du crayon à papier…

Tu peux trouver les carnets Leuchtturm ici.

Statut : comme tu veux, suivant si tu es plutôt numérique ou papier

3. Notion

Notion logo

En complément, j’ai toute mon organisation sur Notion également : j’ai la vision de mes projets en cours, de mes projets futurs, mes thématiques, mes mots-clés, mes valeurs, mon identité visuelle de marque (les couleurs que j’utilise, les typo…), des conseils d’écriture, de marketing, les notes prises pendant des formations ou des masterclass… Le tout organisé dans des pages et des sous-pages.

Et toutes les petites actions à faire dans la semaine, dans le mois, ou plus tard, sont là-bas aussi, dans une To Do List. Je trouvais fastidieux de noter à l’écrit toutes mes petites tâches pour la semaine ou le mois, sachant que certaines ne seraient pas faites… Et que du coup je devais tout recopier le mois suivant…

Donc : sur mon carnet « Work » je note uniquement les actions principales, pour les avoir sous les yeux, puis dans mon Bullet Journal, je note précisément les tâches du jour à accomplir, en me basant sur ce qu’il y a dans la To Do List sur Notion.

Dans Notion, j’ai aussi un espace pour garder toutes les infos importantes sur mes romans, tu sais, les trucs que tu cherches frénétiquement partout sur ton ordi, et que tu retrouves au bout d’une bonne demi-heure… : les ISBN et les liens de vente de chaque édition de mes livres (broché / ebook / relié), le prix, le poids (important quand on en envoie des exemplaires, pour ne pas à avoir à les peser tous les 4 matins pour connaitre les frais de port !), le résumé à jour du roman, les liens vers mon site d’auteure, les liens de mes réseaux sociaux, les commentaires positifs des lecteurs (pour la comm’ et pour un petit coup de boost !), des tableaux de suivi pour les Beta lecteurs, l’équipe de lancement…

J’ai aussi sur Notion tout mon calendrier éditorial pour organiser mes posts sur les réseaux sociaux, et mes emails à mes lecteurs.

Bref, je te recommande Notion à 100%, c’est un super outil hyper personnalisable et d’une grande utilité ! Si tu veux avoir un espace rangé à ta sauce, c’est sur Notion que tu dois foncer.

Il est peut-être un peu compliqué à prendre en main au début, mais il existe plein de tutos sur Youtube pour t’aider !

Viens découvrir Notion par ici !

Statut : indispensable, même si ce n’est pas Notion que tu utilises, il te faut un système d’organisation, parce qu’écrire un roman, c’est gérer un gros projet !

4. Scrivener

scrivener logo

Ce que je lance tout de suite après avoir déterminé sur quoi j’allais travailler au niveau écriture, c’est le super logiciel Scrivener !

Il est conçu spécialement pour l’écriture de roman ou de scénario. La grosse différence avec un traitement de texte basique comme Pages sur Mac ou Word, c’est la possibilité d’avoir 2 écrans côte à côte. J’adore ! Ça fait gagner tellement de temps, et ça me permet vraiment de m’immerger dans l’écriture.

Au moment où j’écris cet article, j’ai du côté gauche le texte, et du côté droit, la page de notes, avec mes idées, mon brainstorming, et le plan de l’article. Je peux donc facilement m’y référer sans avoir à aller chercher une deuxième fenêtre.

Le deuxième bénéfice à utiliser Scrivener est qu’on peut aussi très facilement déplacer des parties, des scènes, puisqu’on a accès au classeur sur la gauche avec toutes les pages. Il suffit d’en prendre une et de la mettre 2 scènes plus loin, et tout d’un coup, tu as ajouté du suspense dans ton livre ! ?

Le troisième petit truc sympa, c’est qu’on n’a pas besoin d’enregistrer, ça se fait automatiquement.

Autre avantage : on peut aussi avoir une vue « tableau de liège » de chaque scène, où on peut noter ce qu’on veut sur les cartes (comme je le fais avec des post it pour la préparation de mes romans, je t’en parle plus loin).

On peut aussi activer le mode machine à écrire : la ligne où l’on écrit se trouve ainsi toujours à la même place (sympa pour le regard et pour le cou !).

Et puis une fois qu’on a écrit son manuscrit (ou plutôt « tapuscrit »), on peut le sortir sous plein de formats différents, suivant ce qu’on va ensuite en faire. Perso, je le sors en version Word pour pouvoir le mettre en page dans un autre logiciel.

Et dernier truc super chouette : tu peux commencer à écrire sur ton ordi, continuer sur ta tablette, et finir sur ton téléphone ! Tout se synchronise parfaitement et les appli sont très bien.

Envie de craquer pour Scrivener ? C’est par là !

Statut : indispensable

5. Vellum

Vellum logo

C’est aussi un de mes logiciels chouchous ! Découvert grâce à Joanna Penn, la super auteure anglaise qui donne plein de tips dans son podcast et sur son blog, il permet de faire une mise en page professionnelle de ton livre en un rien de temps.

Il y a plein de possibilités, suivant le genre de ton livre, et ton propre style, mais ce que je trouve chouette, c’est qu’il n’y a pas trop de choix justement… On se le rappelle, on est auteur avant tout ! Alors passer une semaine à faire sa mise en page, à choisir sa typo, le style de ses titres, etc, bof… Soit il vaut mieux passer par quelqu’un dont c’est le métier, soit passer par Vellum qui est très facile d’emploi et ne te prend pas la tête !

Tu veux une super mise en page de ton livre ! Clique par ici !

Statut : pas indispensable, mais à ce moment-là, assure-toi de faire les choses bien ou de faire appel à un pro.

6. Des post it ou des fiches !

post it
flash cards

Quand je suis en préparation de livre, à partir du moment où j’ai une idée précise de la trame, j’adore écrire un résumé de chaque scène sur un post it, ou sur une fiche bristol (mes préférées sont celles au format anglais ou américains, tu sais, les rectangulaires qui tiennent presque dans la main). Je les agence en actes, je note les nœuds dramatiques, le climax etc, pour voir si tout fonctionne. À ce stade-là, ça me parle plus qu’un tableau sur ordi ! J’ai vraiment besoin d’être dans la matière, d’avoir les choses devant les yeux, pour me rendre compte de si tout va bien.

Et puis le fait de devoir nommer ou résumer chaque scène me permet aussi de sentir si la scène est un peu vide et peut être mêlée à une autre, ou si au contraire il s’y passe beaucoup de choses, et qu’il vaut mieux la diviser en 2.

Tu peux trouver des post-it en papeterie ou ici (moi je prends cette taille-là), et des fiches bristol l’anglaise ou à l’américaine chez WH Smith, la papeterie anglaise ou bien ici, ici, ou !

Statut : pas indispensable, mais moi j’adore, et c’est super pratique et rapide.

Voilà, on a exploré ensemble des outils qui pourront t’aider dans ta préparation à l’écriture et dans ton écriture de roman, qui auront sûrement chacun leur place dans ta création littéraire. Expérimente, explore et adapte-les à tes besoins personnels. Maintenant, c’est à toi de jouer ! Avec ces outils, tu vas pouvoir laisser libre cours à ton imagination et donner vie à tes idées.

? C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Alors, résumons, tu as besoin de quoi pour écrire ?

1. Pour la préparation de ton livre : un logiciel, un carnet, un classeur…

2. Pour écrire ton livre : un logiciel dédié (ou non).

3. Pour ton organisation au quotidien : Notion, ou un autre logiciel de gestion de projet, ou un carnet ou un classeur.

4. Pour faire la mise en page de ton livre : d’un logiciel, ou des règles de mises en forme adaptées à Word ou Pages, ou d’un professionnel.

Ensuite, on passe dans le domaine du marketing du livre, je m’arrête donc là pour le moment !

??️ Dévoile tes outils d’écriture préférés et tes astuces en laissant un commentaire ! Ensemble, créons une boîte à outils pleine de ressources inspirantes et créatives pour aider et inspirer tous les auteurs passionnés ! ?✨

Trouve ton lieu d’écriture idéal et booste ta créativité et ton efficacité !

Trouve ton lieu d’écriture idéal et booste ta créativité et ton efficacité !

On n’en parle pas forcément souvent, mais le lieu où tu prépares, écris, et où tu fais les (nombreuses) révisions de ton prochain roman est de la plus grande importance ! Un environnement propice peut avoir un impact considérable sur ton efficacité mais aussi sur ton inspiration. Ton lieu d’écriture pourrait même nourrir ta créativité et devenir ton meilleur allié dans ton exploration littéraire !

Alors, prêt à découvrir le lieu qui libérera tout ton potentiel créatif, qui t’aidera à trouver l’inspiration et qui boostera ta créativité ? C’est parti, voici toutes mes idées pour te trouver un lieu d’écriture idéal.

L’importance d’un lieu dédié à l’écriture

Évite les distractions et favorise ta concentration

La raison la plus évidente d’avoir un lieu dédié à l’écriture, c’est que ça va te permettre de te concentrer sur tes tâches, plutôt que d’être interrompu par les gens de ton foyer, par exemple, si tu écris à la maison.

Plus de distractions extérieures, plus de notifications tout azimut si c’est possible pour toi, et en plus, tu auras pris le temps de dire aux gens autour de toi que oui, ce n’est pas parce que tu fais ça de la maison, que ce n’est pas quelque chose d’important. Et que oui, il ne faut pas t’interrompre quand la porte est fermée, sauf cas d’extrême urgence, genre si les martiens ont enfin décidé de débarquer.

À quand un Alf dans mon jardin ? Mais je m’égare.

Ok, je sais que ce n’est pas forcément facile de faire comprendre ça à ta famille ou à tes colocs. Mais si tu prends l’écriture au sérieux, dis-le ! Et sache que tu as le droit d’écrire dans de bonnes conditions.

bureau girly

Conditionne ton esprit pour te mettre dans le bon état pour écrire

Et puis, quand tu rentres dans cet endroit pour écrire, tu laisses aussi de côté la lessive à lancer, le lave-vaisselle à vider, le rosier à tailler. Je sais de quoi je parle ! J’ai toujours autre chose à faire…

Mais comme j’adore mon activité, j’ai conditionné mon cerveau : quand je suis à mon bureau, c’est pour bosser sur mon roman, ou pour écrire des articles pour ce blog, ou des posts pour les réseaux sociaux, ou… La liste est longue, je m’arrête là.

C’est un peu comme quand tu entres dans ton bureau, dans ta tour de La Défense : ton cerveau sait que non, tu n’es pas là pour cuisiner des muffins, ni pour regarder le dernier épisode de la série La Reine Charlotte, sur Netflix.

Quoique… Mais c’est un autre débat sur le travail !

En rentrant dans ce lieu, ou en t’asseyant là où tu as choisis, en te mettant devant ton ordi ou ta feuille, tout ton corps sait pourquoi tu es là. Et c’est bien plus facile de s’y mettre.

Un coin personnel dédié à l’écriture

Une atmosphère propice à la concentration et à la créativité

Le mieux, c’est que tu puisses t’aménager un espace dédié uniquement à l’écriture et à tout ce qui touche à l’écriture.

J’ai cherché mon nouveau logement avec en tête d’avoir un lieu confortable pour mon bureau dans cet appartement, vu que je voulais traiter ça comme un vrai métier. Je voulais quelque chose de lumineux, vu que j’allais y passer un sacré nombre d’heures, avec une vue. Je voulais une pièce dédiée, d’ailleurs j’ai décidé de faire mon bureau dans ce qui était la chambre à l’origine sur les plans de l’architecte ! Donc j’ai un graaaand bureau (avec aussi mes livres, et des placards fermés pour l’administratif, les loisirs créatifs, les photos…) et une petite chambre.

Mais devine où je passe le plus de mon temps (en tout cas, réveillée) ? Dans mon bureau. Donc autant qu’il soit confortable.

J’ai donc fait installé des prises en plus, j’ai mis une déco motivante mais pas trop distrayante, j’ai placé les placards dans mon dos, je me suis mise face à la fenêtre, face aux arbres et à l’horizon.

J’ai un autre lieu, dans la même pièce, un ancien bureau d’ordinateur que j’ai aménagé en bureau debout. Là, je suis face à un mur rempli de citations, de photos, de dessins en rapport avec mes activités et avec le roman que j’écris.

Mon bureau est tout à fait ce que je voulais : agréable, hygge, cosy, comme un cocon. J’y sirote mes boissons chaudes préférées au milieu de ce qui me fait plaisir et m’inspire : de la couleur, des fleurs, des choses joyeuses et positives, de jolis mugs, du bon thé ou du bon café…

bureau de Juliette Beaufrère
vue du bureau de Juliette Beaufrère

Les vues que j’ai face à moi quand je travaille !

L’importance du confort

Les séances d’écriture, ça peut durer des heures ! C’est donc important que tu sois dans une posture agréable, quelque soit celle qui te convient le mieux : assis, debout, sur une jambe, allongé sur ton lit…

Fais juste attention à ne pas te coincer les trapèzes ou le cou, à ne pas t’abîmer les yeux, bref, prends soin de ton corps ! Comme on le dit, on en a qu’un, autant le ménager pour qu’il reste en bonne santé le plus longtemps possible !

Si tu veux plus d’infos sur le sujet, Joanna Penn, mon auteure chouchou qui donne tellement de bons conseils en marketing d’auteur, a écrit un livre sur le sujet avec le Dr Euan Lawson, The Healthy Writer (« l’auteur en bonne santé »).

The Healthy Writer - Joanna Penn

Mais il s’agit pour toi de trouver aussi la bonne stimulation : le confort, oui, mais il faut pouvoir alimenter ta créativité. Il va falloir trouver ce qui toi, te stimule. Je te parle d’un lieu dédié, chez toi, depuis le début de cet article, mais ce n’est peut-être pas du tout ce dont tu as besoin ! Il est temps de t’écouter et de déterminer tout ça.

bureau debout

Les différents lieux d’écriture

Expérimente !

Eh oui, certains auteurs vont préférer le calme et la tranquillité d’une bibliothèque ou d’une pièce paisible chez soi (moi ! moi ! moi !).

Mais d’autres vont vouloir plus de stimulations : un environnement animé, comme un café ou un parc remplis de vie, et ils se sentent pousser des ailes. Tu peux aussi te laisser guider par ton humeur, ton envie ou ton besoin du moment.

Au début, quand tu n’as pas encore l’habitude, n’aie pas peur d’expérimenter différents espaces, de te mettre à écrire dans des lieux ou a priori, ça n’est pas parfait. On ne sait jamais !

Ensuite, même après des mois ou des années dans un lieu, sors un peu de zone de confort et essaye un autre endroit : tu seras peut-être surpris !

Tiens, d’ailleurs, là j’ai envie de m’installer sur mon balcon fleuri ! Il fait beau, pas trop chaud, c’est parfait. Allez hop !

ecriture sur l'herbe

Bibliothèques, cafés, parcs : des lieux stimulants pour l’imagination… ou pas !

Se poser à un terrasse de café, de salon de thé, ou dans un parc bondé : c’est sûr que ça stimule mon imagination ! J’invente les histoires de vie de tout le monde, je note des futurs personnages, des situations, des répliques…

Mais dans ce genre de lieu, c’est très difficile pour moi de me concentrer, en tant qu’ultra sensible (trop de bruits, trop d’odeurs, de sollicitations…).

Donc c’est irréalisable d’y faire une séance d’écriture, ou de travail, à moins, peut-être, de mettre un casque anti-bruit (je n’ai jamais essayé).

Mais je sais que ça peut convenir à certains ! Nous sommes tous différents, et c’est tant mieux.

écriture dans un café

Les bienfaits de la nature : écrire en plein air

Tu peux aussi te dire que tu trouveras plus facilement l’inspiration dans la nature. En effet, suivant l’histoire que tu nous prépares, ça peut carrément déclencher ton imagination ! La nature éveille nos sens de manière assez extraordinaire : le bruit apaisant des chants des oiseaux, le parfum des fleurs dans l’air, la caresse d’une petite brise sur ta peau ou les variations de lumière peuvent effectivement nourrir ta créativité.

Cette zone de calme va aussi te sortir de ton quotidien, si tu n’y arrives pas autrement, et peut-être te plonger de manière encore plus immersive dans ton écriture, en te permettant de te connecter plus profondément avec tes pensées, tes émotions.

Et quand on sait qu’une plongée dans la nature permet de réduire le stress, la fatigue mentale, et favorise la relaxation, on comprend que notre concentration y soit accrue.

Alors ? Ça te dit ? Tu prends ton ordi, ou tes carnets, et tu vas te promener jusqu’à trouver l’endroit parfait ? Tu choisis quoi ? Au fond d’une forêt ou une vue sur la campagne ? D’ailleurs, une simple vue sur la nature de ta fenêtre peut permettre d’avoir un peu les mêmes effets.

Je ne le fais malheureusement pas souvent, je ne sais pas pourquoi…

La diversité des lieux

Et d’ailleurs, ton choix de lieux d’écriture n’a pas forcément besoin d’être définitif. Tu peux te dire que tu vas explorer des lieux insolites ou inattendus pour écrire, que tu vas les essayer pendant une après-midi ou une journée ou une semaine…

Parfois, je bouge dans le salon avec mon ordinateur et mes carnets, et c’est déjà un gros changement. Mais en même temps c’est très rare, je suis tellement bien dans mon bureau ! Mais ça peut m’arriver de ne pas avoir envie de travailler dans mon bureau, par exemple après des vacances : je n’ai pas encore envie de me remettre vraiment dans le bain, donc je reprends doucement, je fais ce que j’ai envie la première journée, et je travaille sur le canapé.

Par contre, j’ai souvent voyagé et travaillé en même temps, par exemple en travaillant le matin et en faisant du tourisme l’après-midi – je suis plus du matin. J’ai aussi souvent travaillé à Dunkerque chez mon chéri où j’ai testé plusieurs endroits de sa maison, ou bien dans de nouveaux endroits quand je l’accompagnais dans ses missions de wwoofing.

bureau dans la forêt

Changer de décor pour combattre la stagnation et le blocage

Et d’ailleurs, j’ai souvent remarqué que j’avais pas mal de nouvelles idées quand je voyage pour le loisir, mais aussi quand je voyage et que je travaille. Je découvre de nouvelles régions, mon lieu d’écriture est différent de d’habitude, je suis sortie de ma zone de confort : je ne sais pas exactement ce qui provoque ça, mais ça stimule mon imagination.

Alors si tu as une panne d’écriture, un blocage, changer de lieu, tester autre chose, va peut-être pouvoir t’aider !

lecture dans la nature

Les rituels et les habitudes dans ton lieu d’écriture

Créer des rituels pour se mettre dans la bonne disposition d’esprit

Certains auteurs utilisent même une routine pour faciliter la transition vers l’écriture, des petits rituels d’ancrage avant de commencer, comme de la méditation, mettre une musique particulière, lire quelque chose…

Si je réfléchis bien, je n’ai pas vraiment de petit rituel de ce genre, sauf peut-être en phase d’écriture, où je relis systématiquement la scène que j’ai écrite la veille pour me mettre dans l’ambiance.

Par contre, j’ai des rituels pour l’écriture de certaines scènes : avant d’écrire des scènes de baiser, ou un peu hot, ou des scènes de dispute, bref, des scènes avec des émotions fortes, ça peut m’arriver assez souvent de regarder des bouts de films ou des vidéos sur YouTube sur ce sujet, ou de relire des passages de livres que j’aime et qui m’ont émue. Tout ça à nouveau pour me mettre dans la bonne ambiance.

Et avant d’écrire des descriptions, par exemple, je me plonge dans mes photos (j’écris essentiellement sur des lieux où je suis déjà allée) ou dans des vidéos YouTube, dans des articles sur Internet…

On peut dire effectivement que ce sont devenus mes petits rituels avant d’écrire. Est-ce que tu en as aussi ?

café fumant et ordinateur portable

Établir des horaires réguliers et des routines d’écriture

Je lis souvent qu’il faut définir des plages horaires dédiées à l’écriture, dans le lieu d’écriture choisi, qu’il faut s’engager à respecter ses horaires, à maintenir une discipline.

Je suis d’accord, et pas d’accord.

J’ai beaucoup travaillé mon organisation, ma semaine idéale, mon mois idéal, grâce à La Méthode Piano d’Olivia Bienvenu et grâce à la formation Mission Organisation et Productivité de The BBoost.

Ça m’a permis de définir des blocs de temps en fonction de mes énergies. J’ai pu déterminer, en m’observant sur plusieurs semaines, quand est-ce que j’étais plus facilement dans la bonne énergie pour écrire, quand est-ce que ça coulait tout seul ou presque, quand est-ce que ça ne me demandait pas d’effort.

J’ai donc effectivement des plages horaires dédiées à l’écriture, des horaires à maintenir (le matin, et plutôt les lundi, mardi et jeudi).

Mais non, je n’écris pas tous les jours et toujours à la même heure.

Alors, c’est quoi, tes périodes optimales pour écrire ?

? C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Pose-toi ces questions pour trouver ton lieu d’écriture idéal :

1. As-tu déjà un lieu qui pourrait convenir, dans lequel tu te sens à l’aise pour écrire ?

2. De quoi as-tu besoin pour être bien dans ce lieu ?

3. As-tu besoin d’un espace dédié exclusivement à l’écriture, ou peux-tu t’adapter et de concentrer dans n’importe quel environnement ?

4. Si c’est chez toi : que peux-tu changer chez toi pour avoir un lieu idéal ?

5. Es-tu plus efficace dans un espace minimaliste et épuré, ou entouré d’objets inspirants et stimulants ?

6. Préfères-tu écrire en position assise, debout ou en te mettant dans une posture particulière ?

7. Si ce lieu idéal n’est pas chez toi : quel environnement te stimule et favorise ta concentration ?

8. As-tu besoin de te sentir connecté à la nature pour écrire au mieux ?

9. Ou as-tu plutôt besoin d’un lieu intérieur ?

10. Préfères-tu le calme absolu ou une légère ambiance de fond ?

11. Préfères-tu écrire en solitaire ou être entouré d’autres personnes ?

12. Quel impact le décor et l’esthétique de ton environnement d’écriture ont-ils sur ton inspiration et ta motivation ?

Dis-moi tout dans les commentaires : comment est ton petit coin d’écriture idéal ? Quelles sont tes astuces pour plus d’inspiration et de créativité ?

Pourquoi utiliser une structure narrative pour écrire ton roman ?

Pourquoi utiliser une structure narrative pour écrire ton roman ?

L’erreur la plus courante faite par les auteurs débutants est sans doute de ne pas se concentrer suffisamment sur la structure narrative de leur roman. Je suis profondément convaincue qu’on doit savoir où on veut aller avec son histoire, avant même de commencer à écrire !

Dans cet article, je te donne toutes les raisons pour lesquelles avoir une structure pour ton roman est, selon moi, indispensable. Tu vas voir, il y en a pas mal !

Mais avant de se plonger dans ces raisons, tu dois te demander : c’est quoi, au juste, une structure narrative de roman ?

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

La structure narrative : qu’est-ce que c’est ?

Robert McKee, dans « Story » (un des livres à lire absolument quand on veut écrire) nous donne la définition d’une « bonne histoire » : il s’agit d’un récit qui vaut la peine d’être raconté, et que le monde désire entendre. Et tu sais quoi ? Pour lui, ce doit être le but ultime pour un auteur. On doit, toi et moi, se donner comme objectif de non pas seulement raconter une histoire, mais de créer une bonne histoire et de bien la raconter.

Il précise même que le « talent littéraire » ne suffit pas. En gros, il ne suffit pas de savoir bien écrire, c’est le talent du conteur qui est primordial.

Le talent littéraire réside dans les mots, celui du conteur réside dans la vie elle-même.

Robert McKee

Utiliser une structure narrative pour aider ta créativité

Comme le dit également Robert McKee dans « Story », « le fait de maîtriser les techniques libère l’inconscient » et « maîtriser les règles permet d’optimiser son talent ». Je t’en ai déjà parlé : tu apprends les techniques d’écriture, tu les maîtrises de plus en plus au fur et à mesure de tes écrits, du coup ton cerveau n’a plus à se focaliser dessus, et tu peux enclencher ton imagination plus facilement !

Mais comme tu l’as peut-être déjà expérimenté, c’est facile de se laisser emporter par son imagination, de se perdre dans les détails. Donner de la structure à ta créativité va donc aussi te permettre de canaliser ton énergie, pour créer une histoire cohérente et intéressante.

En fait, utiliser une structure narrative peut clairement te faire économiser du temps et de l’énergie ! C’est pas merveilleux, ça ?

Tu planifies les événements de ton histoire à l’avance, et quand tu es en phase d’écriture, ça t’évite d’avoir à trouver des idées ou à résoudre des problèmes d’intrigue au fur et à mesure. Tu peux te concentrer sur ton écriture, et non te soucier de la direction que doit prendre ton histoire.

Tu ne te perds pas dans des détails inutiles et tu as moins de risque de créer des scènes qui n’ajoutent rien à l’histoire. Au contraire, tu écris les scènes qui sont pertinentes et qui contribuent à faire avancer ton intrigue.

Et le glaçage au chocolat sur le cupcake à la framboise ?*

Tu évites aussi grandement les blocages d’écriture. Écrire un roman peut être un processus difficile et les paralysies peuvent survenir à tout moment. Mais si tu as la feuille de route de ton histoire sous les yeux, tu peux plus facilement dépasser tout ça !

* Oui, c’est ma version de « la cerise sur le gâteau » ! C’est quoi la tienne ?

Utiliser une structure narrative pour tenir tes lecteurs en haleine

L’un des arguments les plus puissants quand il s’agit de te demander si tu dois ou non utiliser une structure narrative pour ton roman, c’est de se dire qu’en le faisant, tu vas permettre de créer une histoire avec une intrigue solide, qui va tenir le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page. Rien que ça !

Ben oui, réfléchis : tu vas pouvoir organiser ton roman de manière à planifier les moments clés qui font avancer l’intrigue. Tu peux même créer des effets de surprise en créant des rebondissements inattendus.

Et puis, comme nous l’avons vu dans l’article « Comment et pourquoi choisir le genre de ton prochain roman ?« , tu vas aussi pouvoir réfléchir en avance à tes scènes obligatoires et aux conventions liées au genre dans lequel tu écris. Je te rappelle que chaque genre comporte ceci pour que tout le monde s’y retrouve. Un policier doit avoir un crime à résoudre, une romance, une histoire d’amour entre deux personnages.

En les préparant à l’avance et en les intégrant à ton intrigue, tu seras sûr de ne pas les oublier, et tu auras même le temps de t’éloigner des clichés – ou pas, si c’est ton choix ! Enfin bref, tu feras des choix conscients.

auteur structure narrative

Utiliser une structure narrative pour ne pas perdre ton lecteur

Beaucoup de nouveaux auteurs ont tendance à écrire de manière désorganisée ou à partir sur des sujets sans lien entre eux… et il n’y a rien de pire pour un lecteur ! Pour garder une histoire cohérente, logique, sans contradiction, en établissant une progression claire, tout au long d’un roman de plusieurs centaines de pages, et donc ne pas perdre le lecteur, il n’y a rien de mieux que les structures narratives…

En clarifiant tes thèmes et les événements de ton histoire, mais aussi les relations entre tes personnages, tu renforces aussi les moments clés de ton intrigue. Ça aidera donc à donner de la profondeur à ton histoire. À la fin de ton roman, le lecteur aura compris et suivi plus facilement ton histoire, sa lecture aura été plus agréable, il sera donc plus enthousiaste !

« It’s a win-win » comme disent les ricains !

Je suis persuadée qu’apprendre à raconter une histoire te fera aussi moins peur pour te lancer dans l’écriture d’un roman. Tu ne pars pas dans tous les sens en te demandant par où commencer, comment faire, tu as une structure claire que tu n’as plus qu’à remplir ! Ces structures narratives te permettront aussi de sortir de récits un peu trop « scolaires », un peu trop sages…

Utiliser une structure narrative pour rendre tes personnages plus crédibles

En utilisant une structure narrative, tu vas aussi travailler sur l’arc narratif de tes personnages.

C’est quoi un arc narratif ? En gros, c’est le fait que ton personnage se comporte ou pense d’une certaine façon au début de l’histoire, et parce qu’il lui arrive tout ce que tu as décidé, il est différent à la fin de l’histoire, il a évolué. Sa transformation peut inclure des changements émotionnels, des prises de conscience ou des évolutions dans son comportement et dans sa personnalité.

L’arc narratif est important parce que ça permet aux personnages d’être plus développés, et donc plus crédibles et plus réalistes, plus dynamiques, et au final plus intéressants. En suivant leur évolution tout au long de l’histoire, le lecteur vit des moments émotionnels forts qui le touchent. Il se sent forcément plus connecté aux personnages et son expérience de lecture est souvent plus enrichissante.

? C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Ok, maintenant, tu es d’accord pour dire qu’utiliser une structure narrative pour écrire ton roman offre plein d’avantages à toi en tant qu’auteur, mais aussi à tes lecteurs ? All right !

Pourquoi je t’encourage à le faire ? Parce que mon but dans la vie, c’est que les gens soient le plus heureux et le plus joyeux possible. Ouais, ouais, tu peux rigoler, mais c’est vrai ! Rien ne me fait plus plaisir, en tant qu’auteur, de lire le commentaire, le mail ou le message sur Instagram, d’un lecteur qui a kiffé un de mes romans !

Et ce que je te souhaite, c’est que tu vives ça toi aussi.

Donc vas-y, lâche ton imagination, mais crée des histoires captivantes, incroyables, appétissantes, en t’aidant de ces formidables outils qui vont en plus te faire gagner du temps, de l’énergie et de la santé d’esprit, tout en t’assurant que tes lecteurs te suivent jusqu’à la dernière page

Dans de prochains articles, je te détaillerai les différentes structures narratives qui existent. Tu seras peut-être être surpris si tu ne les connais pas, mais il en existe plein d’autres que la fameuse structure en trois actes !

Prêt à passer à l’action et à utiliser une structure narrative pour écrire ton roman ? Dis-moi tout en commentaires et reviens sur ce blog pour d’autres articles sur ce sujet !

Comment l’IA peut aider les auteurs de roman

Comment l’IA peut aider les auteurs de roman

L’intelligence artificielle (l’IA), tu en as forcément déjà un peu entendu parler… Et je parie que cela va s’amplifier dans les prochaines semaines/mois/années !

Sans rentrer dans le débat de si on est pour ou contre, des améliorations à y apporter (internet aussi n’était et n’est toujours pas parfait !), et des menaces potentielles sur certaines activités, je te propose aujourd’hui de voir comment, selon moi, l’intelligence artificielle peut t’aider en tant qu’auteur dans ton travail d’écriture.

Si ce sujet t’intéresse, dis-le moi en commentaires, et je pourrais développer tout ça dans d’autres articles.

Et puis rappelle-toi : l’écriture est un jeu, alors amuse-toi bien avec l’IA !

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

1. Utilisation de l’IA pour générer des idées d’écriture

L’écriture de romans demande pas mal de compétences : de la créativité, de la persévérance, une maîtrise des techniques d’écriture. Mais même les auteurs les plus talentueux peuvent parfois manquer d’inspiration ou de motivation, et c’est bien humain. C’est là que l’intelligence artificielle peut entrer en jeu.

Une nouvelle source d’inspiration pour stimuler ta créativité et ton imagination, ça t’intéresse ? L’IA peut en effet t’aider à trouver des idées créatives pour ton roman en cours. Pose-lui des questions, et il pourra par exemple te donner des idées de personnages, de situations, d’histoires, en fonction des critères que tu auras définis comme le genre, le style d’écriture, le public cible.

Tu peux aussi utiliser l’IA pour trouver des images (ou les créer !), des vidéos, des musiques et d’autres sources d’inspiration qui pourront t’aider à développer tes idées d’histoire.

Tu veux des exemples ?

J’ai tout simplement demandé à Chat GPT : « donne moi une idée de roman dans le style comédie romantique » puis « donne moi une idée de roman dans le style policier ». Voici ses réponses !

Chat GPT idée de comédie romantique
Chat GPT idée de roman policier

Certes, on n’est pas dans du très, très original, mais les conventions et les scènes obligatoires sont bien là (si tu ne sais pas ce que c’est, lis mon article « Comment et pourquoi choisir le genre de ton prochain roman ? »).

Et puis, comme souvent avec l’IA, prends-le comme un outil, ici pour déclencher ton imagination. Tu ne garderas peut-être rien de cette histoire au final, mais peut-être que ça t’aura donné de super nouvelles idées !

Les limites

Bien sûr, rien ne remplacera ta propre imagination, ta propre créativité, et ta propre histoire originale et captivante. Vois donc l’IA dans ce cas comme un outil, comme je viens de le dire, de la même façon que tu t’inspires (et que tu ne copies pas !) d’autres livres, d’autres films, d’autres séries, d’autres œuvres d’art… ou même des histoires vraies.

Exemples d’AI qui peuvent t’aider à générer des idées d’écriture, en mots ou en images

Certaines de ces AI ne fonctionnent qu’en anglais, mais en t’aidant de DEEPL par exemple, qui est un très bon traducteur (et une AI !), tu pourras retranscrire toutes tes idées : Chat GPT, AI Writer, Ideaflip, Textio, Genario,  Writier… Et pour les images : Midjourney, Lexica, Blue Willow, Nightcafe, Canva…

2. Utilisation de l’IA pour les recherches pour ton roman

Tu peux aussi utiliser l’IA pour t’aider à trouver des sources de recherche pertinentes pour ton travail d’écriture, comme des informations sur des sujets spécifiques, des lieux, des époques ou des personnages qui peuvent être inclus dans ton histoire, en parallèle de tes recherches sur Google, par exemple.

Les limites

Pense à bien vérifier la véracité de ce que te raconte l’IA, ne prend pas tout pour argent comptant ! Par exemple, j’ai demandé à Chat GPT qui était Juliette Beaufrère, l’auteure de « Mariage et remue-ménage dans les Cotswolds » (moi, donc !)… Et voilà la réponse de Chat GPT !!!

Chat GPT recherches sur Juliette Beaufrère

J’apprends donc en même temps que vous que je suis publiée chez Charleston (faux !), que j’ai écrit d’autres romans (j’ai le deuxième en cours d’écriture, mais pas du tout ceux cités ! « Coup de foudre à Austenland » est de Shannon Hale et « Un amour sur mesure » est un livre pour enfants ! Et ils ne parlent pas des scénarios que j’ai écrits…), et le résumé de mon livre n’est pas du tout correct ! Il ne reste que la mention des Cotswolds et le fait que ce soit une comédie romantique… L’IA s’est bien mélangée les pinceaux ! J’ai réessayé avec l’AI Sage et ce n’était pas mieux…

Par contre Chatsonic ou Youchat s’en sortent bien, et me donnent en plus des références pour vérifier leurs dires.

Chatsonic recherches Juliette Beaufrère

Donc fais attention à ce que tu demandes, et pense à bien tout vérifier. Même si je me doute que quand il s’agit d’un domaine ou de quelqu’un de connu, l’IA doit être beaucoup plus exact, puisqu’il a plus de documents à analyser et à digérer.

Exemples d’AI qui peuvent t’aider pour les recherches pour ton roman

Chat GPT, Poe avec plusieurs IA en un seul endroit, ChatSonic, YouChat…

3. Utilisation de l’IA pour améliorer la structure et la cohérence de ton roman

L’IA peut aussi t’aider à organiser tes idées, à créer des schémas cohérents, en t’aidant à suivre les grands principes narratifs comme la division de ton histoire en 3 actes, ou le Voyage du héros.

Tu peux planifier ton intrigue en t’aidant de logiciels qui te suggèreront des événements, des rebondissements, tous les éléments clés de ton roman, afin que la lecture soit cohérente et fluide.

Si tu veux en savoir plus sur la structure en 3 actes, tu peux lire mon article « Comment maîtriser la structure en 3 actes pour écrire ton roman« 

Les limites

Ces logiciels proposent des structures standards, classiques, qu’il est bon d’apprendre et de pratiquer, mais qui ne sont pas très souples, et avec lesquelles tu peux ne pas être d’accord, ou qui peuvent ne pas fonctionner pour ton roman. Mais ce sont de très bonnes bases pour débuter ! Il faut bien commencer quelque part.

Exemples de logiciels utilisant l’AI et qui peuvent t’aider à améliorer la structure et la cohérence de ton histoire

Save the Cat! Story Structure Software, Hiveword, Plottr…

couple souriant

4. Utilisation de l’IA pour améliorer la qualité de ton écriture

Qui n’a jamais été distrait par une accumulation de fautes dans un roman, ce qui finit par nous donner envie de poser le livre ? Et ça nuit aussi pas mal à la crédibilité de l’auteur…

Pourtant, il existe des solutions simples pour détecter les erreurs de grammaire, d’orthographe et de ponctuation. Et la première étape est de passer son manuscrit dans les pattes d’une AI spécialisée.

Parce qu’on est d’accord que corriger manuellement ligne par ligne est non seulement hyper fastidieux (tu as mieux à faire en tant qu’auteur !) et en plus assez difficile pour l’auteur lui-même : tu vas forcément penser à ton histoire en relisant, avoir envie de modifier un élément, ou tu vas te plonger dans ton intrigue passionnante, et oups ! la petite faute d’orthographe va passer à la trappe…

Donc mon conseil : automatise ton processus de correction en utilisant les outils IA, ce qui te permettra aussi de repérer tes fautes récurrentes, et possiblement de t’améliorer. C’est ce que je fais aussi pour ces articles de blog !

Tu pourras alors te concentrer pleinement sur l’aspect créatif du travail d’écriture !

Les limites

Évidemment, tu as ton propre style d’écriture, et les IA peuvent ne pas déterminer que cette répétition est voulue, que tel personnage a un langage de la rue et fait donc des fautes… Tout est à manier avec précaution, et c’est pour ça que je te conseille aussi de passer par un relecteur « humain », quelqu’un dont c’est le métier, un relecteur professionnel qui lira ton texte plusieurs fois, avec l’objectif de revoir la grammaire, l’orthographe, la tournure des phrases…

Mais par pitié, épargne-lui les fautes facilement corrigeables facilement par toi…

Exemples d’AI qui peuvent t’aider à améliorer la qualité de ton écriture

Antidote, Reverso, Merci app, Bon Patron, Language Tool…

5. Utilisation de l’IA pour la suggestion de titres accrocheurs et pertinents pour ton roman

On rentre un peu plus dans le marketing du livre avec cette action, plutôt que dans l’écriture, mais tu peux avoir envie de travailler sur ton titre assez tôt – ne serait-ce que pour nommer tes fichiers !

Jusque là, j’utilisais des méthodes « papier », j’analysais des titres qui marchent en ce moment dans mon genre de livres, je me demandais si les titres étaient plutôt longs, plutôt courts, je notais les mots clés de mon livre, son genre précis, ses tropes.

Ses quoi ? Un « trope » est un élément ou un schéma narratif récurrent, comme un thème, un motif, un archétype, une structure narrative, ou même un ensemble de personnages. Les auteurs les utilisent souvent pour communiquer avec leurs lecteurs, parce que ça donne à tout le monde des points de référence familiers. Du coup, le lecteur peut s’attendre à des développements particuliers de l’intrigue ou des personnages.

Par exemple, en comédie romantique, tu peux retrouver les fameux « ennemies to lovers » (« d’ennemis à amoureux »), « friends (et non pas friands comme me l’a rectifié mon correcteur ! Aurait-il la dalle ?) to lovers » (« d’amis à amoureux »), mais aussi le « triangle amoureux »…

Dans les policiers, tu as « le détective irascible et son acolyte », ou encore en Fantasy, « le héros qui est l’élu », « le héros réticent », « le héros malgré lui »…

Bref, avec tout ça en tête ou sur papier, ça devient parfois un peu compliqué de trouver un bon titre ! Donc merci à l’IA qui va nous aider à générer des idées de titres accrocheurs, si on arrive à bien lui décrire les éléments clés de l’histoire, le genre, les tropes, le style…

Les limites

Je ne suis pas persuadée qu’il pourra nous sortir LE titre parfait (déjà parce que la perfection n’existe pas !), mais comme avec les autres exemples, il pourra sûrement faire travailler notre imagination, et nous inspirer.

Tu veux un exemple ?

Ok, c’est parti, demandons à Chat GPT de nous proposer un titre de roman avec le résumé d’Orgueil et préjugés, de Jane Austen. Voilà ce que je lui ai demandé exactement, avec sa réponse :

Chat GPT titre comedie romantique

Comme tu le vois, il y a des propositions qui ressemblent au titre original ! Après, peut-être que justement Chat GPT s’est inspiré du titre « Orgueil et préjugés » qu’il connaît déjà…

Reprenons alors avec l’intrigue qu’il avait inventée pour le roman policier, pour voir ce qu’il nous propose !

Chat GPT titre thriller policier

On est clairement dans le thème, on a de bonnes suggestions, même si elles sont encore un peu « classiques ». En tout cas, ce sont des titres qui pourraient fonctionner ! À toi d’ajouter ta patte ensuite.

Le futur est hyper excitant

Il existe sûrement plein d’autres façons d’utiliser l’IA en tant qu’auteur ! Je viens justement d’entendre parler d’IA qui peuvent narrer les romans, et donc faciliter la mise à disposition d’audiobooks pour les auteurs qui n’ont pas les moyens de se payer des acteurs pour lire leurs livres – mais qui veulent faire profiter de ce format à leurs lecteurs.

Je ne sais pas toi, mais je trouve tout ça très excitant. Les IA ne cessent de s’améliorer littéralement de jour en jour, et je pense que nous n’imaginons pas encore toutes les possibilités qu’elles donneront aux artistes en général, et aux auteurs en particulier, dans le futur – plus ou moins proche.

? C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Cette fois-ci, plus qu’un pas à pas, je te résume ce que tu peux faire avec l’IA pour t’aider en tant qu’auteur de roman.

1. Tu peux t’en servir pour t’aider à générer des idées, stimuler ta créativité et accélérer ton processus de création.

2. Tu peux aussi t’en servir pour tes recherches, comme une recherche Google 2.0, en pensant à bien vérifier les données que l’IA te donne.

3. Tu peux te servir de logiciels d’écriture qui utilisent l’IA et qui te proposent des schémas d’histoire de base, pour améliorer la structure et la cohérence de tes histoires

4. Tu peux utiliser des logiciels, des app… qui pourront t’aider à améliorer la qualité de ton écriture

5. Et tu peux même utiliser l’IA pour te suggérer un titre accrocheur et pertinent pour ton roman

Utilises-tu l’IA dans ton travail d’écriture ? De quelle façon ? Partage tes réflexions et tes idées dans les commentaires !

Comment trouver enfin le temps pour écrire un livre : mes astuces

Comment trouver enfin le temps pour écrire un livre : mes astuces

Tu sais quoi ? Tu n’imagines pas le nombre de gens que j’ai croisés, à qui j’ai dit que j’étais auteure, et qui m’ont avoué qu’ils aimeraient écrire un livre à leur tour. En général, je creuse un peu, et ils ont effectivement souvent des idées plein la tête !

Voir à ce propos mon article « Écrire tes idées : 5 astuces avant même la préparation de ton livre ».

Mais ils n’osent pas se lancer. Ce qui les freine le plus souvent ? Ils se disent que de toute façon, ils courent déjà partout dans leur quotidien, alors comment ils pourraient trouver du temps pour écrire un livre, ou même le préparer !

Et je sens que si tu lis cet article, tu dois te dire exactement la même chose…

Cet article fait partie du Challenge « 52 articles sur l’écriture en 52 semaines : mon challenge foufou ! » : clique ici pour en savoir plus !

Comment passer à l’action

La première chose que je te conseillerais pour pouvoir trouver le temps d’écrire ce livre dont tu rêves, c’est de le décider.

Si tu attends trop longtemps pour te lancer, tes peurs et tes croyances limitantes seront de plus en plus grandes, et elles risquent de finir par gagner. Je m’explique : plus tu te diras que tu n’en es pas capable, que tu ne sais pas écrire, ou je ne sais quoi que tu te répètes, et qui n’a aucun fondement (si tu n’as pas essayé, comment peux-tu savoir que tu n’en es pas capable ?), plus tu confirmeras qu’effectivement, tu n’en es pas capable – puisque justement, tu ne te seras pas lancé ! Un vrai cercle vicieux… duquel je voudrais que tu sortes dès aujourd’hui.

Alors ici, maintenant, dis-toi à voix haute, oui, oui, vas-y, personne ne t’écoute, à part moi, et je suis là pour t’encourager :

« Je veux écrire un livre. Je vais écrire un livre. »

Allez, vas-y, je t’écoute !

Tu les vois les paillettes qui tombent du ciel et les hourras d’encouragement, dis-moi ? Je crois même que j’ai vu des hérissons et des écureuils qui sautaient en l’air en poussant de petits « youhouhou ». Ça m’a demandé un peu de logistique mais ça valait le coup ! C’est quoi cette licorne qui passe au loin ? C’est toi qui as demandé ça ?

C’est parti ! Tu ne sais pas encore combien de temps cela va te prendre, si ce sera dur, si sera facile, ou un mélange des deux – surtout si tu n’as jamais écrit de livre auparavant. Mais tu as gravi la première marche. Et ça, c’est quelque chose !

Intentions vs Objectifs

Pour t’aider encore un peu, personnellement j’aime bien me fixer des intentions, plutôt que des objectifs. Je me dis que je vais le faire, je vais écrire un livre, mais c’est une intention, un but à atteindre, plutôt qu’un objectif qui plane au-dessus de moi et qui menace de me manger tout cru.

Ensuite, toutes mes actions dans ce domaine vont vers cette intention. Personnellement, ça me motive plus que d’avoir un objectif SMART (c’est une méthode pour savoir si ton objectif est cohérent, bien défini, etc) que je ne vais peut-être pas avoir fini pour la date que je me suis fixée… Et qui ne va m’apporter que de la déception. Surtout quand j’écrivais mon premier livre, « Mariage et remue-ménage dans les Cotswolds » : je savais avec l’expérience combien de temps je mettais pour préparer l’écriture d’un scénario, pour l’écrire, pour le retravailler, etc, mais un roman de je-ne-sais combien de pages ? Impossible pour moi de savoir. Et j’ai pris plus de temps que je ne le pensais.

Donc, mon intention était d’écrire ce roman – et de le publier. Point. Pas pour dans un mois (lol), pas pour dans un an. Mais l’écrire, de façon certaine.

J’ai aussi des deadlines, pour ne pas rester 10 ans sur le même livre, tout de même, mais ce sont aussi des intentions, pas des couperets.

Combien d’artistes ont mis des années, des décennies à finir leur œuvre ? Combien font des œuvres éphémères, réalisées en quelques minutes à peine ? Tout existe, et toi, tu ne sais pas encore quel genre d’artiste tu es, ni de combien de temps tu as besoin pour sortir ton œuvre de tes tripes.

Comment trouver du temps dans sa journée pour écrire ?

Mais revenons à nos moutons : comment tu fais pour trouver le temps d’écrire, quand ton emploi du temps est surbooké ? Voici quelques astuces.

1. Le Miracle Morning

Même si la méthode est critiquée, on peut s’en inspirer. À la base, Hal Helrod s’est créé tout un rituel qu’il effectue tous les matins, sans exception. De la méditation, des affirmations positives, de la visualisation, du sport, de la lecture, et enfin, de l’écriture (mais plutôt du côté développement personnel), … Et il se lève à 5 heures pour le faire. Aïe ! Je suis du matin, mais franchement, c’est vraiment trop tôt.

Mais peut-être que ça peut te convenir, à toi : te lever très tôt pour écrire, peut-être avant le réveil de la maisonnée, pour être au calme et non sollicité… Sans te priver de sommeil non plus ! D’ailleurs, on reparlera de la nécessité d’avoir une vie saine quand on est auteur, dans un autre article.

Hal Elrod a écrit un livre pour expliquer toute sa méthode, à prendre avec nos pincettes d’européens : The Miracle Morning est un peu too much, à l’américaine, quoi ! Mais l’intention est bonne. Il existe aussi une version pour les auteurs, The Miracle morning for writers.

Et je te conseille le guide de Laura Mabille, Le guide pratique Miracle Morning, qui est beaucoup plus raisonnable et plus frenchy friendly, et qui surtout te guide pas à pas pour te créer une routine matinale sur mesure, avec des tonnes d’idées de différentes d’activités, et des méthodes pour écrire des affirmations, etc.

Et si tu n’es pas du matin ? Au bout d’un moment, après avoir essayé cette méthode, je me suis dit qu’on pouvait tout à fait l’adapter à d’autres moments de la journée ! On se crée un rituel, et on le fait le soir, en fin d’après-midi, le midi… Quand on veut, en fait ! Le but étant d’avoir du temps pour soi – ou pour son écriture.

2. L’organisation de ta journée

Alors oui, pour se dégager du temps pour écrire, il vaut mieux s’organiser un petit peu. Trouver un moyen de gérer son temps, ses priorités, gérer aussi ses différentes casquettes – auteur, mais aussi peut-être parent, sportif, salarié, entrepreneur…

Personnellement, j’utilise à la fois un Bullet Journal et un agenda électronique pour noter vite fait mes RDV et mes impératifs. Le Bullet Journal me permet de me créer un agenda ultra personnalisé, avec uniquement les pages dont j’ai besoin, contrairement à un agenda « classique » et déjà imprimé. Je peux aussi rajouter des choses dont j’ai besoin, comme une page « organisation de ma semaine » où je vais noter quand est-ce que j’écris.

Bon, on est d’accord, on s’organise… Mais on n’a toujours pas trouvé le moment pour écrire dans ton emploi du temps surchargé !

3. Améliorer ton efficacité

Mon premier conseil : bosse ta productivité, ton efficacité dans d’autres domaines de ta vie, et tu pourras te dégager du temps pour des choses importantes pour toi, comme l’écriture.

Par exemple, si tu as moins de bibelots, ou que tu ranges au fur et à mesure dans ta maison, ça te prendra moins de temps de faire la poussière et de passer l’aspi. Et hop, cinq ou même dix minutes de gagnées ! Ou si tu notes régulièrement ce qu’il faut que tu achètes, tu prendras moins de temps à faire tes courses. Je prends des exemples de tâches quotidiennes parce que si tu es salarié, ça me paraît difficile de réduire ton temps de travail, ou de consacrer le temps qu’il te reste après avoir fait toutes tes tâches, à bosser sur ton roman au bureau…

Quoique, il paraît que certains ou certaines ont utilisé cette méthode, mais chuuuuut, n’en parlons pas plus…

4. Analyser tes journées

Donc, tu me dis que tu n’as pas de temps dans ta journée, dans ta semaine, pour écrire. Ok. Déjà, on est d’accord que tu as dit à haute voix que tu voulais écrire ce roman, non ? Donc il va falloir trouver une solution, parce qu’elle ne va pas s’écrire toute seule, cette histoire. Il va falloir prendre du temps quelque part, et le donner à ton écriture.

Oui, je sais, ça va faire mal.

Plus de scrolling sur Instagram pendant trois heures le samedi matin…

Mais seulement pendant une heure, et hop ! Deux heures de libres pour écrire !

Plus de repas interminables avec les collègues tous les midis…

Mais seulement une ou deux fois par semaine, et un repas plus léger pour avoir une heure, trois ou quatre fois par semaine pour écrire !

Dépenser un peu d’argent, et faire appel à une femme de ménage pour qu’elle fasse le repassage, que de toute façon tu détestes (toute ressemblance avec…. blablabla).

Une ou deux heures de gagnées encore une fois !

Et je suis sûre que tu vas trouver d’autres choses comme ça, qui vont pouvoir s’ajouter les unes aux autres…

Et puis, avec les technologies modernes, on peut écrire d’à peu près partout !

Donc dans les transports en allant au boulot, écris !

Pendant la compétition de natation ou de gym de tes chers bambins, écris ! (par contre, pas pendant le passage de ta progéniture, je ne veux pas être responsable d’un drame familial !)

Quand tu attends trois heures chez le médecin, écris !

Quand la personne de ta vie est un peu long à la détente, écris (euh, non, là je m’emballe… Non, reste concentré, ça vaut mieux !)

5. Tu as trouvé différents temps libres, comment tu choisis ?

Du matin ou du soir ?

Tu as déjà entendu parler des niveaux d’énergie ? J’imagine que tu sais déjà en gros si tu es plus du matin (prêt à regarder une conférence Ted Talk sur la physique quantique dès que tu as le pied hors du lit) ou plutôt du soir (tu pètes le feu alors que tout le monde autour de toi se met au ralenti et se prépare à aller dormir).

Ça te donnera déjà une idée, si tu as le choix, de si tu devrais écrire plutôt le matin, l’après-midi ou le soir, voire la nuit. Et tout est ok ! On n’a pas à être tous dans une norme de travail 8h/17h.

Pour t’aider à déterminer ça, il existe un quiz pour déterminer ton chronotype, qui va te dire tout ça en fonction des réponses à leurs questions.

Quels jours dans la semaine, quelles semaines dans l’année ?

Et puis, peut-être que tu te rends compte que tu es plus efficace en début de semaine et moins en fin de semaine… ou pas ! Peut-être qu’il te faut un temps pour redémarrer après le week-end.

Les saisons peuvent être aussi déterminantes : tu peux être plus cosy et plus au ralenti l’hiver, et avoir envie de tout déchirer au printemps. Ou l’inverse !

Petit à petit, tu pourras aussi affiner tout ça. Écoute-toi, respecte-toi, c’est comme ça que tu arriveras à être efficace dans ce que tu veux faire – écrire un livre !

Mon exemple

Perso, je suis plus du matin. Alors, pas cinq heures du mat non plus, mais à partir de 8h ou 9h, c’est parti ! Et le soir, je vois bien que j’ai du mal à prendre des décisions, je commence à tout trouver compliqué, alors que le matin je m’y remets et je fais ma tâche en deux coups de cuillère à pot !

Et puis, je suis à fond le lundi et le mardi, j’ai une baisse d’énergie le mercredi, en général je suis naze le mercredi soir, puis ça remonte, et je suis à nouveau à fond le vendredi. J’en tiens compte : je ne me mets pas de trucs trop difficiles le mercredi, et je sais que le vendredi je vais pouvoir finir plein de choses.

Donc je me bloque dans mon emploi du temps mes longues séances d’écriture les lundis et mardis matins, et le jeudi après-midi.

J’ai pu aussi observer que je ne suis pas en grande forme au printemps, pourtant j’adore cette saison. Donc j’y vais plus cool pendant cette saison…

J’ai la chance d’être libre de tout travail salarié, donc je peux organiser mes journées tout à fait comme je le veux. J’ai aussi travaillé avec Olivia Bienvenu sur les énergies féminines, qui varient beaucoup tout au long des jours du cycle (pendant tout le mois, pas juste pendant les règles). Ces énergies sont extrêmement différentes, et certaines sont plus propices à la créativité, par exemple.

6. Le meilleur moment pour écrire

Le dernier conseil que je peux te donner : écris quand tu sais que tu ne seras pas dérangé. Ok, ça paraît un peu à l’inverse de ce que je t’ai dit précédemment, où je te conseillais d’écrire chez le médecin. Mais fais-le quand tu sais que l’attente durera plus de cinq minutes. Pareil pour la compétition de tes enfants.

Pourquoi je te conseille de ne pas être dérangé ? Déjà parce que le cerveau met 23 minutes et 15 secondes avant de se reconcentrer pleinement, une fois qu’il a été dérangé, comme l’a démontré Gloria Mark, professeure au Département d’informatique de l’Université de Californie à Irvine.

Et puis c’est tellement kiffant de se retrouver dans cet état de « flow » où tu es pleinement à ton roman, plongé avec tes personnages dans ton histoire, dans les lieux, les situations, les émotions, les péripéties…

Le « flow« , si tu ne sais pas ce que c’est, est un état mental où l’on est tellement absorbé par une activité que l’on perd la notion du temps et de l’espace, et où l’on en ressent un grand plaisir et une grande satisfaction.

Ça donne envie, non ?

Comment ne pas être dérangé quand on écrit ?

Et ben, communique !

« Je vais écrire un livre, mais je n’ai pas beaucoup de temps dans la semaine, donc là je me prends une heure pour le faire ce week-end. Et vous verrez quand je reviendrai, je serai super comme maman/papa/compagne/compagnon, parce que je serai fière d’avoir pris du temps pour moi et pour mon roman ! »

Cela te permet aussi de prendre tout ça plus au sérieux que si tu le fais dans ton coin, et un peu par dessus la jambe, sans en parler à personne.

Peut-être même que tu peux encourager tes enfants, la personne qui partage ta vie, tes colocataires, tes parents, ton chien, à en faire de même ! Peut-être qu’ils ont eux aussi une passion inavouée, ou juste un truc qu’ils n’ont jamais le temps de faire, et propose-leur de le faire pendant l’heure où tu vas écrire ! Tout le monde sera gagnant.

Comment écrire régulièrement ?

Bien sûr, il faut avoir vraiment envie d’écrire, et le Pourquoi de ton histoire que je te proposais de découvrir dans mon article « Écrire un livre : comment oser libérer l’auteur qui sommeille en toi » va te permettre de garder ta motivation.

Mais pour moi, il y aussi eu le déclic du NaNoWriMo, le National Novel Writing Month. Il s’agit à la base d’une association qui promeut l’écriture, et qui a lancé ce challenge il y a des années. Depuis, des milliers de personnes du monde entier, s’engagent à écrire tous les jours 1666 mots au cours du mois de novembre, pour atteindre l’objectif de 50 000 mots au bout du mois !

Pour info, ils proposent aussi deux Camp NaNo, en avril et en juillet, où le principe est le même sauf qu’au lieu des 50 000 mots, c’est toi qui fixes ton objectif ! Et puis sinon, tu peux aussi te faire ton propre challenge, qui commencerait, disons… lundi prochain par exemple !

Du coup, quand je faisais le NaNo, de son petit nom, je ne réfléchissais pas trop, je devais écrire, alors j’écrivais ! Ça me permettait de ne pas trop penser aux futurs lecteurs, de ne pas me comparer, tout ce qui aurait pu me faire peur et me bloquer. J’étais au contraire pleinement dans le plaisir de mon histoire.

Et j’ai réussi ! J’ai écrit mes 50 000 mots en un mois ! Je n’avais pas fini d’écrire le premier jet, donc j’ai continué sur ce rythme pendant encore 15 jours, et là, waouh ! Mon premier jet était entre mes mains ! Dingue ! En un mois et demi !

À partir de cette « obligation » que je m’étais mise moi-même, s’est installée une sorte d’habitude d’écrire tous les jours ou presque, en tout cas bien plus souvent qu’auparavant. Et surtout, j’ai sans le savoir pensé : « Je suis une auteure de roman », puisque je me suis mise à écrire régulièrement.

 

Et bientôt, tu pourras te le dire toi aussi.

? C'est parti mon kiki : passe à l'action !

Comme d’habitude, prends-toi quelques minutes rien que pour toi, sans être dérangé. Et puis :

  1. Prends une feuille et écris tout ce que tu fais dans une semaine, jour par jour, mêmes les plus petits détails. ?
  2. Si tu ne te souviens pas de tout, complète la feuille au fur et à mesure dans les prochains jours.
  3. Puis analyse chacune des choses que tu as écrites : pourrais-tu mettre moins de temps ? Ne pas faire du tout cette action ? Déléguer ?
  4. Réfléchis ensuite à tes énergies : tu es plutôt du matin ? Du soir ? Et dans la semaine ? Dans l’année ?
  5. Décide des plages horaires où tu vas écrire, sans être interrompu.
  6. Communique ces plages horaires à ton entourage.
  7. Respecte ces plages horaires, présente-toi devant ta feuille ou ton ordi.
  8. Et écris !

Ça y est, tu as planifié ta première séance d’écriture ? Partage-nous ta date de démarrage dans les commentaires !